• Audience publique sur les services d’Orléans Express en région – La CTQ se préoccupe davantage de la situation financière de l’entreprise que de l’accessibilité du transport en commun

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    Québec – Le 12 février dernier, nous apprenions qu’une audience de la Commission des transports du Québec (CTQ) concernant la diminution des services d’Orléans Express en région se tiendrait à Québec le 14 mars prochain. Gaétan Lelièvre, porte-parole du Parti Québécois en matière de développement des régions, et Martine Ouellet, porte-parole en matière de transports, fustigent cette décision, qu’ils perçoivent comme un manque de respect flagrant envers les citoyens habitant les régions et utilisant les services d’autocar dont il est question.

    Gaétan Lelièvre déplore également que le mandat de la CTQ porte uniquement sur les impacts financiers qu’aura la réduction des services sur la compagnie Orléans Express, au détriment de ses incidences négatives sur la clientèle et le développement des régions. « Cela s’ajoute à une longue liste d’exemples démontrant l’absence de considération du gouvernement pour les régions », a-t-il déclaré.

    « Il s’agit d’un dossier majeur pour la mobilité des personnes et le maintien des services de transport collectif en région. Les gens sont mobilisés et prennent l’enjeu à cœur. Je peux citer en exemple le cas du comité bénévole Sauvetage Transport Percé qui, depuis un an, tente de se faire entendre par le ministère des Transports et la CTQ. Or, celle-ci lui demande maintenant de faire 1500 km pour assister à une audience le concernant directement », a quant à elle dénoncé Martine Ouellet.

    La diminution des services en région a été autorisée en octobre 2014 par la CTQ et est appliquée depuis janvier 2015. Outre cette réduction, certains trajets ont littéralement été abandonnés. Par exemple, les parcours Victoriaville–Thetford Mines, Grande-Rivière–Gaspé et Trois-Rivières–La Tuque ne sont plus offerts par Orléans Express.

    « Ce qu’on demande, c’est une tournée régionale de la Commission. En tenant son audience à Québec, la CTQ décourage ou empêche les citoyens concernés et mobilisés d’intervenir sur le sujet. C’est injuste et injustifiable », a aussi tenu à faire valoir Gaétan Lelièvre.

  • Pétition contre le projet de Chaleur Terminals à Belledune – Le gouvernement acceptera-t-il d’entendre les citoyens?

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    Québec – La porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, de stratégie maritime, d’électrification des transports et de stratégie numérique, Martine Ouellet, ainsi que le porte-parole responsable de la région de la Chaudière?Appalaches, Harold LeBel, appuient le groupe « Non à une marée noire dans le Saint-Laurent », qui a déposé une pétition de plus de 10 000 signatures contre le projet de transport de pétrole par rail de la compagnie Chaleur Terminals. Le groupe demande à être entendu par les membres de la Commission des transports et de l’environnement, comme le prévoient les règles parlementaires.

    « Depuis la catastrophe de Lac-Mégantic, les citoyens, partout au Québec, sont inquiets quant aux impacts que peut avoir le transport d’hydrocarbures par train. C’est la moindre des choses que le gouvernement accepte de rencontrer les représentants du groupe et de les entendre en commission parlementaire. Ce projet de transport de millions de barils de pétrole bitumineux sur nos rails met nos populations à risque », estime Martine Ouellet.

    Le Parti Québécois refuse que le Québec se laisse transformer en autoroute pour l’exportation du pétrole vers les marchés internationaux, que ce soit par train ou par pipeline, et qu’il doive assumer tous les risques environnementaux sans pouvoir espérer tirer quelque avantage économique que ce soit. Le premier ministre doit enfin se tenir debout pour la sécurité des Québécois et faire face au lobby pétrolier du Canada et des provinces de l’Ouest, au lieu de se cacher derrière la péréquation pour justifier sa complicité.

    « Les citoyens demandent un BAPE, mais le ministre de l’Environnement s’y oppose jusqu’à présent. Dans ces circonstances, le groupe devrait au moins avoir la possibilité de présenter et de défendre sa pétition en commission parlementaire. Les citoyens de la Montérégie, de la Chaudière-Appalaches et de ma région, le Bas-Saint-Laurent, ont raison d’être inquiets et de s’opposer à ce projet qui prévoit le transport, à travers leur territoire, de 170 000 barils de pétrole par jour. Les Québécois ne tireraient absolument aucun bénéfice et assumeraient tous les risques? Il n’en est absolument pas question », a ajouté le député de Rimouski, Harold LeBel.

  • Commission parlementaire sur l’industrie du taxi – Le gouvernement doit s’assurer que les intervenants ne bafouent pas nos lois

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    Montréal – La porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, de stratégie maritime, d’électrification des transports et de stratégie numérique, Martine Ouellet, éprouve un malaise face au fait que le gouvernement invite les dirigeants d’une entreprise qui fait du transport illégal en commission parlementaire à l’Assemblée nationale.

    « Le respect de nos institutions commande que les intervenants invités en commission parlementaire ne bafouent pas nos lois. Le ministre Daoust doit utiliser tous les moyens nécessaires pour suspendre le transport illégal d’UberX pendant la commission, comme l’ont demandé les chauffeurs de taxi, le Parti Québécois, le maire de Montréal et la CMM. Le gouvernement doit faire respecter la loi et exiger d’UberX qu’elle démontre sa bonne foi dans le processus », estime la députée.

    De plus, le Parti Québécois s’étonne de la teneur du document de travail. « Il est très clair que le document de travail est incomplet et biaisé. Plusieurs éléments sont absents, comme le portrait des saisies, les dénonciations à la Commission des transports du Québec, le recours collectif contre les tarifs abusifs d’UberX, l’injonction contre Uber et le gouvernement, la décision de la cour en Californie de considérer les chauffeurs d’Uber comme des salariés et non pas comme des travailleurs autonomes. De plus, les villes retenues en exemple souhaitent toutes accommoder Uber. Aucune ville ayant fait cesser les activités d’UberX, par injonction ou autrement, comme Calgary, Vancouver, Paris et plusieurs autres, n’est présentée », a exposé Martine Ouellet.

    Finalement, le Parti Québécois est déçu du refus du gouvernement libéral d’entendre l’ensemble des acteurs impliqués. Des 19 groupes identifiés par le Parti Québécois, seulement 7 seront invités en commission. « Du côté du choix des intervenants, nous sentons également une volonté de favoriser un seul point de vue », a ajouté la porte-parole.

    « L’objectif que l’on doit poursuivre est de travailler à faire cesser le taxi illégal et la concurrence déloyale. L’amélioration du service de taxi est déjà en cours mais, à elle seule, elle ne pourra pas faire le poids contre un concurrent qui ne respecte aucune règle et qui ne paye pas de TVQ, pas de TPS, pas d’impôt ni de permis. Le gouvernement doit demander clairement une trêve à UberX. N’attendons pas que les choses dégénèrent, comme c’est actuellement le cas ailleurs dans le monde », a conclu Martine Ouellet.

  • Transports en commun – Le Parti Québécois fait un gain pour les étudiants

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    Québec – La députée Martine Ouellet, porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, de stratégie maritime, d’électrification des transports et de stratégie numérique, est heureuse d’avoir éliminé la discrimination basée sur l’âge en ce qui a trait au tarif étudiant sur le territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal, grâce à l’adoption de son amendement au projet de loi 76 sur la réorganisation du transport collectif dans la région montréalaise.

    « Avec cet amendement, le Parti Québécois confirme l’importance qu’il accorde à la jeunesse et répond positivement à la demande de la Coalition régionale étudiante de Montréal et à la pétition lancée hier par Sophie Lamontagne, signée par près de 15 000 personnes en moins de 24 heures », a mentionné la députée de Vachon.

    Rappelons que l’amendement adopté jeudi garantit un tarif égal pour tous les étudiants âgés de 18 ans ou plus. Cette modification devrait favoriser l’utilisation des transports en commun par la communauté étudiante, et contribuer, du même coup, à la lutte contre le smog urbain.

    « Dans une société dont l’avenir et la prospérité reposent sur une main-d’œuvre éduquée et qualifiée, il était inconcevable que les étudiants plus âgés – qui poursuivent leurs études aux cycles supérieurs ou qui effectuent un retour aux études – n’aient pas droit au même traitement que les étudiants plus jeunes », a ajouté Martine Ouellet.

  • UberX – Martine Ouellet et Amir Khadir ont rencontré les acteurs de l’industrie du taxi

    Saint-Hubert – Le vendredi 15 janvier dernier, Martine Ouellet, députée de Vachon et porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, Amir Khadir, député de Mercier, et une trentaine de représentants de l’industrie du taxi ont tenu un point de presse conjoint pour dénoncer UberX et l’inaction du ministre Poëti.

    Des familles abandonnées

    Martine Ouellet a souligné l’impact de la négligence libérale sur les chauffeurs propriétaires de taxi et leur famille. « À Montréal seulement, on parle de plus de 10 000 chauffeurs de taxi qui perdent en moyenne 50 $ par jour depuis environ 18 mois. La valeur de leur permis de taxi a diminué d’environ 20 % depuis l’arrivée d’UberX, mais les chauffeurs doivent continuer à payer leur hypothèque sur la valeur à l’achat! L’inaction du gouvernement Couillard a des conséquences graves sur les chauffeurs de taxi et leur famille. Qu’il arrête de tergiverser et qu’il agisse! », a-t-elle réclamé.

    Uber : une multinationale illégale

    « Les libéraux tolèrent l’illégalité, ils tolèrent l’inacceptable. Je n’ai jamais vu ça, une mobilisation pour que le gouvernement applique les lois, c’est surréel. Les chauffeurs propriétaires de taxi ne demandent qu’une chose au ministre Poëti : qu’il applique la loi, immédiatement. On ne voit pas ça souvent, des entreprises illégales, qui ne paient aucune taxe, aucun impôt et qui agissent en hors-la-loi; pourquoi UberX bénéficie?t?elle de ce traitement de faveur de la part du ministre Poëti et du premier ministre Couillard? Le gouvernement cause des préjudices aux chauffeurs de taxi et à leur famille en décidant de ne pas agir. C’est inacceptable », a poursuivi Martine Ouellet.

    Une rencontre déterminante

    « C’est la première fois que des intervenants de l’ensemble de l’industrie du taxi se réunissent autour d’une même table depuis l’arrivée d’UberX au Québec. D’ailleurs, il y avait un consensus clair sur l’urgence d’agir ainsi que sur le manque de volonté du gouvernement Couillard et du ministre Poëti à faire respecter la loi. Les chauffeurs de taxi sont désespérés et le gouvernement ne doit plus attendre. Certaines actions ont été lancées, notamment par Juripop; des démarches sont en cours en vue d’un recours collectif contre UberX concernant le scandale des tarifs monstres du jour de l’An. Des chauffeurs de taxi ont aussi déposé des dénonciations contre des chauffeurs illégaux devant la Commission des transports du Québec. Finalement, une pétition pour défendre l’industrie du taxi est en ligne sur le site Internet de l’Assemblée nationale. Dans tous les cas, ça n’a aucun sens que les chauffeurs de taxi et leur famille, des clients floués et les contribuables fassent les frais de l’inaction du gouvernement libéral dans le dossier du taxi illégal », a conclu Martine Ouellet.

  • Abolition de l’AMT – Le ministre Poëti contrevient à la loi sur la gouvernance et politise le transport collectif

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    Québec, le 29 avril 2015 – La députée de Vachon et porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports, Martine Ouellet, se questionne sur l’intention du ministre des Transports, Robert Poëti, d’abolir l’Agence métropolitaine de transport (AMT).

    En effet, l’AMT serait abolie pour être remplacée par deux nouvelles structures, soit l’Agence régionale des transports (ART) et le Réseau des transports métropolitains (RTM). Toutefois, la composition du conseil d’administration de l’ART contreviendrait à la Loi sur la gouvernance des sociétés d’État, qui exige que celui-ci soit formé aux deux tiers de membres indépendants.

    « La multiplication des structures proposée par le ministre Poëti contreviendrait à la loi et politiserait les décisions en transport collectif dans la région métropolitaine », a déclaré Martine Ouellet.

    Dans son rapport de l’automne 2013 sur la gouvernance de l’AMT, le Vérificateur général du Québec recommandait que soit augmenté le nombre de membres indépendants siégeant au conseil d’administration. Ce même rapport a été analysé, en novembre dernier, par la Commission de l’administration publique de l’Assemblée nationale. La première recommandation de son rapport reprenait celle du Vérificateur général.

    « Le ministre va à l’encontre d’une recommandation du Vérificateur général et d’une décision de la Commission de l’administration publique de novembre dernier, pourtant votée à la majorité par des élus libéraux. Pendant que Vancouver et Toronto dépolitisent au maximum leurs organismes de planification et de gestion du transport collectif, afin de laisser la place aux experts du domaine, le ministre libéral veut, quant à lui, politiser les décisions. Pire encore, le ministre n’est même pas capable de s’engager à ce que cette multiplication des structures n’occasionne pas d’augmentation de tarifs pour les utilisateurs », a conclu Martine Ouellet.