
Martine Ouellet misera sur le potentiel sportif du Québec
Montréal, le samedi 13 août 2016 – C’est accompagnée de la Fondation Équipe-Québec, du député bloquiste de La-Pointe-de-l’Île, Mario Beaulieu et d’athlètes de plusieurs disciplines, que Martine Ouellet, candidate à la direction du Parti Québécois, a annoncé qu’une fois élue première ministre, elle financera la mise sur pied d’équipes sportives québécoises qui participeront aux grandes compétitions internationales, dont les Jeux olympiques.
« Le Québec possède un immense potentiel sportif. Il y a énormément de talent chez les athlètes québécois. Ce que je propose, c’est de faire en sorte que ces sportifs passionnés puissent rayonner à travers le monde en portant les couleurs de leur appartenance véritable, le Québec », a déclaré Martine Ouellet. En effet, la très grande majorité des Québécois affirment vouer leur sentiment d’appartenance d’abord au Québec. « En multipliant les équipes sportives québécoises à l’international, on ouvre la porte à des retombées économiques plus que considérables et, surtout, on ouvre aux athlètes l’accès à cette magie qui entoure le sentiment d’être porté par sa nation et d’y contribuer par sa passion », a ajouté la candidate.
Un financement rentable et à coût nul
Plusieurs experts s’entendent pour dire qu’une fois rapatriée, la part que le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec envoie au Canada pour les athlètes québécois sera largement suffisante pour financer des équipes du Québec dans toutes les disciplines. En favorisant la formation de ces équipes, non seulement on crée des emplois (entraîneurs, techniciens, diététistes, joueurs, etc.), mais on ajoute également aux actifs québécois tous les bénéfices que rapporte le retentissement sportif à l’international. « Pensons à l’engouement touristique que provoquent les compétitions internationales et aux bienfaits issus de la visibilité qu’elles rapportent. La preuve que le sport est un outil efficace de développement économique, en plus d’être lucratif, n’est plus à faire. Le temps est venu pour le Québec de sauter dans l’arène » a affirmé la députée.
Le Québec aux grandes compétitions internationales
L’équipe Ouellet compte faire le nécessaire pour que le Québec soit représenté dans toutes les grandes compétitions internationales et croit que le Québec pourra faire compétitionner ses équipes dans plus d’une vingtaine de sports aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020 et participer à tous les sports aux Jeux d’hiver de Pékin, en 2022. « Je suis persuadée que les Québécois seront emplis de fierté face aux succès de leurs athlètes un peu partout sur la planète. J’anticipe que je serai moi-même très émue, lorsque je verrai pour la première fois l’équipe du Québec défiler pour la première fois lors du défilé officiel d’ouverture des Jeux olympiques à Tokyo », dit Martine Ouellet.
Libérer les athlètes du climat politique
De trop nombreux témoignages font acte d’actions répressives influencées par le climat politique que subissent des athlètes. Il y a l’exemple plus connu de Jennifer Carroll, athlète québécoise, qui en 2002 est montée sur le podium avec un drapeau du Québec, soulevant l’ire de Natation Canada et de l’entraîneur de l’équipe qui avaient alors demandé à l’athlète de s’excuser, en plus de lui retirer son brevet qui correspondait à une somme de 13 000 $ par année. Cette histoire avait provoqué une polémique au Québec.
Il y a eu ce cas par le passé, mais encore aujourd’hui, il arrive fréquemment que des situations surviennent où des athlètes se sentent discriminés par des actions motivées par le climat sociopolitique. Par exemple, depuis 25 ans, beaucoup de hockeyeurs québécois se sentent brimés dans la représentativité du Québec au sein d’Équipe Canada. Alors que 20 % du bassin des joueurs du Canada sont québécois, Équipe Canada en compte pourtant moins de 10 %. Certains y voient une injustice. « Que les interprétations ou les histoires soient justifiées ou pas, ce n’est pas là la question. Ce que nous voulons souligner, c’est qu’on peut clairement sentir qu’une pression existe chez les athlètes québécois. Pourtant, le sport doit être un milieu de trêve et de passion. C’est ça, l’esprit sportif », a conclu Martine Ouellet.