Des milliers de personnes se mobilisent à travers le Québec pour sauver la Route verte : Dépôt d’une pétition de 48 000 noms à Longueuil
Sorel-Tracy, le 26 octobre 2015 – C’est aujourd’hui que madame Hélène Paris, présidente du Réseau cyclable de la Sauvagine, monsieur Robert Faithfull, copropriétaire de l’Hôtel de la Rive et représentant des lieux d’hébergement certifiés « Bienvenue Cyclistes ! », monsieur Serge Péloquin, maire de Sorel-Tracy et monsieur Claude Pothier, préfet de la MRC Pierre‑De Saurel, rencontraient la députée de la circonscription de Vachon et porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, madame Martine Ouellet, afin de lui faire part de leurs inquiétudes quant à l’avenir de la Route verte dans la région et de lui remettre une copie de la pétition Sauvons notre Route verte. Ils étaient accompagnés par son collègue, Sylvain Rochon, député de Richelieu. Cette pétition a été lancée par Équiterre le 21 août dernier et appuyée par Vélo Québec. Elle a récolté 48 000 signatures.
« Pour la région de Sorel-Tracy, la Route verte représente un important produit d’appel. De nombreux attraits complémentaires se sont développés en lien avec la Route verte. La ville de Sorel-Tracy reçoit de nombreux groupes et est devenue une destination reconnue par les amateurs de vélo de la région métropolitaine et de la Montérégie », a déclaré le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin.
Rappelons qu’en novembre 2014, lors de la signature du pacte fiscal entre le gouvernement du Québec et les municipalités, le gouvernement abolissait le budget de 2,8 M $ prévu pour l’aide à l’entretien de la Route verte, affectant ainsi près de 55 % du réseau, dont le réseau cyclable de la Sauvagine, une portion de l’axe 3 de la Route verte.
Lors de la remise de la pétition, les intervenants de la région ont demandé à madame Ouellet de faire les représentations nécessaires auprès du gouvernement du Québec afin de maintenir le programme d’entretien de la Route verte et considérer les propositions déposées par Vélo Québec en juillet dernier au sujet de la pérennité de ce joyau et outil de développement économique et social pour la région.
« Vous pouvez compter sur mon appui pour défendre la route verte et maintenir le financement de 2.8 M$. Déjà depuis plusieurs mois nous questionnons le gouvernement libéral pour sauver la route verte, un joyau reconnu mondialement. Cette pétition de 48 000 noms viendra je l’espère convaincre le ministre Robert Poëti de l’importance de la Route verte, tant sur le plan économique et touristique que sur le plan de la santé publique en favorisant l’activité physique », a ajouté Martine Ouellet.
« L’aménagement d’une piste cyclable reliée à la Route Verte a été identifiée, il y a dix ans, par la région de Sorel-Tracy, comme un élément fort de son plan de relance. Cette piste n’a pas déçu les attentes. Elle est devenue la fierté des gens d’ici et des cyclistes de partout y roulent fréquentant, au passage, événements locaux, restaurants et gîtes. Ce n’est pas une dépense mais un investissement de s’assurer de son bon état et de son développement », a conclu Sylvain Rochon.
Le désengagement du gouvernement quant à la pérennité de la Route verte a suscité la mobilisation de milliers de partenaires de la Route verte à travers le Québec : communauté cycliste, gestionnaires de voies cyclables, municipalités (160 résolutions adoptées), milieu des affaires, organismes en environnement, milieu touristique, etc.
Une très mauvaise décision pour les régions du Québec
Suppression du programme d’entretien de la Route verte
Québec, le 25 mars 2015 – La députée de Vachon et porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports, Martine Ouellet, le député de Labelle et porte-parole en matière de saines habitudes de vie, de loisirs et de sports, Sylvain Pagé, le député de Bertrand et porte-parole en matière de tourisme, Claude Cousineau, ainsi que le député de Jonquière et porte-parole en matière de développement durable et d’environnement, Sylvain Gaudreault, ont de nouveau dénoncé la décision libérale d’avoir supprimé le financement du programme d’entretien de la Route verte.
« Dès l’annonce de la coupe des budgets consacrés à la Route verte, nous avons questionné le ministre des Transports, mais il n’a cessé, depuis, de faire la sourde oreille. Cependant, nous ne sommes plus seuls à croire que cette décision est complètement insensée. Cette coupe du gouvernement libéral a généré au-delà de 150 résolutions adoptées par des municipalités, des MRC, des corporations et des associations touristiques régionales afin que soit assuré le maintien du financement de l’entretien de la Route verte. Est‑ce que le ministre va se rendre à l’évidence? Il s’agit d’une très mauvaise décision pour l’ensemble du Québec, particulièrement pour les régions », a déclaré Martine Ouellet.
« Cette coupe de 2,8 millions met en péril des axes de développement touristique devenus incontournables dans plusieurs régions du Québec. Ces infrastructures assurent la sécurité des usagers et encouragent l’activité physique de millions de Québécois. Le dernier rapport de l’Institut national de santé publique du Québec chiffre les coûts directement associés à l’obésité à 1,5 milliard de dollars par année. Pour que la nation québécoise devienne l’une des plus en forme au monde, il faut investir dans nos infrastructures ayant un impact direct sur la santé publique; en ce sens, la Route verte est une de nos plus belles réussites », a déclaré Sylvain Pagé.
La Route verte, importante pour le développement économique des régions
« Ce réseau cyclable sillonnant le Québec sur plus de 5000 kilomètres fait l’envie de tous; il a d’ailleurs été placé au sommet du palmarès des meilleures véloroutes du monde par le magazine National Geographic. La Route verte est importante pour le développement économique des régions du Québec. Selon une étude d’impact économique de l’Institut de la statistique du Québec, le parc linéaire Le P’tit Train du Nord rapporte, à lui seul, davantage au gouvernement que le coût total du programme de la Route verte », a poursuivi Claude Cousineau.
« Selon une autre étude de la Corporation du circuit cyclable « Tour du lac Saint-Jean », en 2010 uniquement, la Véloroute des Bleuets a généré des retombées de 9,5 millions de dollars. Investir dans des infrastructures comme la Route verte, non seulement cela procure-t-il des bénéfices économiques pour l’ensemble des régions québécoises mais, en plus, ça nous permet de définir les bases d’une société qui investit dans la mobilité durable et la lutte contre les changements climatiques par la réduction des gaz à effet de serre », a conclu Sylvain Gaudreault.