• Martine Ouellet est la candidate la mieux positionnée pour poursuivre l’héritage de PKP

    Crédit photo: René Obregon-Ida

    Crédit photo: René Obregon-Ida

    Saint-Hubert, le lundi 30 mai 2016 – Martine Ouellet, candidate à la direction du Parti Québécois, s’engage à réaliser plusieurs démarches entamées par l’ex-chef du Parti Québécois, Monsieur Pierre Karl Péladeau. Martine Ouellet est la candidate la mieux positionnée pour réaliser le travail débuté par l’ancien chef du PQ. Elle a le discours le plus décomplexé sur l’indépendance, favorisant le plus la création d’emploi et l’économie du Québec, supportant le plus l’approche « terrain » et le renouveau au sein du parti.

    Le parti de l’économie

    « Le Parti Québécois de Pierre Karl Péladeau a retrouvé son statut de parti de l’économie. Il a défendu bec et ongles les sièges sociaux des entreprises québécoises vendues à des intérêts étrangers devant l’applaventrisme de Philippe Couillard qui ne comprend rien du tout à l’économie du Québec. Comme Pierre Karl, je défendrai la création d’emplois, les achats locaux, les sièges sociaux et favoriser le développement des PME et des grandes entreprises du Québec ! », a affirmé Martine Ouellet.

    Reconnecter le parti sur le terrain

    La candidate à la chefferie du Parti Québécois entend aussi perpétuer la réforme du parti par le travail de terrain fait par l’ancien chef du PQ. Elle prend notamment l’engagement de favoriser la conciliation travail terrain / Assemblée nationale amorcée par Monsieur Péladeau et l’organisation d’assemblees citoyennes, donner davantage d’outils à l’École de formation du Parti Québécois, donner plus de pouvoirs aux exécutifs de circonscription et de région. Finalement, la candidate s’engage à perpétuer la formule des « agents terrain » en remplacement des « agents de liaison ».

    Rassembler autour du pays

    Martine Ouellet souhaite, exactement comme le souhaitait l’ex-chef, que l’indépendance soit assumée jusqu’au bout et qu’elle soit réalisée le plus rapidement possible. Elle s’engage clairement à réaliser l’indépendance dans un premier mandat d’un gouvernement du Parti Québécois, puisque cet engagement est la stratégie la plus efficace pour rassembler l’ensemble des acteurs indépendantistes et apprendre dès maintenant à travailler ensemble en vue de l’élection de 2018. Tout comme Pierre Karl Péladeau, la candidate croit que la convergence peut et doit se faire sur l’indépendance.

    L’indépendance d’abord!

    « C’est simple, tant Option nationale que Québec Solidaire réclament un engagement clair à réaliser l’indépendance dans un premier mandat. C’est la clé de la convergence indépendantiste et pour moi, ça doit commencer dès maintenant. Un grand changement que Pierre Karl a amené au Parti Québécois, c’est d’affirmer que nous n’avons plus le monopole de l’indépendance et que nous devons respecter l’autonomie des autres partis et de tous les organismes de la société civile », a affirmé Martine Ouellet.

    « Vous savez, j’ai débuté au Parti Québécois à l’époque de Monsieur Parizeau. Je pense tout comme lui que ce qui tient les indépendantistes ensemble, qu’ils viennent de tous les horizons, c’est l’indépendance. Les députés, les membres et la population ont des attentes envers la prochaine chef du Parti Québécois et je crois que c’est essentiel de faire connaitre clairement nos intentions », a déclaré Martine Ouellet.

  • Le Parti Québécois doit redevenir le parti des travailleurs et de la classe moyenne

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    Montréal, le vendredi 24 avril 2015 – Le Parti Québécois doit redevenir celui des travailleurs et de la classe moyenne. C’est ce qu’a plaidé la candidate à la chefferie Martine Ouellet, accompagnée du directeur québécois des Métallos, Daniel Roy, de la vice-présidente pour le Québec de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), Magali Picard, du directeur-général de la FTQ-Construction, Yves Ouellet et du coordinateur québécois de l’Association internationale des machinistes et travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA), David Chartrand.

    « Il est possible d’être favorable aux travailleurs et au développement économique en même temps. J’appelle ça faire du développement économique intelligent. Ce n’est pas contradictoire comme certains voudraient nous le faire croire dans des discours idéologiques. Quand l’économie du Québec va bien et que les travailleurs ont leur juste part, ils consomment et font vivre les régions du Québec. C’est une roue qui tourne», estime Martine Ouellet, qui rendait publique aujourd’hui à Montréal des propositions en matière de travail.

    Une retraite décente pour tous!

    La candidate propose de doubler le taux de couverture du Régime des rentes du Québec (RRQ) et de porter le seuil maximal à 70 000 $. «C’est la pauvreté qui attend 45 % des personnes de plus de 65 ans qui n’ont pas de régime complémentaire de retraite. Le gouvernement s’est attaqué aux retraites dans le secteur municipal et maintenant il s’en prend aux autres régimes du secteur public. Mais ça ne donne pas plus de retraite à la moitié des Québécois qui compte seulement sur le RRQ. Nous serions tous gagnants à se payer collectivement des retraites décentes. La Caisse de dépôt peut faire fructifier ce pécule au Québec à moins de frais», affirme Martine Ouellet.

    Pour l’heure, le RRQ remplace 25 % d’un revenu maximal de 53 600 $. La FTQ a déjà proposé de hausser graduellement ce seuil à 50 % d’un revenu maximal de 70 000 $. «Ça offrirait une retraite décente à des futurs aînés qui ont travaillé dur, tout en étant bénéfique à l’activité économique. Et là où des régimes existent déjà, ça peut enlever une certaine pression», font valoir les syndicalistes Daniel Roy, Magali Picard, Yves Ouellet et David Chartrand.

    Ne pas laisser les jeunes derrière

    Pour l’heure, les pressions à la baisse sur les régimes de retraite défavorisent souvent les jeunes travailleurs. En effet, on voit régulièrement apparaître dans le secteur privé des régimes de retraite à deux vitesses, moins avantageux pour les nouveaux travailleurs. Le Québec, encore une fois sous un gouvernement du Parti Québécois, avait interdit en 2001 les clauses orphelins ou disparité de traitement à l’égard des nouveaux travailleurs. «Je propose qu’on complète cette loi en précisant qu’elle s’applique expressément aux régimes de retraite et aux avantages sociaux. La prospérité économique du Québec ne passe pas par le sacrifice des jeunes », estime la candidate.

    Personne ne devrait mourir au travail!

    À l’aube de la journée de deuil du 28 avril qui commémore tristement le décès au travail de 164 personnes cette année, Martine Ouellet plaide pour une implantation complète de la Loi sur la santé et la sécurité du travail, qui tarde depuis son adoption par le gouvernement de René Lévesque en 1979. «Lorsqu’il y a de la prévention, on sait que ça fait une différence, non seulement pour ce qui est des décès mais de l’ensemble des accidents. Dans la loi adoptée en 1979, la prévention jouait un rôle essentiel, il me semble normal qu’un gouvernement du Parti Québécois aille au bout de la logique », fait valoir Martine Ouellet.

    «Personne ne devrait perdre sa vie en essayant de la gagner. Trop d’accidents de travail pourraient être évités. Pour être efficace, la prévention doit impliquer les travailleurs eux-mêmes qui connaissent bien les dangers auxquels ils sont confrontés», font valoir Daniel Roy, Magali Picard, Yves Ouellet et David Chartrand.

    Loi anti-briseurs de grève

    Il est aussi plus que temps de moderniser la loi anti-briseurs de grève pour qu’elle fasse toujours ce pourquoi elle a été introduite en 1977, encore une fois sous le gouvernement de René Lévesque. «Le travail à distance n’existait pas vraiment à cette époque. Aujourd’hui, interdire le recours à des briseurs de grève seulement dans un établissement physique est un archaïsme», croit Martine Ouellet, qui propose que le Parti Québécois fasse adopter le projet de loi déposé par son collègue Guy Leclair en 2010.

    Promouvoir l’innovation et la fabrication au Québec

    Ingénieure de formation, la candidate Martine Ouellet croit par ailleurs que le Québec doit mieux soutenir des secteurs économiques à haute valeur ajoutée créateurs d’emploi en ayant une vision globale. « Comme chef d’un PQ au pouvoir, je m’engage à élaborer une politique de l’aérospatiale pour consolider et faire croître ce secteur dans la grande région métropolitaine. Il faut stimuler l’innovation et s’assurer que les emplois qui en découlent en fabrication restent aussi au Québec, qu’on maximise les retombées économiques », fait valoir Martine Ouellet.