
Vers la gratuité scolaire avec Martine Ouellet
Montréal, le mardi 6 septembre 2016 – Martine Ouellet, candidate à la chefferie du Parti Québécois et députée de Vachon, a annoncé qu’elle ira vers la gratuité scolaire de la maternelle à l’université pour enrichir tout le Québec. « La gratuité scolaire, ce n’est pas une dépense publique, c’est un investissement payant! À long terme, la mesure se finance d’elle-même puisqu’en moyenne, dans les pays qui l’ont instaurée, les citoyens vont plus longtemps à l’école, gagnent ensuite des salaires plus élevés et payent donc plus d’impôts. La gratuité scolaire, c’est du développement économique intelligent », a déclaré la candidate.
La gratuité scolaire, c’est payant
La question qu’il faut se poser, ce n’est pas si le Québec a les moyens de se payer la gratuité scolaire, mais plutôt est-ce que nous avons les moyens de nous en passer? « Avec le vieillissement de la population qui crée une rareté de la main-d’œuvre et la forte compétition internationale, le Québec doit mettre en place des politiques ambitieuses pour rivaliser avec les économies avancées », a ajouté Martine Ouellet. « Notre plus grande richesse, c’est notre matière grise et c’est pourquoi nous devons faire tomber les barrières qui nous empêchent d’atteindre notre plein potentiel, » a poursuivie la candidate.
Pour le Québec, la gratuité scolaire, c’est environ 600 millions $ par année, c’est-à-dire 0,6 % du budget 2015-2016. Afin de financer cette politique structurante, la candidate s’engage à rétablir la taxe sur les banques et celle sur le capital en dormance qui ont été abolies par le gouvernement Charest. De plus, avec l’indépendance du Québec et le rapport d’impôt unique, c’est 600 millions $ que le Québec va économiser chaque année. À long terme, la mesure va s’autofinancer.
Brillons parmi les meilleurs
Comme chef du Parti Québécois, Martine Ouellet s’engage à mettre tout en œuvre pour faire briller le Québec parmi les meilleurs au monde. « Déjà, huit pays de l’OCDE dont la Suède, la Finlande et la Norvège ont instauré la gratuité scolaire et leurs économies brillent parmi les meilleures», a conclu Martine Ouellet.
«Cessons l’austérité et redonnons confiance et espoir par l’éducation et la prospérité»
Longueuil, le 11 avril 2016 – À l’occasion du deuxième anniversaire des élections de 2014, les députés Bernard Drainville, Diane Lamarre et Martine Ouellet ont tenu à faire le point sur les deux premières années du régime libéral. Le chef libéral Philippe Couillard s’est fait élire en promettant essentiellement deux choses : être le gouvernement de l’économie et diriger un «nouveau» Parti libéral, plus transparent et plus respectueux de l’éthique. Or, force est de constater qu’il a failli dans tous ces domaines. «Le Parti libéral est devenu le parti de l’échec. Aussi bien sur le plan de l’économie que sur celui de l’éthique. En plus, ils ont coupé dans nos écoles, favorisé la privatisation des services de garde et augmenté les tarifs des CPE jusqu’à 20$. En matière de santé, les réformes Bulldozer du ministre Gaétan Barrette ont créé beaucoup d’insécurité, fragilisé les CLSC, sans réduire le temps d’attente pour les patients», estiment les députés de Marie-Victorin, Taillon et Vachon à l’Assemblée nationale du Québec.
Le gouvernement doit cesser de malmener nos écoles et réinvestir dans l’avenir de nos enfants
L’éducation, c’est le meilleur investissement individuel et collectif qu’on ne puisse se donner comme société. L’école donne à nos enfants les moyens de développer leur plein potentiel humain afin de devenir des citoyens capables de contribuer à leur propre bonheur tout en contribuant à l’avancement de toute la société. «Il faut investir dans l’école pour qu’elle soit encore plus attrayante et stimulante pour nos enfants. Nos écoles sont vieillissantes, « renipons-les ». À celles qui ont besoin d’être réparées, rénovées, faisons-le. Donnons aux enseignants tous les moyens pour qu’ils transmettent à leurs élèves la soif d’explorer, la soif d’apprendre, la passion d’aller au bout de leur curiosité et de leurs talents. Quand le gouvernement coupe dans l’aide aux devoirs, dans les petits déjeuners, dans les services aux élèves en difficulté, il coupe dans le « goût » d’aller à l’école, qu’on soit enfant ou enseignant. Il faut, au contraire, investir dans l’école pour donner encore plus le goût de l’école. C’était d’ailleurs le sens du mouvement « Je protège mon école publique» et des chaînes humaines qui se sont formées devant les écoles Armand-Racicot et Christ-Roi auxquelles j’ai essayé de participer le plus souvent possible», soutient Bernard Drainville.
«J’ajoute ceci», insiste Bernard Drainville : «malgré l’austérité, nos écoles restent des milieux de vie extraordinaires. Je le sais depuis toujours et je l’ai constaté à nouveau ces derniers mois alors que j’ai amorcé la tournée des écoles du comté. Une par une. J’ai vu des enseignants passionnés, des directions d’école tout entière investies dans la réussite scolaire; des frimousses souriantes et énergisantes. Malgré les difficultés, la ruche continue de bourdonner. J’essaie de faire ma part en contribuant modestement, ici dans un projet pour regarnir une bibliothèque (école Christ-Roi), là dans des cours d’écoles (Jacques-Ouellette, des Petits-Explorateurs et Sainte-Claire) et depuis cinq ans, dans des bourses de persévérance scolaire (Gérard-Filion, St-Jean-Baptiste, LeMoyne d’Iberville et Jacques-Ouellette). Plus globalement, le gouvernement doit se donner un plan économique pour créer de la richesse et de la prospérité. Il doit en particulier miser sur l’émergence de nouveaux entrepreneurs qui vont participer à la création d’emplois d’avenir bien rémunérés et durables».
Moins de services pour la classe moyenne
«L’austérité a été créée de toutes pièces pour couper directement dans les services à la classe moyenne. À Saint-Hubert, on sent concrètement les effets directs de l’austérité libérale sur les familles. Plus que tout, elle met en danger l’avenir de nos enfants. Depuis son retour au pouvoir, le PLQ s’attaque à nos tout petits en coupant dans les services de garde. Les écoles de Saint-Hubert sont également touchées. La pétition initiée par Alain Riendeau, commissaire à Saint-Hubert, appuyée par la Commission Scolaire Marie-Victorin et la fédération des comités de parents, que j’ai parrainée et déposée, pour des investissements massifs et des services dans nos écoles, a d’ailleurs obtenu des milliers de signatures. De plus, je rencontre les conseils d’établissements des écoles primaires du comté, et c’est clair, les parents et les enseignants sont inquiets pour l’avenir de leurs enfants», a soutenu Martine Ouellet.
«En transport, les libéraux n’offrent rien de concret. Ça fait deux ans que le PLQ retarde le projet de système léger sur rail (SLR) sur le nouveau pont Champlain. Du côté du prolongement de la ligne jaune du métro de Longueuil, tout est au point mort. À quand la mise en place du bureau de projet ? La Rive-Sud a besoin de ces projets structurants pour assurer son développement économique et pour désengorger le trafic. Alors qu’on demande aux familles de se serrer la ceinture, pendant ce temps-là, les libéraux se paient une grosse campagne de 2M$ pour un autre budget austère. L’austérité n’est visiblement pas la même pour tout le monde», a conclu Martine Ouellet.
Réformes improvisées du ministre Barrette
«Depuis deux ans que je suis élue députée de Taillon je n’ai cessé de dénoncer les manques d’accès criant aux services de santé. L’accès, non seulement ne s’est pas amélioré, mais les réformes improvisées du ministre Barrette l’ont aggravé. Les décisions sont encore plus éloignées des besoins du terrain, donc des patients. À Longueuil, outre le Centre Nazareth Louis-Braille pour lequel j’ai fait reculer le ministre, l’administration des services qui se faisait depuis Longueuil se fait désormais à St-Hyacinthe. Les délais en chirurgie, notamment pour les gens atteints de cancer, doivent être corrigés en priorité, mais le ministre trouve toute sorte d’autres priorités sur ses seules impressions et préjugés; la plupart favorisant le privé et des coûts pour les citoyens comme les frais accessoires.
Alors que la population en Montérégie est parmi la plus vieillissante au Québec, rien n’est venu améliorer les soins à domicile. Quand cela deviendra-t’il une réelle priorité pour le ministre Barrette? Plus de 10 000 personnes ont recours aux banques alimentaires chaque mois à Longueuil seulement. Les intervenants des organismes nous disent que les personnes vulnérables sont de plus en plus nombreuses et les ressources de moins en moins disponibles pour leur venir en aide. Les Québécois veulent du développement économique et le maintien des services en éducation et en santé, les piliers d’une équité sociale. Or, le gouvernement actuel démantèle les acquis fondamentaux que les Québécois se sont donnés tous ensemble. Personne ne leur a donné ce mandat lors de l’élection il y a deux ans. C’est un leurre perpétuel. Les mauvais choix sociaux et économiques s’accumulent !», a déclaré Diane Lamarre.
Éducation : l’heure est à la mobilisation pour arrêter le saccage libéral du CPE au doctorat!
L’éducation et la réussite de nos élèves, piliers du modèle québécois
Les sociétés avancées comme la nôtre ont toutes un point en commun: un système d’éducation de qualité. Le Québec, 27e plus riche s’il était un pays, ne fait pas exception. Cependant, nous devons travailler plus fort afin d’en assurer sa qualité, sa pérennité et son accessibilité pour tous. Grâce au printemps érable, les projecteurs se sont tournés vers notre système d’éducation et il a été analysé sous toutes ses coutures. Outre le fait qu’il est primordial de consolider son financement afin d’en assurer sa pérennité, il est possible dès maintenant de procéder à des actions concrètes pour l’améliorer. Continuer à lire