Davie : Le Canada bloque encore le Québec
(Photo : ICI Radio-Canada)
Québec, le 20 novembre 2015 – La députée de Vachon et porte-parole du Parti Québécois en matière de transports et de stratégie maritime, Martine Ouellet, et le député de Verchères et porte-parole en matière de relations Québec-Canada, Stéphane Bergeron, déplorent la décision du gouvernement Trudeau de retarder l’attribution du contrat pour la conversion d’un porte‑conteneurs en un navire de ravitaillement militaire au chantier Davie.
« Le gouvernement canadien retarde encore l’octroi du contrat pour le projet Resolve, un contrat de près de 700 M$ pour la Davie. Pendant ce temps, le gouvernement Couillard reste les bras croisés et prétend être le champion de l’industrie maritime. Au lieu de dépenser près de 300 000 $ de l’argent des Québécois pour faire de la publicité pour sa stratégie maritime, le gouvernement du PLQ devrait plutôt se concentrer sur le dossier de la Davie. Une autre preuve que tant que le Québec ne sera pas indépendant, une politique maritime efficace pour le Québec ne pourra voir le jour », a déclaré Martine Ouellet.
« Les gouvernements changent, mais l’histoire se répète. Ottawa vient encore de mettre de côté le Québec dans l’octroi des contrats de la Marine royale canadienne. Rappelons que sous le gouvernement Harper, c’est 35 G$ en contrats qui sont allés dans le reste du Canada, sans qu’un seul dollar ne soit attribué au Québec. Quant au gouvernement Trudeau, il n’aura pas tardé à prendre une décision qui désavantage le Québec », a conclu Stéphane Bergeron.
Chantier maritime Davie : Un contrat ferme doit être signé rapidement
Québec, le 11 novembre 2015 – La députée de Vachon et porte parole du Parti Québécois en matière de stratégie maritime, Martine Ouellet, ainsi que le député de Verchères et porte-parole en matière de relations Québec-Canada, Stéphane Bergeron, demandent au gouvernement canadien de signer rapidement un contrat ferme avec le chantier naval Davie de Lévis pour que le projet Resolve, qui consiste à convertir le MS Asterix en un navire de ravitaillement de la Marine royale canadienne, puisse aller de l’avant.
Rappelons que la veille du déclenchement de la campagne électorale fédérale, le gouvernement de Stephen Harper a annoncé la signature d’une lettre d’intention avec Chantier Davie Canada qui autorisait le début des travaux au mois d’août. Le chantier espérait la conclusion officielle d’une entente avant la fin du mois d’octobre, mais rien n’a bougé depuis.
« À quoi bon une stratégie maritime si le plus gros donneur d’ouvrage, le Canada, boude nos chantiers navals et investit notre argent à l’extérieur du Québec? À quoi bon, si le gouvernement libéral du Québec est incapable de lui faire entendre raison? Pendant que les libéraux du Québec utilisent de l’argent public pour leurs campagnes de publicité et leur autopromotion, des milliers d’emplois, des contrats et des milliards de dollars nous glissent entre les doigts. Le projet Resolve ne représente que 300 M$… alors que les contrats canadiens pour les navires de 35 G$ ont été évalués par le vérificateur général canadien à 100 G$! », a insisté Martine Ouellet.
« Devons-nous rappeler que sur les 35 G$ que le gouvernement fédéral a officiellement octroyés en contrats au cours des dernières années, absolument rien n’est allé au plus gros chantier naval du Canada? Pour couronner le tout, le gouvernement conservateur s’est littéralement foutu de nous en laissant planer la vague possibilité que Davie obtienne des contrats, uniquement dans le but d’avoir quelques votes de plus le jour du scrutin, mais sans donner la moindre garantie. Or, malgré ces belles promesses, nous en sommes toujours au même point. Le gouvernement libéral fédéral doit atténuer l’injustice dont le Québec est victime et signer rapidement le contrat du projet Resolve », a réclamé Stéphane Bergeron.
Le Québec reste très, très loin derrière dans l’obtention de sa juste part des contrats fédéraux
Québec, le 13 mars 2015 – La députée de Vachon et porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports, de stratégie maritime et d’électrification des transports, Martine Ouellet, le député de Saint‑Jérôme et porte-parole en matière d’économie, d’entrepreneuriat, de PME et d’exportations, Pierre Karl Péladeau, ainsi que le député de Verchères et porte-parole en matière d’affaires intergouvernementales canadiennes, Stéphane Bergeron, déplorent que le Québec n’obtienne pas sa juste part des contrats fédéraux pour la construction de navires, alors que le chantier maritime Davie n’a reçu qu’un contrat de 13,6 millions de dollars.
« Le gouvernement fédéral octroie plus de 100 milliards de dollars pour la construction et l’entretien de navires. Le contrat initial pour la construction a une valeur de 33 milliards, un montant auquel s’ajoutent l’entretien et les éventuels coûts additionnels. Le Québec obtient un maigre 13,6 millions et le gouvernement libéral se réjouit, comme si nous avions réellement obtenu notre juste part. Sur plus de 100 000 millions de dollars en contrats, le Québec en obtient 13,6, soit 0,01 %, alors qu’il paye 20 % de la facture. Est-ce que le gouvernement libéral trouve cela juste pour notre économie et pour nos travailleurs? », a déclaré Martine Ouellet.
« Bien évidemment, un contrat au chantier Davie est une bonne nouvelle pour les travailleurs. Par contre, les libéraux n’ont rien fait pour que le Québec obtienne sa juste part de ce montant de plus de 100 milliards; qu’a à dire le ministre Jacques Daoust à ces travailleurs pour justifier son inaction? C’est assez navrant de le voir se réjouir ainsi, alors que le Québec est passé à côté de plusieurs milliards de dollars », a ajouté Pierre Karl Péladeau.
« Les exemples se succèdent et démontrent sans équivoque que le gouvernement libéral de Philippe Couillard est canadien d’abord! Alors qu’il devrait se tenir debout et intervenir haut et fort pour le Québec, il fait plutôt le dos rond, laissant Ottawa donner les contrats à d’autres chantiers maritimes. Il va même jusqu’à s’en réjouir! Le fédéralisme, selon Philippe Couillard, c’est l’abandon pur et simple de la défense des intérêts du Québec », a poursuivi Stéphane Bergeron.
« Imaginons un peu tous les emplois de qualité que nous aurions pu créer au Québec si, au lieu de donner notre part, soit une somme de plus de 20 milliards de dollars, au gouvernement fédéral pour le financement des contrats de construction et d’entretien des navires, nous avions dépensé cet argent au sein d’un Québec indépendant », ont conclu les députés.