
Plan Ouellet 2018-2022 : Pour une République du Québec
Montréal, le 12 juillet 2016 : La députée de Vachon et candidate à la chefferie du Parti Québécois, Martine Ouellet, accompagnée de Louis Bernard, secrétaire général du Conseil exécutif avec René Lévesque et Jacques Parizeau ; Gilbert Paquette, ministre du Parti Québécois avec René Lévesque ; Vincent Lemay-Thivierge, candidat de Québec Solidaire dans St-Jérôme en 2012 et 2014 ; et de Nic Payne, candidat à la chefferie d’Option Nationale en 2013, a déposé son plan pour redonner le pouvoir au peuple avec la mise en place d’une République du Québec
« L’indépendance se fera par et pou r tous les Québécois. Faire une République, c’est redonner le pouvoir au peuple en rejetant la monarchie britannique et en établissant une véritable démocratie. En 2018, c’est clair : le Parti Québécois et l’indépendance du Québec seront les seules alternatives au régime monarchique britannique, rejeté par la grande majorité des Québécois. Nous ferons, ensemble, la République du Québec ! », a déclaré Martine Ouellet.
En effet, la Reine Elizabeth II est constitutionnellement le chef d’État en titre du Canada. Ce régime archaïque, en lien avec le droit divin et du sang et hérité de la colonisation anglaise, est rejeté par 86% des Québécois (Léger, 2009). Martine Ouellet souhaite que le Québec quitte ce régime archaïque de monarchie constitutionnelle pour redonner le pouvoir au peuple avec la mise en place de la République du Québec.
L’indépendance, par et pour le peuple
Dès son élection, le gouvernement indépendantiste de Martine Ouellet aura le mandat de réaliser l’indépendance du Québec. Alors, pour la première fois de son histoire, le peuple québécois aura la chance de se doter d’une constitution. Il réalisera ainsi, par le rapatriement au sein de l’État du Québec de toutes ses lois, de tous ses impôts et de tous ses traités, la République du Québec.
Le gouvernement indépendantiste de Martine Ouellet adoptera une démarche constituante en trois temps : un grand débat national sur la République du Québec, un référendum sur l’indépendance du Québec et finalement, la concrétisation de la République du Québec.
Débat national sur la République du Québec
Le gouvernement de Martine Ouellet mettra sur pied une Commission préconstituante, formée de commissaires représentatifs de tous les milieux, qui sera chargée de consulter les Québécois de toutes les régions sur un Livre vert portant sur le projet de société et sur la Constitution initiale de la République du Québec.
C’est à partir du rapport de la Commission que sera élaboré le Livre blanc sur la République du Québec. Ce livre illustrera concrètement ce qui pourra être entrepris en tant que pays, en ce qui concerne, notamment, la décentralisation des compétences et des ressources dans les régions, le développement de l’emploi et la sécurité du revenu des personnes, l’essor du français et l’accueil des immigrants, les institutions démocratiques et la justice.

Merci à Louis Bernard, secrétaire général du Conseil exécutif avec René Lévesque et Jacques Parizeau, Gilbert Paquette, ministre du Parti Québécois avec René Lévesque, Nic Payne, candidat à la chefferie d’Option Nationale en 2013, et Vincent Lemay-Thivierge, candidat de Québec Solidaire dans St-Jérôme en 2012 et 2014, d’avoir été à mes côtés ce matin lors de la présentation du plan!
Le gouvernement de Martine Ouellet permettra aux Québécois de se prononcer, par référendum, sur le statut politique du Québec ainsi que sur la constitution initiale du Québec indépendant.
« La démocratie est une valeur fondamentale au Québec. Le référendum est une décision prise par le peuple et pour le peuple, c’est le meilleur outil de démocratie directe qui soit. Nous avons l’ambition de redonner le pouvoir aux Québécois en construisant un pays qui correspond à leurs aspirations. Pour y arriver, nous devons les consulter sur ce qu’ils souhaitent et les impliquer dans les décisions. Nous ne ferons pas comme le Canada », a affirmé Martine Ouellet.
Concrétiser l’indépendance
Dès le lendemain de la victoire indépendantiste, le gouvernement de Martine Ouellet mettra sur pied une Assemblée constituante. Elle représentera les Québécois de tous les milieux et de toutes les régions, incluant les représentants de la communauté anglophone, et aura pour mission d’élaborer la Constitution définitive de la République du Québec. Elle tiendra aussi compte des discussions à établir avec les Premières nations du Québec et les Inuit.
Le gouvernement du Parti Québécois, sous la direction de Martine Ouellet, engagera rapidement les discussions avec le gouvernement canadien sur le partage des actifs et des passifs, pour assurer un transfert ordonné des administrations publiques, pour la continuité des relations commerciales et pour le maintien des relations amicales entre les deux États.
« Avec ce plan, nous nous donnons les moyens de réaliser concrètement l’indépendance et de mettre en place les fondements démocratiques et légaux de la République du Québec. Avec ce plan, nous nous donnons les moyens de nos ambitions ! », a conclu Martine Ouellet.

Martine Ouellet investira 450 M $ en culture et en communications
Montréal, le mardi 5 juillet 2016 – Martine Ouellet, députée de Vachon et candidate à la direction du Parti Québécois, accompagnée des artistes Marie-Anne Alepin, Sylvie Legault et Denis Trudel, a présenté aujourd’hui ses propositions en culture qui s’appuient sur un investissement majeur de 450 millions $ sur cinq ans.
Un investissement gagnant
Dès la première année du gouvernement Ouellet, le milieu culturel québécois verra les investissements en culture augmenter de 90 millions $, pour un total de 450 millions $ sur 5 ans.
« La culture, c’est l’âme d’un peuple et je compte soutenir nos créateurs, nos auteurs, pour une plus grande diversité créative au Québec et ce, dans toutes nos régions. Avec un investissement de 450 M$ sur cinq ans, la culture québécoise et nos artistes pourront rayonner encore davantage, tant sur la scène nationale qu’internationale. La culture est l’un des trois secteurs les plus créateurs d’emplois et donc un investissement très rentable, surtout avec un tel bassin de créateurs ! », a déclaré la candidate.
Arrimer nouvelles technologies et équité
La multiplication des plateformes de diffusion dans l’industrie culturelle a grandement affecté les revenus que les artistes tirent de leur art. Par exemple, un artiste québécois ne touche que 10,2 cents en redevances pour chaque 1000 écoutes sur le logiciel d’écoute libre Spotify. Il importe donc de se pencher sur cette problématique.
« Il ne faut pas que les nouvelles technologies soient synonymes d’appauvrissement de nos créateurs. Elles augmentent notre capacité de diffuser l’art et la culture, mais il faut trouver une façon de s’adapter afin de garantir un retour équitable aux artistes. Je m’engage à trouver les solutions appropriées en travaillant de concert avec tous les intervenants concernés par la question des redevances. Dans un Québec indépendant, on aura tous les leviers pour intervenir face à cette situation préoccupante et en constant changement », a affirmé la candidate.
TQI, réseau panquébécois d’information régionale
Martine Ouellet compte aussi créer Télé-Québec Information, une chaîne québécoise d’information en continue, ouverte sur le monde et alimentée par des bureaux régionaux. Une plateforme web viendrait s’ajouter en support à TQI. À Télé-Québec, elle compte aussi ajouter un bulletin quotidien d’information.
« En créant Télé-Québec Information, nous aurions accès à un réseau panquébécois d’information régionale en continu. Cela donnerait aux Québécois des informations de toutes les régions. Afin d’être ouvert sur le monde, nous comptons doter TQI d’une structure lui permettant de partager des contenus avec les services de médias étrangers », a soutenu Martine Ouellet.
Par ailleurs, lorsque le Québec sera indépendant, Télé-Québec serait intégré à la portion québécoise du financement et de l’expertise de Radio-Canada.
Des mesures diversifiées et ciblées pour tous nos artistes
Martine Ouellet propose aussi les mesures suivantes, qui visent plusieurs acteurs milieux de notre vie culturelle :
- Investir dans de nouveaux concours pour la relève musicale tels que Secondaire en spectacle, Cégeps en spectacle, le Concours musical international de Montréal, le Festival international de la chanson de Granby et Ma première place des arts.;
- Augmenter le nombre de sorties artistiques pour les élèves du primaire et du secondaire. En plus d’être bénéfique pour la jeunesse, cette proposition engendre une plus grande diversité artistique en région et elle crée des emplois pour les artistes ;
- Créer des bourses de déplacement et d’hébergement pour nos artistes, en collaboration avec nos délégations et nos futures ambassades ;
- Soutenir les créateurs directement en augmentant les bourses aux artistes et aux écrivains du Conseil des lettres et des arts du Québec (CALQ) ;
- Augmenter la diffusion de nouveaux films d’auteur et de documentaires québécois à Télé-Québec. Il est d’une importance capitale d’encourager les cinéastes du Québec à continuer leur travail essentiel de création. Grâce à eux, le Québec rayonne dans le monde.
- Soutenir l’achat de livres québécois dans les écoles primaires et secondaires. Cela permettrait d’ajouter 200 000 nouveaux livres dans nos écoles et ainsi d’appuyer nos auteurs et l’ensemble du milieu littéraire.
« On a une culture diversifiée, vivante et forte au Québec. On a qu’à penser à Robert Lepage, Xavier Dolan, Dany Laferrière, Yannick Nézet-Séguin, Céline Dion, le Cirque du Soleil et tous les autres. Il faut faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que les artistes québécois continuent de rayonner chez nous et partout à travers le monde ! », a conclu Martine Ouellet.

Plan Ouellet 2018 : Pour la victoire des indépendantistes
Québec, le jeudi 30 juin 2016 : Martine Ouellet, députée de Vachon et candidate à la direction du Parti Québécois, accompagnée de Maude-Amélie Verville, présidente du Parti Québécois de La Peltrie, Araceli Fraga, présidente du Parti Québécois de Louis-Hébert, de France Salvaille, militante aux OUI-Québec Capitale-Nationale, et de Philippe Lavoie, conseiller aux communications au CRJPQ Capitale-Nationale, a présenté aujourd’hui son plan d’action préélectoral 2016-2018 devant l’Assemblée nationale.
Ça commence maintenant !
Le Plan Ouellet 2018 se développe sur trois axes : mobiliser le Parti Québécois, soutenir la convergence des indépendantistes et consulter la population sur le projet de pays. En somme, c’est une série d’engagements constituant la route de la victoire des indépendantistes à l’élection d’octobre 2018. « Qu’on le veuille ou non, la prochaine campagne électorale portera sur l’indépendance du Québec. On doit se préparer. Avec ce plan, on sera prêt à livrer et à remporter une campagne qui portera sur l’indépendance, tant au niveau de la mobilisation que du contenu. Si nous aspirons à une victoire à la prochaine élection et si nous voulons réaliser l’indépendance du Québec, on doit commencer dès maintenant ! », a déclaré Martine Ouellet.
« Nous avons tout un travail de mobilisation et de pédagogie à faire. Nous devons inspirer de nouveau la confiance et la fierté, tout en étant à l’écoute des préoccupations des gens. C’est exactement ça que le Plan Ouellet 2018 apporte », a ajouté la candidate.
Se donner les moyens de nos ambitions
Pour faire une mobilisation efficace, les indépendantistes doivent se donner les moyens de leurs ambitions. Le Parti Québécois de Martine Ouellet mettra donc des outils d’information à la disposition des militants, par exemple, les 50+1 réponses pour l’indépendance.
« Il faut vulgariser ce que sera l’indépendance et ce que ça impliquera dans le quotidien des gens. Qu’est-ce qui va arriver avec la monnaie? Avec les pensions? Avec l’armée? Avec les frontières? Avec l’assurance-emploi? Qu’est-ce qu’on a à y gagner? L’objectif est de faire en sorte que tout soit compréhensible, dès le premier coup d’œil. Il faut parler à tout le monde, pas juste aux initiés. D’ailleurs, non seulement il sera produit en français, mais aussi en plusieurs autres langues ! », a affirmé la députée.
La candidate s’engage aussi à soutenir solidement la convergence des indépendantistes en participant de façon proactive à la table des OUI-Québec. De plus, avec Martine Ouellet comme chef du Parti Québécois, le parti s’engagera dans un dialogue social avec l’ensemble de la population. Il consacrera les ressources nécessaires à l’organisation d’événements populaires et intégrera dans sa plateforme de 2018 les principaux consensus résultants de cette consultation.
Renverser le fardeau de la preuve
Sous la direction de Martine Ouellet, le Parti Québécois illustrera en quoi les décisions du fédéral nuisent aux Québécois. Les indépendantistes doivent absolument travailler ensemble, à tous les paliers, pour démontrer concrètement en quoi le système canadien contraint et limite le Québec. « En unissant nos voix, nous pourrons faire une critique sévère du gouvernement libéral, mais aussi des conséquences du régime canadien pour les Québécois ! », a déclaré la candidate.
Un plan jusqu’à l’indépendance
Martine Ouellet présentera prochainement son plan suivant la victoire électorale de 2018 pour convaincre une majorité de Québécois de réaliser l’indépendance du Québec à l’intérieur de ce mandat.
Le document complet:
Le Québec mérite mieux que le marketing libéral
« Faire entrer les transports du Québec au 21e siècle est un objectif réaliste et atteignable. Ce n’est qu’une question de volonté politique ! »
– Martine Ouellet
Longueuil, le 22 juin 2016 – Dans la foulée du 29e symposium international de la voiture électrique, qui se tient cette semaine à Montréal, Philippe Couillard a annoncé ce lundi qu’il compléterait un corridor de recharge pour véhicules électriques sur l’autoroute 20. Pour Martine Ouellet et son équipe, cette mesure est insuffisante et démontre le réel manque de volonté politique du PLQ d’amener un plan à la hauteur des capacités du Québec en termes de développement économique. « Le Québec doit faire plus et exploiter toute son expertise. C’est tout un potentiel que nous avons et il est encore très peu entrepris. Nous avons des connaissances très enviées en matière de composantes électriques. Il faut continuer de les développer et d’encourager les innovations réalisées ici », a déclaré Martine Ouellet.
La députée a également rappelé que plusieurs projets innovants et très prometteurs, tel que le projet Nomade, de l’Institut du véhicule innovant, ou celui du monorail électrique qui relirait les principales villes du Québec qu’elle a mis de l’avant alors qu’elle était ministre. Depuis, ils ont été abandonnés par le PLQ. « Le sort que réserve Philippe Couillard et son gouvernement aux projets structurants d’électrification des transports ne fait qu’illustrer le manque d’intérêt flagrant dans ce dossier. Déjà, au début du mois de juin, les libéraux de Couillard ont avoué qu’ils rateraient leur propre cible de 100 000 voitures électriques en 2020. Pour le PLQ, l’électrification des transports n’est pas une vision d’avenir, mais seulement du marketing politique », a affirmé la candidate.
Le Québec peut devenir un leader mondial en matière de diminution des émissions de gaz à effets de serre (GES) et l’électrification des transports est une étape incontournable à la réalisation de ce projet. En référence à son plan de développement économique intelligent Climat Québec 2030, Martine Ouellet et son équipe s’engagent à investir pour permettre l’électrification de 1 000 000 de voitures, de 150 000 camions légers, de 8 000 autobus scolaires et de plus de 3 000 autobus municipaux. Cet objectif, qui peut paraître à première vue comme étant très audacieux, est tout à fait réaliste. Le Québec possède tous les atouts nécessaires.
Le gouvernement Ouellet investira donc 4 milliards dans ce programme qui créera 25 000 emplois.
« Pour amener le Québec à devenir un exemple mondial en matière de lutte au réchauffement climatique, et par le fait même, à développer son économie, il faut avoir de la vision et du leadership. Malheureusement, Philippe Couillard nous a encore démontré cette semaine qu’il ne possède aucune de ces qualités », a déclaré la candidate à la direction du Parti Québécois.
Au Québec, nous avons tout à notre disposition pour réussir un développement d’envergure en matière d’électrification des transports. Nous sommes privilégiés par le fait que nous pouvons compter sur l’appui de plusieurs éléments clés, tels qu’énumérés dans le plan Climat Québec 2030, nous bénéficions de centres de recherches plus que performants, d’une industrie manufacturière de composantes électriques en émergence, d’une industrie de matériel de transport bien établie (Bombardier Transport à Saint-Bruno, Paccar à Ste-Thérèse, BRP à Valcourt, Nova Bus à Saint-Eustache et Autobus Lion à Saint-Jérôme), nous fabriquons des bornes de recharge (AddÉnergie à Québec et à Shawinigan, Gentec à Québec), nous produisons un des moteurs électriques les plus performants au monde chez TM4 à Boucherville et nous fabriquons également des batteries électriques chez Bathium, aussi à Boucherville.
Le Québec a de l’énergie renouvelable en abondance et à un prix compétitif. Le sol québécois contient du lithium et des terres rares, éléments essentiels pour la production des batteries. Il est évident pour l’aspirante chef du Parti Québécois « que tous les ingrédients de la recette qui mènera le Québec à se démarquer en tant que référant mondial en électrification des transports est à portée de mains, il ne s’agit que d’oser pour réussir. Pour y arriver, le Québec a besoin de tous ses moyens financiers, de toutes ses représentations pour le commerce international et ses outils réglementaires et législatifs. Le Québec doit devenir indépendant ! »
Accueil des nouveaux arrivants : La société québécoise doit changer de paradigme
« Parce que la construction du pays du Québec doit se faire avec la contribution des nouveaux Québécois »
– Martine Ouellet
Saint-Hubert, le 17 juin 2016 – La candidate à la course à la direction du Parti Québécois et députée de Vachon, Martine Ouellet, souhaite grandement améliorer les mesures d’accueil qu’offre le gouvernement du Québec aux nouveaux arrivants. Dès son élection à la tête du gouvernement, elle entreprendra une série de mesures visant à faciliter la participation des immigrants à la collectivité, telles que la reconnaissance des diplômes et la remise en place des Centres d’orientation et de formation des immigrants (COFI). De plus, un gouvernement Ouellet initiera un protocole d’accueil qui débutera avant même l’établissement des nouveaux arrivants en sol québécois.
« S’assurer de la qualité du soutien que l’on offre aux nouveaux Québécois et ce, jusqu’à ce qu’ils soient pleinement établis, correspond à enrichir l’ensemble de la société Québécoise », a déclaré la candidate.
En effet, Martine Ouellet propose que des moyens soient mis à la disposition des nouveaux Québécois avant leur aménagement au Québec. Elle soutient que des démarches comme le démarrage de l’enseignement du français ou l’apprentissage de l’histoire du Québec sont des vecteurs incontournables pour le développement du sentiment d’appartenance à notre société. Les différents bureaux et les délégations du Québec à l’international seront chargés de la responsabilité de l’accueil préalable. « Plus tôt ces ressources seront disponibles à l’intérieur du processus d’accueil, mieux les nouveaux arrivants seront outillés pour participer à l’élaboration du pays du Québec », a affirmé Madame Ouellet. Une fois arrivés à leur nouvelle terre d’adoption, les nouveaux Québécois auront accès aux ressources offertes par les COFI.
Avant leur abolition en 2000, les COFI agissaient comme un élément d’accueil primordial, car ils étaient souvent le premier point de contact permettant aux nouveaux arrivants de se familiariser avec le français. Ils leur permettaient aussi de découvrir et de comprendre mieux la culture québécoise et ses particularités. Les participants aux COFI bénéficieront d’une allocation adaptée à leurs besoins pour la durée du programme. « Ce que je présente aujourd’hui aux Québécois, c’est une nouvelle façon de percevoir tout le dossier de l’accueil des nouveaux arrivants. Je crois qu’en tant que société, il faut cesser d’attribuer tout le fardeau aux individus et donner davantage de devoir à la société d’accueil. Comme le disait Gérald Godin : »Nous devons former avec les communautés culturelles un monde nouveau, une société modèle, meilleure, libre, ouverte et accueillante. »
Agir dès maintenant pour la reconnaissance internationale d’un Québec indépendant
Québec, le 7 juin 2016 : « Un de mes premiers gestes en tant que chef du Parti Québécois sera de réactiver tous nos réseaux au plan international, leur insuffler un nouveau dynamisme et les inviter à se multiplier pour propager le message que le Québec est une nation, qu’il a comme peuple un droit inaliénable à l’auto-détermination et qu’il aspire à devenir un pays indépendant. Je n’attendrai pas que nous formions le gouvernement avant d’agir. Je compte entreprendre ce vaste déploiement dès mon élection en tant que chef », a déclaré Martine Ouellet, candidate à la direction du Parti Québécois.
Pour ce vaste déploiement en vue de la réactualisation de la question québécoise sur la scène internationale, Martine Ouellet mettra à contribution le réseau de contacts développé au cours des années par le Parti Québécois.
Elle lancera également un appel aux indépendantistes de la société civile, ayant des liens avec l’étranger, afin qu’ils interviennent auprès des chancelleries et des administrations étrangères, ainsi qu’auprès de toutes les associations, groupes et personnalités amis du Québec, pour la reconnaissance du peuple québécois et de sa quête émancipatrice.
« Une fois élue Première ministre, mon gouvernement transformera les bureaux du Québec à l’étranger situés dans les principaux endroits stratégiques en délégations générales du Québec dans les principales capitales. Elles auront pour mission, bien sûr, de continuer à représenter les intérêts du Québec à l’étranger, mais aussi de préparer le terrain pour la reconnaissance par la communauté internationale de la proclamation d’indépendance du Québec. Ces délégations générales du Québec formeront la base du futur réseau d’ambassades d’un Québec souverain », de préciser Madame Ouellet.
« La politique étrangère et les traités internationaux sont fondamentaux pour les destinées d’un peuple, avec leurs incidences majeures aux plans économique, social et culturel. Dans le cas actuel, toute cette sphère est votée et adoptée par le Canada, alors qu’il serait plus que bénéfique pour le Québec d’entreprendre lui-même ses propres intérêts. Le Québec possède toutes les qualités pour se développer un rayonnement plus qu’enviable auprès des autres nations et ce potentiel ne cherche qu’a être entrepris », de conclure la candidate à la chefferie.
Martine Ouellet est la candidate la mieux positionnée pour poursuivre l’héritage de PKP

Crédit photo: René Obregon-Ida
Saint-Hubert, le lundi 30 mai 2016 – Martine Ouellet, candidate à la direction du Parti Québécois, s’engage à réaliser plusieurs démarches entamées par l’ex-chef du Parti Québécois, Monsieur Pierre Karl Péladeau. Martine Ouellet est la candidate la mieux positionnée pour réaliser le travail débuté par l’ancien chef du PQ. Elle a le discours le plus décomplexé sur l’indépendance, favorisant le plus la création d’emploi et l’économie du Québec, supportant le plus l’approche « terrain » et le renouveau au sein du parti.
Le parti de l’économie
« Le Parti Québécois de Pierre Karl Péladeau a retrouvé son statut de parti de l’économie. Il a défendu bec et ongles les sièges sociaux des entreprises québécoises vendues à des intérêts étrangers devant l’applaventrisme de Philippe Couillard qui ne comprend rien du tout à l’économie du Québec. Comme Pierre Karl, je défendrai la création d’emplois, les achats locaux, les sièges sociaux et favoriser le développement des PME et des grandes entreprises du Québec ! », a affirmé Martine Ouellet.
Reconnecter le parti sur le terrain
La candidate à la chefferie du Parti Québécois entend aussi perpétuer la réforme du parti par le travail de terrain fait par l’ancien chef du PQ. Elle prend notamment l’engagement de favoriser la conciliation travail terrain / Assemblée nationale amorcée par Monsieur Péladeau et l’organisation d’assemblees citoyennes, donner davantage d’outils à l’École de formation du Parti Québécois, donner plus de pouvoirs aux exécutifs de circonscription et de région. Finalement, la candidate s’engage à perpétuer la formule des « agents terrain » en remplacement des « agents de liaison ».
Rassembler autour du pays
Martine Ouellet souhaite, exactement comme le souhaitait l’ex-chef, que l’indépendance soit assumée jusqu’au bout et qu’elle soit réalisée le plus rapidement possible. Elle s’engage clairement à réaliser l’indépendance dans un premier mandat d’un gouvernement du Parti Québécois, puisque cet engagement est la stratégie la plus efficace pour rassembler l’ensemble des acteurs indépendantistes et apprendre dès maintenant à travailler ensemble en vue de l’élection de 2018. Tout comme Pierre Karl Péladeau, la candidate croit que la convergence peut et doit se faire sur l’indépendance.
L’indépendance d’abord!
« C’est simple, tant Option nationale que Québec Solidaire réclament un engagement clair à réaliser l’indépendance dans un premier mandat. C’est la clé de la convergence indépendantiste et pour moi, ça doit commencer dès maintenant. Un grand changement que Pierre Karl a amené au Parti Québécois, c’est d’affirmer que nous n’avons plus le monopole de l’indépendance et que nous devons respecter l’autonomie des autres partis et de tous les organismes de la société civile », a affirmé Martine Ouellet.
« Vous savez, j’ai débuté au Parti Québécois à l’époque de Monsieur Parizeau. Je pense tout comme lui que ce qui tient les indépendantistes ensemble, qu’ils viennent de tous les horizons, c’est l’indépendance. Les députés, les membres et la population ont des attentes envers la prochaine chef du Parti Québécois et je crois que c’est essentiel de faire connaitre clairement nos intentions », a déclaré Martine Ouellet.
Au-delà du Flushgate de Montréal
Décidément, le fameux Flushgate de Montréal a fait couler beaucoup d’eau… mais au-delà de la crise d’image que Denis Coderre a dû gérer et de la joute partisane de Stephen Harper, nous devons passer à l’action dès maintenant pour éviter que le Québec rejoue dans le même film.
L’épisode des eaux usées de Montréal aura au moins permis de conscientiser les Québécois sur ce problème qui traîne depuis plusieurs années dans l’ensemble du Québec. L’une des raisons, c’est qu’investir dans une route a un impact beaucoup plus visible pour les citoyens que lorsque l’on investit dans un égout caché sous terre. Pas facile pour un politicien de couper un ruban dans un égout !
Un déversement de 8 milliards de litres d’eaux usées est spectaculaire et très polluant.
Cependant, à chaque année, la même quantité est déversée par la ville de Montréal lors de multiples déversements. Ces déversements ont lieu principalement lors des grandes pluies, donc ils sont plus dilués et moins polluants. Ils surviennent puisque les installations ne sont pas en mesure de traiter tout le volume lors de fortes pluies, ce qui oblige les municipalités à rejeter les surplus directement dans les cours d’eau, sans aucun traitement.
Pour cesser cette pollution à Montréal comme partout au Québec, l’heure est au réinvestissement dans des ouvrages de rétention, ce qui permettrait d’emmagasiner l’eau lors des grandes pluies pour ensuite la faire traiter par les usines existantes.
Sommes-nous en 2015 ?
Abordons la question dans son ensemble pour le Québec. L’enjeu des eaux usées ne date pas d’hier, il faut remonter à 1978 pour retracer l’origine du Programme d’assainissement des eaux du Québec (PAEQ) géré par la Société québécoise d’assainissement des eaux (SQAE) qui a permis la mise en place d’infrastructures d’assainissement dans presque tout le Québec.
Le SQAE avait pour mission de fournir aux municipalités des services de gestion et de financement appropriés afin qu’elles puissent se donner des équipements d’assainissement des eaux usées de qualité, au meilleur coût possible, et ce, dans l’intérêt de leur population. Ces actions gouvernementales avaient permis de développer une expertise publique exceptionnelle en gestion des eaux usées. Expertise publique que nous avons perdue avec l’abolition de la SQAE au cours des dernières années.
Aujourd’hui, grâce à ces initiatives du gouvernement Lévesque, la presque totalité des municipalités possède un système d’assainissement des eaux usées. Malheureusement, il existe encore quelques petites municipalités qui n’ont pas d’usine de traitement des eaux usées et dont les égouts vont directement dans les cours d’eau.
Ces petits villages n’ont pas les moyens de financer une usine d’assainissement.
Exceptionnellement, le gouvernement du Québec devrait fournir l’argent nécessaire afin qu’elles puissent avoir un traitement des eaux usées et ainsi éviter les déversements dans la nature.
Dans le meilleur des mondes, toutes nos usines comporteraient un traitement d’assainissement avancé. Cependant, le traitement des eaux n’est pas égal partout. Une majorité de municipalités se contente d’un traitement primaire avant de rejeter le tout dans nos lacs et nos cours d’eau. Ce traitement permet d’enlever les déchets solides de plus de deux centimètres, de décanter les matières en suspension dans l’eau et une certaine déphosphoration. Les bactéries et les médicaments sont donc directement rejetés dans l’eau.
Vers un programme panquébécois de désinfection
La prochaine étape pour le Québec est d’ajouter la désinfection. Grâce à elle, les virus, les bactéries et divers produits, comme les produits pharmaceutiques, ne seront plus rejetés dans la nature.
Depuis 2007, la ville de Montréal s’est engagée à faire de la désinfection. Le projet est retardé année après année. En date d’aujourd’hui, la désinfection est prévue pour 2018.
Il commence à être urgent que Montréal désinfecte son eau. Il faudrait également que l’ensemble des municipalités du Québec suive le pas.
Pour se faire, un vaste programme d’infrastructures de désinfection pour les municipalités d’un milliard $ sur 10 ans devrait être mis en place. En plus de mieux protéger notre environnement, cette initiative permettrait de créer environ 10 000 emplois dans toutes les régions du Québec pour la construction des infrastructures.
Nous pourrions profiter de la mise en place de ce programme afin de recréer l’expertise publique perdue avec la disparition de la SQAE. Une nouvelle Société québécoise des eaux (SQE) serait chargée de gérer le programme ainsi que de fournir une expertise aux municipalités pour l’ensemble des volets associés à la gestion de l’eau au Québec.
La préparation des appels d’offres, la gestion des contrats et le suivi seraient assurés par la SQE, ce qui permettrait à l’ensemble des municipalités d’avoir un service de qualité.
La construction serait assurée par l’entreprise privée permettant la création d’emplois dans tout le Québec.
Avec la nouvelle Société québécoise des eaux, le Québec serait à l’avant-garde pour améliorer la santé publique, recréer l’expertise de l’État québécois et, voyons encore plus loin, exporter cette expertise publique partout dans le monde !
Également publié dans les versions papier et électronique de L’Aut’Journal.