
Martine Ouellet dépose son projet de loi sur l’utilisation des textiles recyclés dans le rembourrage
La députée à l’Assemblée nationale Martine Ouellet a déposé aujourd’hui un projet de loi (no 1095) permettant l’utilisation de textiles recyclés pour le rembourrage, modifiant ainsi l’actuelle loi qui date des années 50. Le dépôt s’est fait en présence de Stéphane Guérard, directeur général de Certex, une compagnie d’économie sociale qui valorise les textiles et intègre des personnes handicapées en emploi.
« Un projet de loi tout simple qui aura un impact important, tant du côté de l’environnement que de celui de la création d’emploi» , a expliqué Martine Ouellet. « J’ai été la première étonnée d’apprendre que le Québec était encore aujourd’hui, un des seuls endroits au monde où on ne pouvait pas utiliser des fibres textiles recyclées pour le rembourrage! Imaginez tout ce gaspillage et ces coûts environnementaux! Quand on pense qu’un kilo de polyester nécessite un kilo et demi de pétrole pour le produire, il est inacceptable que le tout finisse dans un site d’enfouissement! »
Stéphane Guérard s’est quant à lui réjoui de voir cet obstacle à la création d’une filière de recyclage des textiles être sur le point de disparaître : « Chaque année, ce sont 200 000 tonnes de fibres textiles qui s’en vont dans les sites d’enfouissement, dont une forte majorité vont mettre jusqu’à 400 ans à se décomposer. Il s’agit de la filière la plus polluante au monde puisqu’environ 75 % des contenus de fibres sont synthétiques. L’utilisation des fibres recyclées pourrait trouver un débouché intéressant dans le rembourrage. »
Il est donc important d’agir afin de donner au Québec les moyens d’agir efficacement en matière de recyclage des fibres textiles. Martine Ouellet entend poursuivre la discussion avec la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et responsable de la Loi sur le rembourrage, Dominique Anglade à ce sujet. «Elle a manifesté son ouverture à étudier et adopter le projet de loi avant le déclenchement de l’élection. Elle peut compter sur toute ma collaboration. C’est un projet relativement simple à adopter, mais qui aura un impact important sur l’environnement et le développement économique de toute une industrie», a conclu la députée.

Martine Ouellet fait adopter une motion unanime à l’Assemblée nationale pour la libération de Raïf Badawi
La députée à l’Assemblée nationale et chef du Bloc Québécois, Martine Ouellet, a déposé aujourd’hui une motion afin que l’Assemblée nationale demande au gouvernement canadien de continuer à faire pression sur les autorités du Royaume d’Arabie saoudite afin d’obtenir la libération de M. Raif Badawi et sa réunification avec sa famille. La motion a été adoptée unanimement.
« Récemment, on apprenait que M. Badawi figurerait sur la liste de pardon de l’Arabie saoudite. C’est le moment pour Justin Trudeau de passer de la parole aux actes : donner la citoyenneté canadienne à M. Badawi et le ramener ici. Les voix se font entendre de toutes parts pour que le premier ministre agisse. Le Québec, comme province, est limité et ne peut rien faire de plus! Tant que le Québec sera une province à l’intérieur du Canada, c’est au Canada d’agir» a lancé Martine Ouellet.
Voici la motion présentée par Martine Ouellet :
Que l’Assemblée nationale rappelle que le prisonnier politique Raif Badawi est emprisonné depuis juin 2012, suite à une condamnation à 10 ans de détention, à 1000 coups de fouet et à une amende, qu’il a reçu 50 coups de fouet;
Qu’elle rappelle que le Gouvernement du Québec a tout fait ce qui était en son pouvoir pour aider Raif Badawi : en juin 2015, un certificat de sélection du Québec pour motif humanitaire a été émis au nom de Raïf Badawi et qu’elle a adopté, en février 2015 et en octobre 2016, une motion unanime demandant entres autres «aux gouvernements du Québec et du Canada de faire tout en leur pouvoir pour obtenir la libération de R. Badawi et lui permettre de rejoindre sa famille»;
Que l’Assemblée nationale demande au Gouvernement du Canada de continuer à faire pression sur les autorités du Royaume d’Arabie saoudite afin d’obtenir la libération de M. Raif Badawi et sa réunification avec sa famille.
«La balle est dans le camp du Canada depuis le début. En mai 2015, Justin Trudeau, alors chef du parti libéral du Canada, interpellait directement le premier ministre Harper sur Twitter au sujet de M. Badawi. Il réclamait une action immédiate du prisonnier politique, en signant son message de #LibérezRaïf. En décembre 2015, une fois élu premier ministre, il réitérait sa ‘’volonté indéfectible’’ de régler le cas de Raif Badawi. Près de trois ans plus tard, il n’a rien fait de concret et Raïf Badawi est toujours emprisonné loin de son épouse et de ses trois enfants. Pire encore, l’ex-ministre des Affaires étrangères Stéphane Dion a refusé d’accorder la citoyenneté à Badawi en prétextant que ça n’aiderait pas à le faire libérer. C’est la responsabilité du gouvernement canadien de le ramener en vie auprès de sa famille qui a choisi de s’établir ici, à Sherbrooke», a conclu Martine Ouellet.

Surtaxe sur le bois d’œuvre exporté aux États-Unis : un coup de poing économique illégitime
À la suite de la confirmation, plus tôt aujourd’hui, du Département du commerce américain (DOC) de l’imposition de droits compensateurs sur le bois d’œuvre canadien exporté aux États-Unis, la chef du Bloc Québécois et députée de Vachon à l’Assemblée nationale, Martine Ouellet, dénonce l’inaction du gouvernement de Justin Trudeau dans ce dossier.
« Le gouvernement de Justin Trudeau reste les bras croisés suite à la récidive américaine dans le dossier du bois d’œuvre. C’est un véritable coup de poing économique que reçoivent les forestières québécoises avec la surtaxe de 20 % totalement injustifiée. Malgré les demandes répétées du Québec, il n’y aucune annonce aujourd’hui du gouvernement canadien pour soutenir économiquement les 60 000 emplois dans toutes les régions », explique-t-elle.
Il s’agit de la cinquième crise du bois d’œuvre entre le Canada et les États-Unis. L’industrie forestière québécoise se retrouve de nouveau coincée entre les attaques injustifiées du gouvernement américain et l’inertie du gouvernement canadien.
« Que fera Justin Trudeau à part ‘’dénoncer vigoureusement’’ ? Aller devant les tribunaux, comme il a proposé ? poursuit Martine Ouellet. Il a la mémoire courte… Ça fait 30 ans que le Canada s’obstine avec son voisin américain devant les tribunaux. Oui, le Canada a toujours gagné, mais ça n’a jamais rien changé ! Ce sont des récidivistes dans ce dossier. »
Encore l’Ouest ?
Les forestières du Québec sont plus que jamais fragilisées. Le gouvernement du Canada fait des efforts importants pour développer le marché du bois d’œuvre avec la Chine. L’appétit des Chinois pour le 2 X 4, c’est bien beau, mais ce marché bénéficie à la Colombie-Britannique et non aux entreprises québécoises.
« En rapatriant nos 50 milliards d’impôts et nos négociations internationales, le Québec aura les moyens de faire face aux attaques illégitimes du bois d’œuvre américain », explique-t-elle.

Gestion de l’offre : Martine Ouellet prend les devants !
>>Cliquez ici pour signer la pétition<<
La chef du Bloc Québécois et députée à l’Assemblée nationale a tenu un point de presse ce matin au sujet des propos tenus par le président américain Donald Trump concernant l’industrie laitière. Elle était accompagnée des députés Simon Marcil et Xavier Barsalou-Duval, respectivement porte-parole en matière d’agriculture et chef parlementaire.
« Pas question de rester les bras croisés en attendant de voir quand et comment s’articuleront les discussions de renégociation de l’ALÉNA, particulièrement pour le lait et la gestion de l’offre », a expliqué Martine Ouellet. « J’ai déjà fait part de l’importance pour le gouvernement du Québec d’exprimer clairement sa volonté à propos de l’agriculture et de la gestion de l’offre dans l’ALÉNA. Avec les propos tenus par le président Donald Trump au sujet de l’industrie laitière, il est important de rétablir les faits. »
Pour sa part, Simon Marcil a rappelé l’offre de compensation nettement insuffisante faite par le gouvernement Trudeau dans le cadre de l’entente de libre-échange avec l’Europe. « C’est un bon exemple de ‘’ l’approche Trudeau’’ : quand il s’agit de soutenir le Canada anglais, les fonds semblent illimités, mais pour le Québec, on offre des miettes. Si le passé est garant de l’avenir, c’est encore le Québec qui va en payer le prix. »
Xavier Barsalou-Duval a, quant à lui, souligné : « Le Bloc a depuis longtemps choisi son camp, le camp des régions et des entreprises familiales de chez nous. On s’est engagé aux côtés de nos producteurs laitiers et fromagers, à chaque fois qu’on en a eu l’occasion, sans relâche et sans réserve. On ne lâchera certainement pas à la veille de la réouverture de l’ALÉNA ! »
Rencontre souhaitée avec l’Ambassade américaine
Martine Ouellet a demandé une rencontre officielle avec l’Ambassade américaine afin de rétablir les faits dans la foulée des déclarations intempestives du président américain Donald Trump.
« Le Canada importe de 8 % à 10 % de sa consommation de produits laitiers, alors que les États-Unis n’en importent que 2 %. En fait, l’industrie laitière québécoise et canadienne sont moins protectionnistes que celle des États-Unis », a -t-elle lancé.
La production laitière québécoise est un rouage important de l’économie dans l’ensemble des régions du Québec. Au Canada, 37 % des recettes découlant de la production laitière proviennent du Québec, ce qui en fait la principale province productrice de lait au Canada.
Pétition pour le maintien de notre industrie laitière et de la gestion de l’offre
En plus de la démarche auprès de l’ambassade américaine, le Bloc Québécois met en ligne une pétition afin d’exiger des gouvernements du Canada et du Québec de protéger le lait québécois en s’assurant que la clause de gestion de l’offre soit non négociable lors de la réouverture de l’ALÉNA.
« Nos fermes québécoises sont de type familial. Les fermes américaines sont beaucoup plus grosses, plus industrielles. Ce n’est pas ce que l’on souhaite pour le Québec. Le maintien de la gestion de l’offre est donc crucial pour notre industrie laitière », a conclu Martine Ouellet.
La pétition est en ligne à l’adresse suivante: http://www.blocquebecois.org/le-maintien-de-la-gestion-de-l-offre-c-est-non-negociable/ De plus, si vous souhaitez transmettre des commentaires ou des questions à l’Ambassade américaine, un espace est prévu à cet effet.

Le ministre Lessard abandonne la ligne jaune
Longueuil, Lundi 3 avril 2017 – Dans le budget Leitão déposé le 28 mars dernier, le ministre Lessard a abandonné le projet de prolongement de la ligne jaune, projet important pour les citoyens de la Rive-Sud. La députée à Saint-Hubert, Mme Martine Ouellet a questionné le ministre Lessard lors des crédits provisoires, vendredi le 29 mars, pour savoir si le prolongement de la ligne jaune était toujours à l’étude. « Les mots lignes jaunes ne sont mentionnés nulle part dans le budget. Le ministre Lessard a confirmé que l’allongement de la ligne jaune n’est plus à l’étude. Les libéraux ont laissé tomber les usagers de la Rive-Sud » ajoute Mme Ouellet. Selon les données de 2013, 67 000 personnes par jours utilisent la ligne jaune pour transiter entre la Rive-Sud et Montréal.
Un financement non renouvelé – Déjà, en 2000, le ministère des Transports de l’époque concluait que le prolongement de la ligne 4 (jaune) en passant par le cégep Édouard-Montpetit permettrait un désengorgement des ponts sur les heures de pointe dans le plan de gestion des déplacements de la région métropolitaine de Montréal. En 2009, les maires de Montréal, Laval et Longueuil ont signé un protocole d’entente où le prolongement de la ligne jaune était jugé comme prioritaire. « Ça fait plus de 15 ans qu’on en parle, 38,8 millions de dollars avaient été budgétés par le gouvernement du Parti Québécois pour le Bureau de projet des prolongements du métro des lignes bleu et jaune. Le gouvernement libéral, à l’inverse, a laissé tomber la ligne jaune, c’est décevant pour les citoyens de Longueuil et des environs», a conclu la députée.

Loi 99 : Justin Trudeau conteste à son tour l’existence juridique du peuple québécois
Ottawa, le 20 mars – aujourd’hui débute la contestation en Cour supérieure du Québec de la Loi 99, c’est-à-dire, la loi portant sur le droit fondamental du Québec de pouvoir décider de son avenir. À la suite d’une question du Bloc Québécois posée à la Chambre des communes aujourd’hui, on a appris que le gouvernement Trudeau refuse de retirer son appui à la contestation de la Loi 99. Il appuie donc la démarche initiée par Stephen Harper contre l’existence juridique du peuple québécois, contre le droit à l’autodétermination des Québécois, et contre la règle démocratique élémentaire du 50%+1.
« C’est une vraie honte de voir que le gouvernement du Canada utilise l’argent des contribuables du Québec pour venir contester une loi québécoise votée en toute légitimité, sans parler de la motion unanime de l’Assemblée nationale du Québec de 2013 qui demandait au gouvernement du Canada de se retirer. Aujourd’hui, Justin Trudeau a raté une belle occasion de se distinguer du gouvernement canadien précédent afin de respecter les institutions du Québec. Il préfère poursuivre une décision du gouvernement de Stephen Harper. Un autre dossier, après le pétrole, où on voit que les gouvernements de Stephen Harper et de Justin Trudeau c’est du pareil au même! », dénonce Martine Ouellet.
« Le gouvernement de Justin Trudeau méprise le droit du peuple québécois à décider de son avenir. Obliger le Québec à défendre un principe élémentaire de démocratie, c’est là que nous a conduits le fédéralisme envahisseur d’Ottawa. Le gouvernement du Canada, sous Stephen Harper, a décidé d’être partie prenante dans ce procès. Le gouvernement de Justin Trudeau vient de confirmer aujourd’hui en réponse à ma question qu’il entendait poursuivre le travail de sape contre la démocratie québécoise », exprime le chef parlementaire du Bloc Québécois, Xavier Barsalou-Duval.
Rappelons que le Bloc Québécois porte actuellement une pétition, parrainée par le député Michel Boudrias, qui demande le retrait du gouvernement du Canada dans la contestation en cour de la Loi 99 et qu’il réaffirme les principes fondamentaux formulés dans la loi.
« Des Québécois de tous les horizons, et pas seulement des indépendantistes, demandent qu’Ottawa ne se mêle pas de ce procès-là. Il y a unanimité à l’Assemblée nationale du Québec sur la question. Le Canada n’en a que faire. Il conteste le droit du Québec de tenir un référendum dont une majorité de 50%+1 serait décisionnelle, un barème pourtant reconnu à l’international, comme dans le cas du Brexit. Le Canada refuse que le gouvernement du Québec tienne sa légitimité du peuple qui habite son territoire pour décider de son avenir. Ensuite, ça veut nous faire accroire qu’Ottawa n’essaie pas d’enfermer le Québec dans le Canada », conclut Xavier Barsalou-Duval.

Caucus du Bloc Québécois – dévoilement de la composition de l’équipe parlementaire
Montréal, le 19 mars 2017 – Martine Ouellet, chef du Bloc Québécois, présente ses nominations pour les postes d’officiers du caucus de l’équipe parlementaire. En effet, après avoir rencontré tous les députés, la nouvelle chef élue du parti est maintenant prête à annoncer qui occupera les différentes fonctions d’officiers au sein du caucus.
Un chef parlementaire
L’action transparlementaire de Martine Ouellet nécessitera qu’elle siège à Québec tout en étant chef du Bloc Québécois , ce qui l’amènera à mener des opérations à Ottawa. C’est en ayant comme objectif de maintenir une représentation forte et constante au parlement d’Ottawa que la chef a décidé d’ajouter la fonction de chef parlementaire à la structure du caucus bloquiste. C’est le député du Bloc Québécois de la circonscription de Pierre-Boucher – Les Patriotes – Verchères, Xavier Barsalou-Duval à qui la chef a attribué sa confiance pour la fonction. Le chef parlementaire aura donc pour fonction de s’occuper des dossiers demandant une intervention immédiate sur la colline. De plus, il s’exprimera au nom de la chef et du parti à Ottawa, autant en chambre que lors de mêlées de presse, par exemple.
« Xavier Barsalou-Duval travaille comme deux – depuis son élection en 2015, il a su se démarquer à travers ses fonctions parlementaires, dans sa circonscription, ainsi que dans ses interventions médiatiques. Je crois sans l’ombre d’un doute que c’est la personne tout indiquée pour me représenter sur la colline d’Ottawa. Xavier a toute ma confiance. Il fera un excellent travail », a déclaré Martine Ouellet.
Leader
Quant à la fonction de leader, la chef a choisi de nommer à cette fonction importante, le député de Joliette, Gabriel Ste-Marie. Le député est particulièrement reconnu pour s’être illustré dans l’exercice de ses dossiers parlementaires. Dans des enjeux tels que la lutte aux paradis fiscaux, les transferts en santé ou la protection des consommateurs, pour ne nommer que ceux-là, le député s’est grandement démarqué. Le leader est chargé de la mise en place d’une stratégie parlementaire et requière une grande connaissance des dossiers pour amener le caucus à réagir rapidement aux enjeux d’actualité. « Ça nous prend quelqu’un de rigoureux et de très impliqué pour ce poste. Le choix de Gabriel s’impose par sa proactivité et son sens de l’analyse», a affirmé Martine Ouellet.
Pour la chef, « Gabriel Ste-Marie s’est distingué par sa forte capacité à livrer des dossiers bien ficelés et à approfondir des enjeux complexes. C’est donc sans hésiter que je lui confie les fonctions de leader, car j’ai confiance qu’il excellera dans cette nouvelle position. Gabriel a la reconnaissance de ses collègues, il travaille très bien ».
Whip
Pour la fonction de whip, le choix de la chef s’est arrêté sur la députée de la circonscription de Manicouagan, Marilène Gill. Cette députée a, en effet, montré un grand leadership, une assiduité et une force de travail, ce qui fait d’elle la personne idéale pour le poste. Le whip coordonne les travaux des députés tant au niveau parlementaire qu’à l’extérieur de la Chambre. Cette fonction nécessite un sens de l’organisation hors du commun.
« Cette députée m’a toujours impressionnée par l’effet d’entrainement qu’elle exerce autour d’elle, par son sens de la diplomatie et par le talent qu’elle a de diriger une équipe dans l’atteinte de ses objectifs. Je crois qu’elle est la personne toute désignée pour assurer ce poste dans l’équipe », exprime Martine Ouellet.
Président du caucus
Finalement, Martine Ouellet proposera à l’équipe parlementaire que Louis Plamondon maintienne ses fonctions de président du caucus. En tant que doyen de la Chambre des communes, sa grande expérience est reconnue par l’ensemble des parlementaires à Ottawa. Il y représente sa circonscription depuis plus de 30 ans. La chef du Bloc Québécois pense qu’il est un atout important pour le Bloc Québécois.
« Louis Plamondon, c’est l’expérience, c’est la mémoire du caucus du Bloc Québécois. À travers vents et marées, notre parti a toujours pu compter sur lui. Ça va donc de soi, pour moi, qu’il poursuive ses fonctions à titre de président du caucus », conclut Martine Ouellet.

Renégociation de l’ALÉNA: le gouvernement du Québec doit se positionner
Renégociation de l’ALÉNA: le gouvernement du Québec doit se positionner
10 Éléments pour un accord d’ALÉNA d’aujourd’hui
Québec, le 9 février 2017 – La députée de Vachon, Martine Ouellet, demande au gouvernement du Québec de s’empresser de se positionner clairement au sujet de l’ALÉNA afin d’assurer les intérêts du Québec lors de la renégociation que le nouveau président américain a annoncée.
«Étant encore dans l’impossibilité de négocier nos propres traités en fonctions de nos intérêts et en respects de nos priorités, nous devons au moins être clairs dans nos positions. Nous avons pu constater l’empressement exprimé par le nouveau président des États à revoir le contenu du traité de l’ALÉNA. Entre un protectionnisme étroit prôné par Donald Trump et le libre-échangisme effréné et débridé de Justin Trudeau, le Québec risque fort d’en payer encore le prix. Nous souhaitons un libre-échange, mais un libre-échange qui est équitable pour l’ensemble des citoyens», a exposé la députée de Vachon.
Vers une nouvelle ère
Plusieurs juristes, politologues et autres analystes considèrent l’ALÉNA comme un traité d’un autre siècle, qui n’est plus du tout adapté à la réalité contemporaine. Le temps est venu de changer la donne et de faire des traités de libre-échange de véritables outils de croissance économique et sociale dans le respect de l’environnement pour les citoyens et les collectivités, selon Martine Ouellet.
«Avec la renégociation annoncée, nous avons une belle occasion de moderniser l’ALENA en fonction de la réalité de 2017. Après 25 ans de pratique, nous avons eu l’occasion d’expérimenter les avantages, mais aussi les inconvénients de cet accord. Voici donc 10 éléments pour une modernisation de l’ALENA afin que cet accord reflète les enjeux de notre société», soumet Martine Ouellet.
10 Éléments pour un accord d’ALÉNA d’aujourd’hui :
- protéger la culture
- maintenir la gestion de l’offre dans le secteur agricole;
- appliquer l’ALÉNA au Bois d’œuvre sans ententes protectionnistes en parallèle qui nuisent grandement au secteur forestier québécois;
- retirer la ‘’clause investisseur’’ qui permet aux investisseurs de poursuivre les gouvernements, constitue une atteinte à la démocratie et à la souveraineté des États, en plus d’avoir des impacts directs ici, au Québec (chapitre 11);
- maintenir l’exception culturelle
- protéger nos entreprises culturelles et de télécommunications
- prévoir des mécanismes de rétribution adéquats pour la propriété intellectuelle de nos créateurs
- développer un standard pour les vitrines d’accueil afin de mettre en valeur les créations québécoises par géolocalisation
- encadrer le commerce électronique en rendant obligatoire la perception des taxes par équité fiscale;
- maintenir l’exclusion des services publics pour les citoyens;
- protéger les travailleurs en tenant compte des accords de l’Organisation internationale du travail (OIT) qui assure que le profit des entreprises ne se fasse pas au prix d’une dégradation des conditions d’emploi;
- se donner les moyens de protéger l’environnement en détenant tous les leviers nécessaires;
- permettre l’instauration d’un équivalent québécois du Buy American Act;
- maintenir l’exclusion du commerce de l’eau dans l’accord.
«Le libre-échange doit servir d’abord les citoyens, les travailleurs plutôt que de profiter presque exclusivement qu’aux multinationales et aux entreprises étrangères. La clause investisseur, qui permet aux entreprises de poursuivre un gouvernement une atteinte à la démocratie et à la souveraineté des États, en plus d’avoir des impacts directs ici, au Québec. Un tel accord ne devrait pas entraîner une dégradation de l’environnement, de pertes d’emploi ou de baisse des conditions de travail. Il devrait permettre la diffusion des meilleures pratiques plutôt qu’un nivellement par le bas. Dans cette perspective de l’intérêt citoyen, il est essentiel de maintenir l’exclusion des services publics et du commerce de l’eau.» La députée propose également que le Québec s’assure de pouvoir mettre en place un équivalent québécois du Buy American Act afin de favoriser les marchés locaux, les circuits courts, les emplois d’ici pour les contrats publics.
Le Bois d’œuvre
D’autres enjeux cruciaux pour le Québec sont en jeu dans cette négociation. «Le Bois d’œuvre, qui risque d’entrer de nouveau dans un conflit coûteux pour les Québécois, est compris dans l’ALÉNA, mais a fait l’objet d’ententes spécifiques protectionnistes en parallèle qui ont soustrait le Bois d’œuvre de l’ALENA faisant ainsi perdre plus de 20 000 emplois au Québec dû aux quotas et aux surtaxes. Même les décisions favorables du tribunal de l’ALENA n’ont pas été respectées par les États-Unis. Il est grand temps de corriger la situation pour l’industrie forestière et ses travailleurs», poursuit Martine Ouellet.
Agriculture, culture et commerce électronique
La gestion de l’offre en agriculture pour le lait, les œufs et le poulet permet la planification de la production en fonction de la demande des consommateurs et qui offre aux citoyens un accès à des produits d’ici, de grandes qualités, à des prix raisonnables doit aussi être protégée. Il en va de l’avenir de notre souveraineté alimentaire et de l’agriculture de type familiale au Québec.
«Tout ce qui touche le secteur de la culture doit demeurer exclu de l’accord, c’est non négociable pour notre identité culturelle et la diversité», poursuit la députée. L’exception culturelle doit être conservée, mais on doit également s’assurer que la création d’ici soit protégée, diffusée et rémunérée adéquatement dans un contexte où le commerce électronique ne cesse de croître. Au sujet du commerce électronique, avec la croissance fulgurante des dernières années, il est essentiel de rendre obligatoire la perception de la taxe par justice fiscale.
« Profitons de cette renégociation pour se doter d’un accord moderne, en lien avec la réalité de 2017 et qui permettra la croissance des emplois, des entreprises québécoises à travers les exportations privées tout en utilisant les marchés publics pour favoriser le maintien et le développement de notre expertise», a conclu Martine Ouellet.