Idées de Martine Ouellet pour l’avenir du Québec
Indépendance
En marche pour un 194e État à l’ONU
Dix actions de 2015 à 2018 pour un Québec indépendant
Économie
Développer une économie intelligente : devenir un leader mondial en électrification des transports
Le développement économique intelligent
Familles, travailleurs et finances publiques
Redonner de l’oxygène aux familles : matériel scolaire gratuit au primaire et au secondaire
Redevenir le parti des travailleurs et de la classe moyenne
Combattre l’austérité par la solidarité et l’indépendance
Régions
Des régions fortes dans un Québec pays
Développer des régions fortes : Télé-Québec Information, Fonds de diversification économique
Environnement
La Révolution tranquille verte avec l’indépendance du Québec!
Santé et sport
Vers la création d’Équipe Québec
Éducation
L’éducation et la réussite de nos élèves, piliers du modèle québécois
Suffit les dérives, reconnaissons le droit de grève des étudiants
Agriculture
Augmenter l’achat québécois en agriculture
Métropole et français au Québec
Montréal, grande métropole mondiale grâce à l’indépendance du Québec
Arts, histoire et culture
Augmenter l’accès à l’art et renforcer la diversité culturelle
« Légendes d’un peuple » dans les écoles et pour les nouveaux Québécois
Sociétés d’État
Une nouvelle Société québécoise des eaux à Shawinigan
Vers la création d’Hydro-Québec Éolien (HQÉ) à Gaspé
Fin des hausses des tarifs d’électricité liées aux producteurs privés
Dépliant de campagne
La première ligne, principal pilier de notre système de santé
Alors que les études pointent vers l’importance de la première ligne pour assurer la santé de la population et pour réduire les coûts, on assiste plutôt, bâillonnés, à une énième restructuration qui ne vise pas cet objectif. On nous impose une centralisation qui crée beaucoup d’incertitude et qui démoralise les employés, ouvrant toute grande la porte à la privatisation des services de santé. Or, 85 % des besoins de santé et de services sociaux de la population sont en première ligne, c’est là qu’il faut agir. La première ligne, c’est où on évalue le besoin de la personne et où on y répond directement, sans étape préalable. Ce peut être pour un besoin physique ou mental, pour une situation difficile à vivre ou pour un problème psychosocial.
Ce que je propose, c’est d’investir notre argent là où ça rapporte et là où sont les besoins. Ce que je propose, c’est d’investir dans une première ligne forte. Je ne propose pas d’investir plus ou d’investir moins, je propose d’investir mieux. Je propose de renforcer la première ligne en plaçant le CLSC au centre des soins de santé et de services sociaux dans nos communautés. Redonnons au CLSC ses lettres de noblesse. En ce cens, je propose :
- d’intégrer aux CLSC des cliniques d’infirmières inspirées de la clinique SABSA à Québec;
- d’ouvrir les CLSC sept jours sur sept et 24 heures sur 24 afin qu’ils deviennent le lieu naturel où les citoyens vont lorsqu’ils éprouvent des problèmes de santé du type première ligne, dans le but de libérer les urgences des hôpitaux pour … les urgences ;
- d’augmenter l’autonomie des infirmières en rendant effective l’ordonnance collective dans l’ensemble des CLSC. L’ordonnance collective permet aux infirmières, qui ont reçu une formation préalable, d’effectuer certains actes médicaux dans certains domaines tels la haute pression et le diabète. Chez les Québécois de 65 ans et plus, on dénombre pas moins de 500 000 citoyens souffrant de haute pression ;
- d’encourager le maintien à domicile des aînés qui est moins coûteux et qui répond aux attentes de la majorité des citoyens. En confier la coordination aux CLSC ;
- assurer la pérennité des CLSC sur l’ensemble de notre territoire avec un financement indépendant et stable dans le temps.
En ce qui a trait aux médicaments au Québec, plusieurs solutions doivent être explorées afin de diminuer les coûts de notre système. Chaque année, nous dépensons 7,5 milliards $ en médicaments. Plusieurs avenues sont à emprunter, il faut :
- regrouper les régimes privés d’assurance médicaments avec le régime public afin de créer un seul régime d’assurance universel. Des économies estimées à environ trois milliards $ selon le chercheur Marc-André Gagnon ;
- accélérer l’autorisation des médicaments génériques afin qu’ils soient disponibles plus rapidement ;
- mettre en place des revues de médication afin, entre autres, d’éliminer les médicaments superflus, de diminuer les interactions médicamenteuses et de vérifier la bonne utilisation des médicaments.
Pour la pérennité de notre système de santé public, nous devons également arrêter sa privatisation. Déjà en 2010, lors de ma première élection à titre de députée de Vachon, je dénonçais publiquement la dérive engendrée par la construction d’un CHSLD privé en partenariat public-privé (PPP), où le gouvernement s’est retrouvé à devoir soutenir le privé au détriment du public. Il faut arrêter les CHSLD privatisés en PPP, car la qualité des soins y est moindre, les coûts y sont supérieurs et le taux de roulement du personnel y est plus élevé. De plus, selon les évaluations du ministère de la Santé en 2010, recourir à des agences privées de placement pour des infirmières coûterait en moyenne 18 % de plus comparativement à l’emploi d’infirmières dans le réseau public. Avec moi c’est simple, la montée du privé en santé, c’est non.
La prévention est aussi la clé pour améliorer notre bilan en santé. Il faut encourager la prévention par de saines habitudes de vie tant pour l’alimentation que pour l’activité physique. Des initiatives structurantes comme le grand défi Pierre Lavoie, qui a pour mission d’encourager les jeunes à adopter de saines habitudes de vie, doivent être supportées. Il faut également que le gouvernement adopte une politique nationale du sport, comme celle proposée par mon collègue Sylvain Pagé. Il s’agit d’une politique ambitieuse : que le Québec se donne pour objectif de devenir l’une des nations les plus en formes d’ici dix ans à l’aide d’un plan d’intervention du CPE au CHSLD.
L’indépendance, c’est la fin du «pouvoir fédéral de dépenser»
À priori, plusieurs Québécois considèrent que l’indépendance du Québec ne changera rien à la gestion de notre système de santé puisque c’est déjà une compétence provinciale. La réalité est loin d’être aussi tranchée. Le rapport Lalumière-Malouin, publié l’année dernière par Québec sur les interventions d’Ottawa en santé et en services sociaux, a dénombré pas moins de 37 interventions du Canada au Québec en 10 ans. La plupart ont été effectuées via le fameux « pouvoir fédéral de dépenser » dans les champs de compétences du Québec, pouvoir qui d’ailleurs n’a jamais été reconnu par le Québec. Ces interventions créent des distorsions dans les politiques publiques québécoises. Sans oublier que si Ottawa respectait le poids démographique du Québec pour les transferts en santé, le Québec recevrait 100 millions $ supplémentaires à chaque année.
Les fédéralistes préfèrent se fermer les yeux ou au mieux « encadrer le pouvoir fédéral de dépenser ». Mais pour régler définitivement cette situation, la solution, c’est l’indépendance. Avec l’indépendance du Québec, nous contrôlerons l’ensemble de notre système de santé comme nous contrôlerons l’ensemble de nos leviers politiques, nous serons enfin réellement Maîtres chez nous.
L’éducation et la réussite de nos élèves, piliers du modèle québécois
Les sociétés avancées comme la nôtre ont toutes un point en commun: un système d’éducation de qualité. Le Québec, 27e plus riche s’il était un pays, ne fait pas exception. Cependant, nous devons travailler plus fort afin d’en assurer sa qualité, sa pérennité et son accessibilité pour tous. Grâce au printemps érable, les projecteurs se sont tournés vers notre système d’éducation et il a été analysé sous toutes ses coutures. Outre le fait qu’il est primordial de consolider son financement afin d’en assurer sa pérennité, il est possible dès maintenant de procéder à des actions concrètes pour l’améliorer. Continuer à lire
Discours de Martine Ouellet au lancement de sa campagne à la chefferie du Parti Québécois
Bonjour,
Merci à François Avard, à JiCi Lauzon et à Daniel Roy, directeur des Métallos. Merci pour votre appui.
Merci à vous tous ici sur la scène de tous les horizons, du Parti Québécois, mais aussi d’Option nationale, de Québec solidaire, du Parti vert et des travailleurs.
Bienvenue à Geneviève Marsan, directrice de l’organisation de Jean-François Lisée. Bienvenue dans notre équipe.
Et surtout, surtout, merci à vous, dans la salle, d’être ici aujourd’hui. Votre présence si nombreuse démontre que la course est loin d’être terminée, elle ne fait que commencer!
Nous allons inverser la tendance. Nous allons inverser la pyramide des forces pour redonner aux membres l’espace et la place qui leur appartient et construire des fondations solides basées sur notre action collective.
Cette course sera déterminante pour l’avenir du Parti Québécois. Cette course sera aussi déterminante pour l’avenir du Québec. Continuer à lire
Développer des régions fortes
Des régions fortes dans un Québec pays
Au Québec, nous allons nous rappeler longtemps de l’automne 2014 comme celui des attaques répétées à notre modèle de développement économique régional. Coupes dans les Centres locaux de développement, coupes dans les Carrefours jeunesse-emploi, coupes à Radio-Canada, abolition des Conférences régionales des élus, centralisation en santé et en éducation, et la liste continue. Une autre voie est possible. Ensemble, construisons des régions fortes. Voici mon premier engagement pour renforcer les régions du Québec.
Vers la création de TQI : Télé-Québec Information
Nos régions, pour qu’elles atteignent leur plein potentiel économique, social et culturel, doivent être en mesure de rayonner chez elles, au Québec et dans le monde. Pour que ce soit possible, je m’engage à instaurer à Télé-Québec un bulletin quotidien d’information régionale. Ce dernier viendra renforcer la mission actuelle de Télé-Québec, qui est de refléter les réalités régionales et la diversité de la société québécoise. En complémentarité, une plateforme web permettra aux citoyens d’avoir accès à du contenu régional, en tout temps, indépendamment d’où ils se trouvent. Continuer à lire
Soutenir les familles
Redonner de l’oxygène aux familles du Québec
La classe moyenne subit de nouvelles pressions, particulièrement depuis la crise financière. Les salaires stagnent, les charges fiscales sont bien présentes, les tarifs augmentent et le gouvernement libéral coupe dans les services publics. Il y a urgence d’agir afin d’éviter un appauvrissement accéléré des familles québécoises. Il faut continuer de s’occuper de notre monde. Nous ne pouvons pas laisser tomber les familles québécoises face au gouvernement libéral de Philippe Couillard. Depuis quelques semaines, les coupures libérales s’attaquent directement aux familles.
Une autre voie est possible
Mère de deux enfants, je connais la réalité des familles québécoises. Pour avoir visité de porte en porte mes concitoyens, je sais à quel point les familles québécoises peinent à boucler leurs budgets. C’est avec un grand pessimisme que j’appréhende les impacts des coupes libérales. Encore une fois, ce sont les familles de la classe moyenne qui prendront les chocs, que ce soit par des hausses de tarifs ou par la détérioration de services publics.
Le gouvernement de Philippe Couillard a fait son choix : les familles du Québec écoperont.
Dans un contexte où la classe moyenne est déjà sous pression, jonglant difficilement entre la conciliation travail-famille et les paiements à faire au début du mois, cette stratégie libérale est inacceptable. Le Parti Québécois, au sein duquel je milite depuis plus de 25 ans, doit faire de la protection de la qualité de vie des familles québécoises une priorité de tous les instants. Nous devons redonner de l’oxygène à nos familles, non pas en faire les cibles des coupes idéologiques du trio de banquiers du gouvernement libéral. Continuer à lire