• Commission parlementaire sur l’industrie du taxi – Le gouvernement doit s’assurer que les intervenants ne bafouent pas nos lois

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    Montréal – La porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, de stratégie maritime, d’électrification des transports et de stratégie numérique, Martine Ouellet, éprouve un malaise face au fait que le gouvernement invite les dirigeants d’une entreprise qui fait du transport illégal en commission parlementaire à l’Assemblée nationale.

    « Le respect de nos institutions commande que les intervenants invités en commission parlementaire ne bafouent pas nos lois. Le ministre Daoust doit utiliser tous les moyens nécessaires pour suspendre le transport illégal d’UberX pendant la commission, comme l’ont demandé les chauffeurs de taxi, le Parti Québécois, le maire de Montréal et la CMM. Le gouvernement doit faire respecter la loi et exiger d’UberX qu’elle démontre sa bonne foi dans le processus », estime la députée.

    De plus, le Parti Québécois s’étonne de la teneur du document de travail. « Il est très clair que le document de travail est incomplet et biaisé. Plusieurs éléments sont absents, comme le portrait des saisies, les dénonciations à la Commission des transports du Québec, le recours collectif contre les tarifs abusifs d’UberX, l’injonction contre Uber et le gouvernement, la décision de la cour en Californie de considérer les chauffeurs d’Uber comme des salariés et non pas comme des travailleurs autonomes. De plus, les villes retenues en exemple souhaitent toutes accommoder Uber. Aucune ville ayant fait cesser les activités d’UberX, par injonction ou autrement, comme Calgary, Vancouver, Paris et plusieurs autres, n’est présentée », a exposé Martine Ouellet.

    Finalement, le Parti Québécois est déçu du refus du gouvernement libéral d’entendre l’ensemble des acteurs impliqués. Des 19 groupes identifiés par le Parti Québécois, seulement 7 seront invités en commission. « Du côté du choix des intervenants, nous sentons également une volonté de favoriser un seul point de vue », a ajouté la porte-parole.

    « L’objectif que l’on doit poursuivre est de travailler à faire cesser le taxi illégal et la concurrence déloyale. L’amélioration du service de taxi est déjà en cours mais, à elle seule, elle ne pourra pas faire le poids contre un concurrent qui ne respecte aucune règle et qui ne paye pas de TVQ, pas de TPS, pas d’impôt ni de permis. Le gouvernement doit demander clairement une trêve à UberX. N’attendons pas que les choses dégénèrent, comme c’est actuellement le cas ailleurs dans le monde », a conclu Martine Ouellet.

  • Transports en commun – Le Parti Québécois fait un gain pour les étudiants

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    Québec – La députée Martine Ouellet, porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, de stratégie maritime, d’électrification des transports et de stratégie numérique, est heureuse d’avoir éliminé la discrimination basée sur l’âge en ce qui a trait au tarif étudiant sur le territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal, grâce à l’adoption de son amendement au projet de loi 76 sur la réorganisation du transport collectif dans la région montréalaise.

    « Avec cet amendement, le Parti Québécois confirme l’importance qu’il accorde à la jeunesse et répond positivement à la demande de la Coalition régionale étudiante de Montréal et à la pétition lancée hier par Sophie Lamontagne, signée par près de 15 000 personnes en moins de 24 heures », a mentionné la députée de Vachon.

    Rappelons que l’amendement adopté jeudi garantit un tarif égal pour tous les étudiants âgés de 18 ans ou plus. Cette modification devrait favoriser l’utilisation des transports en commun par la communauté étudiante, et contribuer, du même coup, à la lutte contre le smog urbain.

    « Dans une société dont l’avenir et la prospérité reposent sur une main-d’œuvre éduquée et qualifiée, il était inconcevable que les étudiants plus âgés – qui poursuivent leurs études aux cycles supérieurs ou qui effectuent un retour aux études – n’aient pas droit au même traitement que les étudiants plus jeunes », a ajouté Martine Ouellet.

  • Le ministre Daoust doit réinvestir en transport adapté

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    Québec – La porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, de stratégie maritime, d’électrification des transports et de stratégie numérique, Martine Ouellet, et la directrice générale de l’Alliance des regroupements des usagers du transport adapté du Québec (ARUTAQ), Rosanne Couture, ont interpellé le ministre des Transports, Jacques Daoust, afin qu’il réinvestisse dans les services de transport adapté.

    En effet, le député de Bourget, Maka Kotto, a déposé une pétition de l’ARUTAQ aujourd’hui en Chambre. Cette pétition de 2561 signataires demande à l’Assemblée nationale :

    • de s’engager dans un financement adéquat qui réponde aux besoins actuels et à ceux déjà prévisibles reliés à la mobilité des personnes handicapées, de manière à favoriser leurs déplacements;
    • de s’engager dans un financement à long terme en transport adapté aux personnes handicapées, dans une politique nationale de mobilité durable.

    « Le financement du gouvernement du Québec en matière de transport adapté n’a pratiquement pas bougé depuis bientôt 15 ans. Avec l’augmentation des besoins et l’inflation, autant dire qu’on assiste à un net désengagement de Québec dans ce secteur, dont les usagers et les municipalités paient le prix », a déclaré Martine Ouellet.

    « Il est inadmissible que des personnes soient privées d’aller à l’école, de se rendre au travail et de recevoir des soins de santé en raison d’un sous-financement en transport adapté, qui représente le seul moyen dont elles disposent pour se déplacer », a pour sa part ajouté Rosanne Couture.

    « Avec la Stratégie nationale de mobilité durable, l’ancien ministre des Transports du Parti Québécois, Sylvain Gaudreault, mettait en avant une série de mesures pour améliorer l’offre en transport adapté. Compte tenu du fait que le vieillissement de la population provoque une augmentation constante des besoins, il avait choisi, à raison, de bonifier l’enveloppe. Or, à leur arrivée, les libéraux ont tabletté notre stratégie et, depuis, plus rien. Comme si la situation allait se régler d’elle-même. Il y a pourtant urgence! Le gouvernement doit rapidement réinvestir en transport adapté », a conclu Martine Ouellet.

  • UberX: Le ministre Daoust doit faire cesser la concurrence déloyale et illégale

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    Québec, le 1er février 2016 – La porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, de stratégie maritime, d’électrification des transports et de télécommunications, Martine Ouellet, demande au nouveau ministre des Transports, Jacques Daoust, d’aller plus loin que son prédécesseur en faisant cesser les activités du service de taxi illégal UberX.

    « Durant son mandat, Robert Poëti a déclaré à plusieurs reprises que le service UberX était illégal. Le ministre Daoust doit aller plus loin que les paroles et faire cesser les activités de taxi illégal. La tension monte dans l’industrie, les chauffeurs sont à bout de patience et le gouvernement Couillard les a abandonnés. Dans quelle autre industrie tolère‑t‑on des activités illégales faites en plein jour? Le ministre Daoust doit faire plus que dénoncer; il doit faire cesser le service UberX une fois pour toutes, pour éviter que la situation ne dégénère », a déclaré Martine Ouellet.

    En effet, il est illogique que, d’une part, le gouvernement exige des chauffeurs de taxi qu’ils détiennent un permis valant plusieurs dizaines de milliers de dollars alors que, d’autre part, il tolère que certaines personnes offrent le même service sans posséder de permis. Cette concurrence est non seulement déloyale, elle s’avère de surcroît contraire aux lois.

    « Ce n’est pas normal que les travailleurs soient obligés de faire des démarches juridiques pour faire appliquer les lois du Québec. L’industrie se modernise à vitesse grand V; plusieurs compagnies de taxi ont développé des plateformes technologiques tout aussi performantes que celle d’UberX. Le problème, ce n’est pas la technologie, ce sont les activités illégales de taxi. Pire, UberX incite d’honnêtes citoyens à devenir des illégaux. Le gouvernement doit protéger les chauffeurs de taxi et leur famille », a conclu Martine Ouellet.

  • UberX – Martine Ouellet et Amir Khadir ont rencontré les acteurs de l’industrie du taxi

    Saint-Hubert – Le vendredi 15 janvier dernier, Martine Ouellet, députée de Vachon et porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, Amir Khadir, député de Mercier, et une trentaine de représentants de l’industrie du taxi ont tenu un point de presse conjoint pour dénoncer UberX et l’inaction du ministre Poëti.

    Des familles abandonnées

    Martine Ouellet a souligné l’impact de la négligence libérale sur les chauffeurs propriétaires de taxi et leur famille. « À Montréal seulement, on parle de plus de 10 000 chauffeurs de taxi qui perdent en moyenne 50 $ par jour depuis environ 18 mois. La valeur de leur permis de taxi a diminué d’environ 20 % depuis l’arrivée d’UberX, mais les chauffeurs doivent continuer à payer leur hypothèque sur la valeur à l’achat! L’inaction du gouvernement Couillard a des conséquences graves sur les chauffeurs de taxi et leur famille. Qu’il arrête de tergiverser et qu’il agisse! », a-t-elle réclamé.

    Uber : une multinationale illégale

    « Les libéraux tolèrent l’illégalité, ils tolèrent l’inacceptable. Je n’ai jamais vu ça, une mobilisation pour que le gouvernement applique les lois, c’est surréel. Les chauffeurs propriétaires de taxi ne demandent qu’une chose au ministre Poëti : qu’il applique la loi, immédiatement. On ne voit pas ça souvent, des entreprises illégales, qui ne paient aucune taxe, aucun impôt et qui agissent en hors-la-loi; pourquoi UberX bénéficie?t?elle de ce traitement de faveur de la part du ministre Poëti et du premier ministre Couillard? Le gouvernement cause des préjudices aux chauffeurs de taxi et à leur famille en décidant de ne pas agir. C’est inacceptable », a poursuivi Martine Ouellet.

    Une rencontre déterminante

    « C’est la première fois que des intervenants de l’ensemble de l’industrie du taxi se réunissent autour d’une même table depuis l’arrivée d’UberX au Québec. D’ailleurs, il y avait un consensus clair sur l’urgence d’agir ainsi que sur le manque de volonté du gouvernement Couillard et du ministre Poëti à faire respecter la loi. Les chauffeurs de taxi sont désespérés et le gouvernement ne doit plus attendre. Certaines actions ont été lancées, notamment par Juripop; des démarches sont en cours en vue d’un recours collectif contre UberX concernant le scandale des tarifs monstres du jour de l’An. Des chauffeurs de taxi ont aussi déposé des dénonciations contre des chauffeurs illégaux devant la Commission des transports du Québec. Finalement, une pétition pour défendre l’industrie du taxi est en ligne sur le site Internet de l’Assemblée nationale. Dans tous les cas, ça n’a aucun sens que les chauffeurs de taxi et leur famille, des clients floués et les contribuables fassent les frais de l’inaction du gouvernement libéral dans le dossier du taxi illégal », a conclu Martine Ouellet.

  • Les députés du Parti Québécois marchent aux côtés des organismes communautaires

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    Québec, le 15 décembre 2015 – En compagnie de représentants d’organismes communautaires montréalais, le député de Rosemont et porte-parole du Parti Québécois en matière de services sociaux, de protection de la jeunesse, de soins à domicile et de prévention, Jean-François Lisée, et la députée de Vachon, Martine Ouellet, ont participé aujourd’hui à Montréal à la manifestation « La parade des vulnérables », initiée par la Table régionale des organismes communautaires de la Montérégie ainsi que celle du Centre‑du-Québec et de la Mauricie.

    « Nous joignons nos voix à celle du milieu communautaire pour dénoncer une fois de plus les mesures d’austérité libérales qui touchent particulièrement les plus vulnérables de nos concitoyens. Depuis l’arrivée de ce gouvernement, les médecins ont eu droit au retour de la prime Bolduc, à la facturation de frais accessoires, et même à des augmentations de rémunération de 148,5 millions de dollars, selon le récent rapport de la vérificatrice générale. Mais les organismes communautaires, eux, ont vu leur budget stagner et, en parallèle, le nombre de personnes victimes de l’austérité qui cognent à leur porte continue d’augmenter. Le gouvernement doit reconnaître leur apport et cesser de se décharger sur eux sans joindre les moyens nécessaires », a déclaré Jean-François Lisée.

    « Les organismes communautaires sont ceux qui soutiennent et qui accompagnent les personnes vulnérables sur le terrain. Ils sont confrontés au quotidien à tous les impacts qu’ont les compressions libérales, et il est surréaliste de leur demander de répondre à la demande croissante avec des budgets indexés d’à peine 1 %. En Montérégie comme à Montréal, en Mauricie et au Centre-du-Québec, les besoins sont criants et le gouvernement doit cesser ses mesures d’austérité. Nous marchons aux côtés des acteurs du milieu, aujourd’hui, pour que le financement des organismes communautaires soit rehaussé, comme les députés libéraux l’ont eux-mêmes réclamé en mai 2013 en votant unanimement en faveur d’une motion en ce sens. Le premier ministre doit enfin respecter sa parole et protéger les plus vulnérables, comme il s’y était engagé lors de son discours d’ouverture », a conclu Martine Ouellet.
  • Des coupes qui font mal – Longueuil, bilan de session parlementaire

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    Longueuil, le lundi 14 décembre 2015 – C’est à la Maison des citoyens que Martine Ouellet, députée de Vachon et porte‑parole du Parti Québécois en matière de transports, d’électrification des transports, de stratégie maritime et de télécommunications, Diane Lamarre, députée de Taillon et porte-parole en matière de santé et d’accessibilité aux soins, et Bernard Drainville, député de Marie-Victorin, leader parlementaire et porte-parole pour la Loi électorale et en matière d’accès à l’information, d’éthique et d’intégrité, ont fait connaître leur bilan de session parlementaire. À cette occasion, les trois députés de Longueuil se sont entendus sur l’incompétence, l’injustice et l’incohérence dont les libéraux ont fait preuve cet automne.

    Nos enfants en paient le prix
    « Avec le dogmatisme qu’on lui connaît, le PLQ a coupé 120 M$ aux centres de la petite enfance (CPE), ce lieu modèle de développement pour nos tout-petits. À ce moment-ci, c’est la survie du réseau des CPE et les emplois de milliers d’éducatrices qui sont menacés. Même si les libéraux avaient promis d’investir en éducation, une fois au pouvoir, ils ont coupé les services aux élèves et fragilisé notre système d’éducation publique. Mes collègues et moi-même avons d’ailleurs participé, avec les parents, aux chaînes humaines devant nos écoles avec le mouvement Je protège mon école publique, que ce soit l’école D’Iberville de Saint-Hubert, l’école Gentilly ou encore l’école Armand-Racicot de Longueuil. D’ailleurs, j’invite tous les citoyens à signer la pétition qu’un commissaire scolaire de Saint-Hubert a déposée et que je parraine pour faire de l’école publique une véritable priorité nationale, disponible sur le site Internet de l’Assemblée nationale », a déclaré Martine Ouellet.

    Cet automne, j’ai aussi eu l’occasion de faire une tournée sur les dangers du transport de pétrole par train pour exportation, et particulièrement sur le projet Chaleur Terminals. Je suis allée à la rencontre des citoyens et des élus municipaux des communautés qui seraient touchées. S’il voit le jour, 240 wagons-citernes traverseraient chaque jour des municipalités telles que Saint-Lambert, Longueuil, Saint-Bruno et Mont-Saint-Hilaire, et celles tout au long de la voie ferrée du CN jusqu’à Belledune au Nouveau-Brunswick. J’y ai rencontré plusieurs élus municipaux et groupes de citoyens et, résultat de cette grande mobilisation, l’UMQ et plusieurs MRC et municipalités ont adopté une résolution demandant au gouvernement d’annoncer un BAPE sur Chaleur Terminals! Parlant de grande mobilisation, je félicite tous les citoyens, les élus et les organismes qui se sont regroupés pour empêcher le péage sur le futur pont Champlain, c’est une victoire pour toute la région métropolitaine et un exemple de réussite pour tous ceux qui se mobilisent pour changer les choses! », a ajouté la députée.

    Questionner le gouvernement et questionner ses réels intérêts
    « Tout au long de la session parlementaire, j’ai cherché à obtenir le meilleur pour la population. J’ai posé des questions claires au ministre Barrette. Il a refusé de répondre, confondant son ancien rôle de président de la FMSQ avec celui de ministre de la Santé et des Services sociaux, responsable d’un budget qui appartient aux Québécois! J’ai dénoncé l’instauration d’une surcharge aux patients pour des frais accessoires, car il s’agit d’une façon détournée de faire payer les patients une deuxième fois pour des services de santé qu’ils paient déjà; une forme évidente d’une privatisation en douce compromettant les principes d’un système de santé universel et accessible à tous. J’ai déposé une pétition de plus de 10 500 noms à l’Assemblée nationale contre ces frais, une pétition qui témoigne que, contrairement aux dires du ministre, les citoyens du Québec n’acceptent pas cette décision unilatérale qu’il a imposée sans débat public. Le projet de loi 20, désormais adopté, a aussi désassuré l’accès et en quelque sorte privatisé la fécondation in vitro (FIV). L’équivalent d’un enfant par classe (1/32) est né grâce à la FIV. Bien que nous ayons réussi à gagner quelques amendements en commission parlementaire, le ministre a mis tellement d’obstacles que le projet parental devient inaccessible pour la plupart des couples infertiles. J’ai dénoncé à maintes reprises, tout comme la vérificatrice générale du Québec, le surplus de rémunération de près de un milliard de dollars versé aux médecins, alors que le réseau de la santé et des services sociaux subit des coupes de 450 M$ », a pour sa part indiqué Diane Lamarre.

    Pendant ce temps, à Longueuil, 10 000 personnes par mois doivent recourir à des banques alimentaires. En matière de santé, l’état de la situation des guichets d’accès pour la clientèle sans médecin de famille reste problématique dans la région. Le nombre de patients inscrits à ces guichets d’accès a grimpé de 60 % en seulement 10 mois. Au total, plus de 73 575 personnes étaient inscrites sur la liste au 23 janvier 2015, elles étaient 45 849 au 31 mars 2014. Ce gouvernement a une approche idéologique; en plus de l’absence de résultats sur le plan économique, il coupe dans les acquis sociaux », a‑t‑elle ajouté.

    Des gestes d’intégrité pour redonner confiance aux Québécois
    Pour sa part, le député de Marie-Victorin et leader parlementaire de l’opposition officielle, Bernard Drainville, a mis l’accent sur trois éléments importants liés à ses fonctions parlementaires : 1. l’adoption du projet de loi visant à mettre un terme aux primes de départ des députés qui quittent en cours de mandat, sans que ce soit pour des raisons de santé ou familiales; 2. la fin des applaudissements à la période de questions, afin d’assainir l’ambiance au Salon bleu, et; 3. faire la lumière sur la commission Charbonneau, notamment en demandant à M. Renaud Lachance et à Mme France Charbonneau de venir s’expliquer publiquement, en commission parlementaire.

    « Les Québécois ont soif d’intégrité et d’éthique. Je m’en rends compte en discutant avec les gens de Longueuil; ils veulent la vérité. Ils veulent comprendre pourquoi les libéraux s’en tirent à si bon compte dans le rapport de la commission Charbonneau. Pourquoi avoir protégé les grosses gommes du Parti libéral, Marc Bibeau et compagnie? Quarante‑cinq millions plus tard, est-ce que la commission Charbonneau a servi à blanchir le PLQ? C’est pour ça que nous demandons que M. Lachance et Mme Charbonneau viennent s’expliquer sur les conclusions de la commission d’enquête. C’est pour la même raison que je me réjouis de la fin des primes de départ en cours de mandat. C’est une belle victoire! Une belle victoire pour les citoyens, pour les Québécois et pour notre démocratie! La loi qui a été adoptée, c’est le projet de loi que j’avais moi-même déposé, à part un élément. J’avoue que j’en suis particulièrement fier. Ça aura pris du temps, mais on a fini par gagner cette bataille-là. C’est encore une fois la preuve qu’il ne faut jamais lâcher. Merci à tous les citoyens qui nous ont appuyés », a déclaré Bernard Drainville.

    Par ailleurs, on continue la bataille pour sauver le financement des 16 projets de lutte contre la pauvreté à Longueuil. « Diane, Martine et moi, les trois députés de Longueuil, on a rencontré la Corporation de développement communautaire (CDC) de Longueuil afin de trouver un moyen de poursuivre ces projets qui aident vraiment notre monde et notre communauté. Rien n’est encore joué mais, pour en avoir discuté avec le ministre Sam Hamad, il n’a pas démontré une grande ouverture. D’ailleurs, ce gouvernement n’a pas la réputation d’être particulièrement réceptif aux demandes des organismes communautaires », rappelle Bernard Drainville. « On a l’impression d’un gouvernement froid qui nous regarde de haut ».

    « Nous sommes face à un gouvernement qui va chercher 1500 $ de plus dans la poche des familles, qui s’attaque au principe de l’égalité des chances, qui coupe dans les services aux élèves et démantèle les CPE, qui coupe en santé et privatise nos soins en douce, et qui veut obliger les assistés sociaux à déménager. Nous sommes face à un gouvernement qui n’écoute pas la population. C’est ce même gouvernement libéral qui, de l’autre côté, verse 800 M$ en trop aux médecins spécialistes. C’est l’austérité partout au Québec, sauf pour les collègues médecins du premier ministre et de son ministre de la Santé. C’est inacceptable. Les Québécoises et les Québécois sont indignés et ils ont raison. Le Québec mérite mieux qu’un gouvernement insensible, entêté, incohérent et incompétent », ont conclu les députés du Parti Québécois.

  • Qu’a fait le gouvernement Couillard en transport collectif ?

    Québec, le 10 décembre 2015 – La députée de Vachon et porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, de stratégie maritime et d’électrification des transports, Martine Ouellet, est très surprise d’entendre le premier ministre, à la Conférence de Paris, demander au gouvernement fédéral d’en faire plus en transport collectif.

    « C’est bien que M. Couillard presse le gouvernement fédéral de faire sa part en matière de transport collectif, mais que fait le gouvernement du Québec? Actuellement, près de 500 millions de dollars provenant du Fonds vert et dédiés aux transports collectifs dorment dans les coffres du gouvernement du Québec. Pendant ce temps et depuis l’arrivée au pouvoir du Parti libéral du Québec, tous les projets majeurs de transport collectif sont sur la glace; pensons au prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal, au service rapide par bus Québec‑Lévis et à celui sur Pie-IX, au système léger sur rail sur le nouveau pont Champlain, à l’électrification de l’axe Saint-Michel, et j’en passe. Le gouvernement Couillard a l’un des pires bilans en matière de transport collectif; je ne vois pas à qui il peut faire des leçons », a déclaré Martine Ouellet.

    Par ailleurs, hier, nous apprenions que des projets immobiliers étaient en planification autour des gares de l’éventuel système léger sur rail qui serait aménagé sur le nouveau pont Champlain, et ce, alors que la décision du gouvernement du Québec et de la Caisse de dépôt et placement sur la réalisation du projet ne sera pas prise avant plus d’un an encore.

    « Le gouvernement Marois avait tranché en choisissant le système léger sur rail comme mode de transport collectif sur le nouveau pont Champlain. Il avait même lancé le bureau de projet. Un autre dossier qui a du plomb dans l’aile depuis l’arrivée du Parti libéral du Québec au pouvoir. Les citoyens de la Rive-Sud ne peuvent que rêver du projet, désormais. Ça fait plus d’une décennie qu’on l’étudie et le gouvernement ne cesse d’allonger les délais en commandant d’autres études », a conclu Martine Ouellet.

     

  • Des projets qui doivent être soutenus afin de réduire la pauvreté à Longueuil

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    Québec, le 3 décembre 2015 – À l’Assemblée nationale, cet après-midi, les députés de Longueuil, Bernard Drainville, Diane Lamarre et Martine Ouellet, le directeur général de la Corporation de Développement Communautaire de l’agglomération de Longueuil (CDC), Martin Boire, Antoine Perreault, du projet « Cultiver nos savoirs » ainsi que Dave Turcotte, porte-parole de l’opposition officielle en matière de lutte à la pauvreté et de solidarité, se sont rencontrés pour faire le point sur la situation des seize projets de lutte à la pauvreté qui se terminent le 31 décembre prochain. L’objectif de la réunion était de coordonner les actions pour préserver ces seize projets. Dans un premier temps, il a été convenu que le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale sera interpelé puisque c’est son ministère qui a permis le développement de ces projets.

    « Sachant que le nouveau plan d’action gouvernemental pour la solidarité et l’inclusion sociale ne sera pas en vigueur avant 2017, il n’y a pas de raison pour que le ministre Sam Hamad refuse de travailler avec nous afin de trouver une solution pour assurer la poursuite de ces projets pour les deux prochaines années. Si le ministre a réellement à cœur la lutte à la pauvreté, nous lui tendons la main pour trouver une façon de sauver ces projets. Nous sommes très inquiets de voir disparaître des initiatives structurantes qui ont un impact direct sur la qualité de vie de nos concitoyens. Les services offerts par ces projets sont directement en lien avec les besoins des résidents de Longueuil », soutient Bernard Drainville.

    C’est pourquoi le directeur général de la CDC de l’agglomération de Longueuil est allé déposer plus de 700 lettres d’appui au cabinet du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale. « Ce sont des milliers de citoyennes et citoyens qui ont été touchés dans le cadre de ces projets. Ce sont des dizaines d’intervenants et d’acteurs communautaires qui ont eu les moyens de développer des milieux de vie stimulants et d’œuvrer afin de briser l’isolement et l’exclusion sociale. Nous avons maintenant une responsabilité collective de pérenniser ces projets qui ont démontré toute la portée de leur impact social ces deux dernières années », souligne Martin Boire.

    « Pour Saint-Hubert, c’est le projet Passerelle qui est en péril. Cette initiative du Regroupement Anti-Pauvreté vise à engager une intervenante qui facilitera l’intégration au marché du travail des citoyens sur l’aide sociale. Est-ce que le ministre du Travail veut vraiment mettre en danger Passerelle, lui qui prétend vouloir inciter les citoyens à trouver un emploi ? », ajoute Martine Ouellet.

    « J’ai vu dans la circonscription de Taillon, l’impact positif de projets comme « Cultiver nos savoirs » « Notre quartier, notre demeure » « Jardiner pour mieux manger » sur les jeunes, sur leur persévérance scolaire, sur leur confiance en eux et en l’avenir. L’abolition de ces projets est un mauvais calcul. Le démarrage d’un projet nécessite tellement d’énergie et d’investissement, or, c’est justement au moment où toutes ces initiatives atteignent leur rythme de fonctionnement et démontrent un impact positif pour les élèves, les familles, les Québécois d’adoption, que le gouvernement libéral décide de les supprimer. Pour vaincre la spirale de la pauvreté, il faut plus que des projets de quelques mois, il faut persévérer. C’est le devoir de l’État de contribuer à la santé, à la qualité de vie et à l’égalité des chances des citoyens les plus vulnérables. C’est  par l’égalité des chances que nous améliorerons la dignité de chacun et le développement de tous. Merci aux intervenants scolaires et sociaux qui se sont dépassés pour ces projets auxquels ils ont cru avec raison. », a déclaré Diane Lamarre, députée de Taillon.

    « On constate une augmentation des jeunes, des familles et des aînés qui ont besoin d’aide. En contrepartie, les organismes ont de moins en moins de ressources pour les accompagner. Le refus du gouvernement de rehausser le financement des organismes communautaires contraint ceux-ci à rationner leurs services et nuit au soutien offert à des milliers de personnes vulnérables. En tant que porte-parole de l’opposition officielle en matière de lutte à la pauvreté et de solidarité, il est primordial d’interpeller le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale pour que son ministère préserve ces seize projets. Le gouvernement doit s’asseoir avec les organismes et reconnaître, enfin, tout le précieux travail qu’ils réalisent quotidiennement et le filet social qu’ils représentent. », de conclure le député Dave Turcotte.

  • Chaleur Terminals : des citoyens se mobilisent contre le transport de pétrole par train pour l’exportation

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    Québec, le 26 novembre 2015 – Le whip en chef de l’opposition officielle, Harold LeBel, accompagné de la députée de Vachon et porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, de stratégie maritime et d’électrification des transports, Martine Ouellet, a déposé aujourd’hui une pétition signée par plus de 10 000 personnes qui demandent que « l’Assemblée nationale du Québec s’oppose résolument au passage par train, sur son territoire, de produits pétroliers voués à l’exportation, notamment en raison des risques élevés pour les écosystèmes et la sécurité publique ».

    Les deux députés du Parti Québécois étaient accompagnés du groupe citoyen Non à une marée noire dans le St-Laurent, à l’origine de cette pétition, de la Coalition des citoyens et organismes engagés pour la sécurité ferroviaire de Lac-Mégantic, de l’organisme Tache d’huile et du Réseau québécois des groupes écologistes. Les citoyens sont préoccupés par le projet de l’entreprise Chaleur Terminals, qui prévoit l’acheminement au Nouveau‑Brunswick de pétrole issu des sables bitumineux, par train, et ce, à des fins d’exportation. Le convoi ferroviaire traverserait le territoire du Québec.

    « C’est 240 wagons-citernes, soit presque 170 000 barils, de pétrole des sables bitumineux qui seront acheminés vers divers marchés mondiaux et qui passeront, tous les jours, au cœur de nombreuses villes du Québec. Le gouvernement reste les bras croisés pendant que la sécurité des citoyennes et des citoyens est en jeu. Les communautés sont préoccupées par les impacts potentiels des convois de matières dangereuses. Je ne peux pas rester muet devant un tel projet et j’appuierai jusqu’au bout la population dans sa démarche auprès des autorités concernées », a déclaré Harold LeBel.

    « Cette pétition est la démonstration que des Québécoises et des Québécois se mobilisent massivement pour dire non au pétrole des sables bitumineux voué à l’exportation. Nous avons demandé à maintes reprises un BAPE sur le projet, et plusieurs villes ont voté des résolutions en ce sens, notamment Rimouski et Montréal. En regardant passer le train, le gouvernement du PLQ se fait complice d’un projet dangereux, synonyme d’appauvrissement économique », a conclu Martine Ouellet.