Accueil des nouveaux arrivants : La société québécoise doit changer de paradigme
« Parce que la construction du pays du Québec doit se faire avec la contribution des nouveaux Québécois »
– Martine Ouellet
Saint-Hubert, le 17 juin 2016 – La candidate à la course à la direction du Parti Québécois et députée de Vachon, Martine Ouellet, souhaite grandement améliorer les mesures d’accueil qu’offre le gouvernement du Québec aux nouveaux arrivants. Dès son élection à la tête du gouvernement, elle entreprendra une série de mesures visant à faciliter la participation des immigrants à la collectivité, telles que la reconnaissance des diplômes et la remise en place des Centres d’orientation et de formation des immigrants (COFI). De plus, un gouvernement Ouellet initiera un protocole d’accueil qui débutera avant même l’établissement des nouveaux arrivants en sol québécois.
« S’assurer de la qualité du soutien que l’on offre aux nouveaux Québécois et ce, jusqu’à ce qu’ils soient pleinement établis, correspond à enrichir l’ensemble de la société Québécoise », a déclaré la candidate.
En effet, Martine Ouellet propose que des moyens soient mis à la disposition des nouveaux Québécois avant leur aménagement au Québec. Elle soutient que des démarches comme le démarrage de l’enseignement du français ou l’apprentissage de l’histoire du Québec sont des vecteurs incontournables pour le développement du sentiment d’appartenance à notre société. Les différents bureaux et les délégations du Québec à l’international seront chargés de la responsabilité de l’accueil préalable. « Plus tôt ces ressources seront disponibles à l’intérieur du processus d’accueil, mieux les nouveaux arrivants seront outillés pour participer à l’élaboration du pays du Québec », a affirmé Madame Ouellet. Une fois arrivés à leur nouvelle terre d’adoption, les nouveaux Québécois auront accès aux ressources offertes par les COFI.
Avant leur abolition en 2000, les COFI agissaient comme un élément d’accueil primordial, car ils étaient souvent le premier point de contact permettant aux nouveaux arrivants de se familiariser avec le français. Ils leur permettaient aussi de découvrir et de comprendre mieux la culture québécoise et ses particularités. Les participants aux COFI bénéficieront d’une allocation adaptée à leurs besoins pour la durée du programme. « Ce que je présente aujourd’hui aux Québécois, c’est une nouvelle façon de percevoir tout le dossier de l’accueil des nouveaux arrivants. Je crois qu’en tant que société, il faut cesser d’attribuer tout le fardeau aux individus et donner davantage de devoir à la société d’accueil. Comme le disait Gérald Godin : »Nous devons former avec les communautés culturelles un monde nouveau, une société modèle, meilleure, libre, ouverte et accueillante. »
Agir dès maintenant pour la reconnaissance internationale d’un Québec indépendant
Québec, le 7 juin 2016 : « Un de mes premiers gestes en tant que chef du Parti Québécois sera de réactiver tous nos réseaux au plan international, leur insuffler un nouveau dynamisme et les inviter à se multiplier pour propager le message que le Québec est une nation, qu’il a comme peuple un droit inaliénable à l’auto-détermination et qu’il aspire à devenir un pays indépendant. Je n’attendrai pas que nous formions le gouvernement avant d’agir. Je compte entreprendre ce vaste déploiement dès mon élection en tant que chef », a déclaré Martine Ouellet, candidate à la direction du Parti Québécois.
Pour ce vaste déploiement en vue de la réactualisation de la question québécoise sur la scène internationale, Martine Ouellet mettra à contribution le réseau de contacts développé au cours des années par le Parti Québécois.
Elle lancera également un appel aux indépendantistes de la société civile, ayant des liens avec l’étranger, afin qu’ils interviennent auprès des chancelleries et des administrations étrangères, ainsi qu’auprès de toutes les associations, groupes et personnalités amis du Québec, pour la reconnaissance du peuple québécois et de sa quête émancipatrice.
« Une fois élue Première ministre, mon gouvernement transformera les bureaux du Québec à l’étranger situés dans les principaux endroits stratégiques en délégations générales du Québec dans les principales capitales. Elles auront pour mission, bien sûr, de continuer à représenter les intérêts du Québec à l’étranger, mais aussi de préparer le terrain pour la reconnaissance par la communauté internationale de la proclamation d’indépendance du Québec. Ces délégations générales du Québec formeront la base du futur réseau d’ambassades d’un Québec souverain », de préciser Madame Ouellet.
« La politique étrangère et les traités internationaux sont fondamentaux pour les destinées d’un peuple, avec leurs incidences majeures aux plans économique, social et culturel. Dans le cas actuel, toute cette sphère est votée et adoptée par le Canada, alors qu’il serait plus que bénéfique pour le Québec d’entreprendre lui-même ses propres intérêts. Le Québec possède toutes les qualités pour se développer un rayonnement plus qu’enviable auprès des autres nations et ce potentiel ne cherche qu’a être entrepris », de conclure la candidate à la chefferie.
Le gouvernement libéral confirme qu’il ratera sa cible de 100 000 véhicules électriques en 2020
Québec – Le député de Terrebonne et porte-parole du Parti Québécois en matière d’environnement et de lutte contre les changements climatiques, Mathieu Traversy, ainsi que la députée de Vachon et porte-parole en matière d’électrification des transports, Martine Ouellet, accueillent avec déception l’aveu du gouvernement libéral, selon lequel il n’atteindra pas sa cible de 100 000 véhicules électriques en 2020.
Comme le démontre un document, déposé lors de l’annonce du projet de loi sur une norme zéro émission, le ministre de l’Environnement confirme qu’en 2020, quelque 83 252 véhicules électriques rouleront au Québec à la suite de l’adoption de la norme zéro émission. « C’est 17 % en dessous de l’objectif annoncé par le Plan d’action en électrification des transports 2015-2020. Le gouvernement libéral confirme donc qu’il ne prend pas les moyens nécessaires pour atteindre ses objectifs », ont déclaré les porte-parole.
Le député de Terrebonne constate également que la loi zéro émission ne se mettra véritablement en place qu’en 2018. « Avec cet échéancier si éloigné, on comprend pourquoi le gouvernement ratera sa cible de 100 000 véhicules électriques en 2020 », a-t-il indiqué.
Mathieu Traversy insiste : en l’absence d’un virage immédiat dans le secteur des transports, le premier émetteur de gaz à effet de serre, le Québec ne sera pas en mesure d’atteindre sa cible de réduire de 20 % ses émissions d’ici 2020 par rapport aux niveaux de 1990. « Sans une loi zéro émission forte, c’est certain que le gouvernement se dirige vers un autre échec », a-t-il affirmé.
Malgré tout, le Parti Québécois réitère son appui au principe d’une loi zéro émission, lui qui a été le premier parti politique québécois à déposer, en avril 2015, un tel projet de loi afin d’améliorer l’offre de véhicules électriques sur le marché québécois, dans une perspective de réduction des émissions de GES. Aujourd’hui, par contre, les porte-parole s’inquiètent du fait que le projet de loi no 104, en plus de comporter plusieurs lacunes majeures, ne contient aucun engagement précis.
En effet, selon Martine Ouellet, il manque au projet de loi no 104 une donnée essentielle, soit le nombre minimal de véhicules branchables. « C’est une lacune majeure! Le ministre de l’Environnement ne prend aucun engagement quant au nombre minimal de véhicules branchables. Le ministre se réserve plutôt le pouvoir discrétionnaire de réglementer cet aspect fondamental, sans consultations publiques. Pourquoi refuse-t-il d’inscrire un engagement à son projet de loi? », a-t-elle demandé.
Par ailleurs, la députée de Vachon se dit inquiète de l’absence d’un autre engagement de taille, soit le niveau des redevances qui devront être payées par les constructeurs automobiles si le nombre minimal de véhicules branchables n’est pas atteint. « Le sérieux de la loi zéro émission dépendra en bonne partie de sa capacité à établir des redevances à la hauteur de l’objectif. Encore là, le ministre ne prend pas d’engagement et se réserve le droit de fixer la hauteur et les modalités des montants par règlement. Il faut qu’il fasse connaître ses intentions dès maintenant », a ajouté la porte-parole.
Martine Ouellet est la candidate la mieux positionnée pour poursuivre l’héritage de PKP

Crédit photo: René Obregon-Ida
Saint-Hubert, le lundi 30 mai 2016 – Martine Ouellet, candidate à la direction du Parti Québécois, s’engage à réaliser plusieurs démarches entamées par l’ex-chef du Parti Québécois, Monsieur Pierre Karl Péladeau. Martine Ouellet est la candidate la mieux positionnée pour réaliser le travail débuté par l’ancien chef du PQ. Elle a le discours le plus décomplexé sur l’indépendance, favorisant le plus la création d’emploi et l’économie du Québec, supportant le plus l’approche « terrain » et le renouveau au sein du parti.
Le parti de l’économie
« Le Parti Québécois de Pierre Karl Péladeau a retrouvé son statut de parti de l’économie. Il a défendu bec et ongles les sièges sociaux des entreprises québécoises vendues à des intérêts étrangers devant l’applaventrisme de Philippe Couillard qui ne comprend rien du tout à l’économie du Québec. Comme Pierre Karl, je défendrai la création d’emplois, les achats locaux, les sièges sociaux et favoriser le développement des PME et des grandes entreprises du Québec ! », a affirmé Martine Ouellet.
Reconnecter le parti sur le terrain
La candidate à la chefferie du Parti Québécois entend aussi perpétuer la réforme du parti par le travail de terrain fait par l’ancien chef du PQ. Elle prend notamment l’engagement de favoriser la conciliation travail terrain / Assemblée nationale amorcée par Monsieur Péladeau et l’organisation d’assemblees citoyennes, donner davantage d’outils à l’École de formation du Parti Québécois, donner plus de pouvoirs aux exécutifs de circonscription et de région. Finalement, la candidate s’engage à perpétuer la formule des « agents terrain » en remplacement des « agents de liaison ».
Rassembler autour du pays
Martine Ouellet souhaite, exactement comme le souhaitait l’ex-chef, que l’indépendance soit assumée jusqu’au bout et qu’elle soit réalisée le plus rapidement possible. Elle s’engage clairement à réaliser l’indépendance dans un premier mandat d’un gouvernement du Parti Québécois, puisque cet engagement est la stratégie la plus efficace pour rassembler l’ensemble des acteurs indépendantistes et apprendre dès maintenant à travailler ensemble en vue de l’élection de 2018. Tout comme Pierre Karl Péladeau, la candidate croit que la convergence peut et doit se faire sur l’indépendance.
L’indépendance d’abord!
« C’est simple, tant Option nationale que Québec Solidaire réclament un engagement clair à réaliser l’indépendance dans un premier mandat. C’est la clé de la convergence indépendantiste et pour moi, ça doit commencer dès maintenant. Un grand changement que Pierre Karl a amené au Parti Québécois, c’est d’affirmer que nous n’avons plus le monopole de l’indépendance et que nous devons respecter l’autonomie des autres partis et de tous les organismes de la société civile », a affirmé Martine Ouellet.
« Vous savez, j’ai débuté au Parti Québécois à l’époque de Monsieur Parizeau. Je pense tout comme lui que ce qui tient les indépendantistes ensemble, qu’ils viennent de tous les horizons, c’est l’indépendance. Les députés, les membres et la population ont des attentes envers la prochaine chef du Parti Québécois et je crois que c’est essentiel de faire connaitre clairement nos intentions », a déclaré Martine Ouellet.
Ministère des Transports – Pourquoi le premier ministre refuse-t-il de faire toute la lumière?
Québec – Le député de Jonquière et chef de l’opposition officielle, Sylvain Gaudreault, ainsi que la députée de Vachon et porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, Martine Ouellet, ont dénoncé l’aveuglement volontaire du premier ministre libéral concernant les allégations d’irrégularités dans la gestion de contrats du ministère des Transports du Québec (MTQ).
« Le premier ministre a invoqué à sa manière la maxime des trois singes : je ne vois pas, je n’entends pas, je ne parle pas. Et ce, jusqu’à son petit-déjeuner de mercredi matin. Mais il y a clairement quelque chose qui cloche. Dès le mois de décembre 2015, La Presse révélait l’existence du rapport d’audit interne que le premier ministre a lui-même déposé en Chambre mercredi dernier, le fameux rapport auquel il manquait des pages et pour lequel les conclusions ont été changées. Donc, soit Philippe Couillard s’est trompé mercredi, soit il ne savait rien depuis décembre. Or, dans les deux cas, c’est une faute grave. Le premier ministre ne pouvait pas ne pas savoir », a déclaré Sylvain Gaudreault.
Les libéraux refusent de faire toute la lumière
Par ailleurs, la députée de Vachon dénonce le refus du gouvernement libéral de donner son accord à la motion qu’elle a déposée et qui proposait d’entendre les intervenants concernés en commission parlementaire, une motion qu’ont pourtant appuyée la CAQ, QS et la députée indépendante d’Arthabaska. « Après les blâmes de la commission Charbonneau à l’endroit du MTQ, les Québécois sont en droit de s’attendre à un changement de culture au sein de ce ministère. Pourtant, nous avons appris la semaine dernière qu’il n’en est rien. Même que l’ancien ministre a fait face à de la résistance lorsqu’il a demandé à une ancienne employée de l’UPAC de faire la lumière sur la situation! Nous déplorons que le gouvernement ait refusé de poursuivre le travail entrepris devant la Commission de l’administration publique en mandatant la Commission des transports et de l’environnement pour qu’elle entende les acteurs clés dans la gestion des contrats au sein du MTQ », a conclu Martine Ouellet.
Voici, en partie, la motion qui a été rejetée par les libéraux :
« Qu’afin de faire la lumière sur les allégations de l’ex-ministre des Transports et député de Marguerite-Bourgeoys à propos d’irrégularités dans la gestion de contrats du ministère des Transports, la Commission des transports et de l’environnement procède à l’audition des personnes suivantes :
· L’ex-ministre des Transports et député de Marguerite-Bourgeoys;
· Le ministre des Transports et député de Verdun;
· M. Jean-Louis Dufresne, directeur, cabinet du premier ministre;
· M. Juan Roberto Iglesias, secrétaire général et greffier du Conseil exécutif;
· Mme Annie Trudel, analyste embauchée par l’ex-ministre des Transports et député de Marguerite-Bourgeoys;
· Mme Louise Boily, ex-directrice, direction des enquêtes et audits internes du ministère des Transports;
· L’ex-ministre des Transports et député de Jonquière;
· L’ex-ministre des Transports et député de Louis-Hébert;
· L’ex-ministre des Transports et député de Laviolette;
· M. André Caron, sous-ministre associé au ministère des Transports. »
Enfin, le projet de loi promis pour le taxi
Québec – La députée Martine Ouellet, porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, de stratégie maritime et d’électrification des transports, accueille favorablement le dépôt du projet de loi 100 sur l’industrie du taxi.
« Enfin, un projet de loi pour l’industrie du taxi! Nous avons finalement une réponse à nos demandes, après deux années de taxi illégal, après deux ministres des Transports, et huit mois après qu’on nous ait promis un projet de loi. Je suis heureuse que le ministre des Transports, Jacques Daoust, ait écouté la demande principale du Parti Québécois : qu’il y ait une seule loi qui s’applique à tous les travailleurs. C’est important pour les 22 000 travailleurs de l’industrie du taxi », a soutenu la députée de Vachon.
« Également, d’autres demandes que nous avions formulées ont été écoutées. Tel que nous le proposions dans notre projet de loi, la suspension des permis se retrouve dans ce qui a été déposé ce matin. Par ailleurs, on y trouve une augmentation des amendes, tel que cela a été proposé par le Parti Québécois », a rappelé la porte-parole.
« Du côté de l’amélioration du service pour les clients, des mesures comme la modulation des tarifs et l’évaluation du service sont également inscrites dans le projet de loi », a poursuivi Martine Ouellet.
« Il reste toutefois plusieurs éléments qui devront être éclaircis, en particulier ceux qui concernent la perception des taxes, une question à laquelle le ministre Daoust est particulièrement sensible. Nous aurons l’occasion de revenir sur ces éléments lors de l’étude du projet de loi en commission », a ajouté la députée de Vachon.
« Enfin, les modifications au Code de la sécurité routière pour mieux protéger les cyclistes étaient elles aussi attendues et sont bienvenues. Je termine en offrant notre collaboration au ministre pour que le projet de loi soit adopté d’ici la fin de la session parlementaire », a conclu Martine Ouellet.
Climat Québec 2030 : Martine Ouellet présente son plan de développement économique pour le Québec de demain
Montréal, le 09 mai 2016 – Martine Ouellet, députée du Parti Québécois de la circonscription de Vachon, présente aujourd’hui Climat Québec 2030, un plan de développement économique concret misant sur nos innovations technologiques et industrielles pour positionner le Québec en véritable leader économique mondial tout en proposant la création de centaines de milliers d’emplois de qualité.
La députée du Parti Québécois a présenté son document lundi à la Maison du développement durable de Montréal, en compagnie de plusieurs personnalités du monde économique, politique, artistique et environnemental. Climat Québec 2030 est un projet pour l’ensemble des intervenants intéressés à l’avenir du Québec et aussi pour le prochain congrès du Parti Québécois.
« Pour que le Québec se démarque dans l’économie du 21e siècle, il faudra mettre en œuvre des mesures robustes et audacieuses. C’est ce que je propose avec ce document. Pour y arriver, des investissements de 15 milliards de dollars d’ici 2030 seront nécessaires, afin de créer 350 000 emplois », a déclaré la députée de Vachon.
Investir 4,5 milliards de dollars pour moderniser les usines du Québec aura notamment comme résultat la création de 125 000 emplois. Surtout, de tels investissements permettront à nos usines d’être à la fine pointe de la technologie et aussi d’augmenter significativement leur productivité ainsi que leur compétitivité sur le marché mondial.
En transports, il est urgent d’investir plus en transport en commun et d’électrifier plusieurs secteurs: les 8000 autobus scolaires et les 3000 autobus municipaux, 1 million de voitures et 150 000 camions légers de transport de marchandises. Un vaste programme d’investissement de 8 milliards de dollars va ainsi créer plus de 130 000 emplois.
Pour que le Québec se démarque dans l’économie du futur, des efforts devront également être faits du côté du secteur manufacturier. Le Québec doit tabler sur l’une de ses plus grandes richesses : son savoir-faire dans la filière des batteries, des moteurs et des bornes électriques ainsi que dans les communications intelligentes.
Un gros coup de barre doit aussi être donné dans les investissements liés au verdissement du parc immobilier, commercial, institutionnel et résidentiel. Adopter des objectifs concrets d’efficacité énergétique pour ces bâtiments permettrait de créer près de 100 000 emplois, avec un investissement de près de 3 milliards de dollars.
« Tous ces investissements vont créer des emplois pour toutes les régions du Québec, pour l’ensemble des secteurs industriels et vont faire rouler l’économie. Sans oublier qu’ils permettront de réduire notre bilan d’émissions de GES de plus de 27 millions de tonnes d’ici 2030, c’est-à-dire 40%, le même objectif que l’Europe », a ajouté Martine Ouellet.
« Pour réaliser ce projet, il est urgent que le Québec devienne un pays et qu’il prenne le plein contrôle de son avenir économique, environnemental et politique. Ce n’est pas dans un pays pétrolier comme le Canada qu’il y parviendra », a conclu Martine Ouellet.
Projet de train électrique de la CDPQ – Le Parti Québécois accueille favorablement le projet, mais restera vigilant
Québec – La députée de Vachon et porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, Martine Ouellet, et le porte-parole en matière de finances et de revenu, Nicolas Marceau, posent plusieurs questions au nom des usagers du futur système de transport collectif annoncé ce matin par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ).
« Globalement, nous accueillons favorablement ce projet de transport collectif électrique dans la grande région de Montréal, mais nous serons vigilants sur plusieurs questions. Par exemple, comment la Caisse compte-t-elle rencontrer ses obligations de rendement envers les retraités tout en maintenant des tarifs compétitifs? Il n’y a aucune société de transport au Québec qui n’est pas fortement subventionnée par le gouvernement et, malgré cela, plusieurs connaissent des difficultés financières. Or, tous les détails du projet semblent connus, sauf un : les tarifs. La Caisse doit être transparente avec la population de la région métropolitaine. Si elle est en mesure, aujourd’hui, de parler publiquement des heures de service, des temps de déplacement et du nombre de stations, elle devrait être capable de s’avancer sur les tarifs qu’elle entend imposer pour atteindre la rentabilité et générer des profits, comme elle le prévoit », a déclaré Martine Ouellet.
Les députés rappellent que le Parti Québécois avait posé la question lors de l’étude détaillée du projet de loi instituant la CDPQ-Infra et la réponse était claire : le gouvernement ne peut pas subventionner la CDPQ-Infra, comme il le fait pour les autres sociétés de transport en commun.
« Plusieurs autres questions se posent, donc. Par exemple, quelles sont les garanties, pour les retraités, que leur argent est protégé, lorsque la Caisse se lance dans la construction et l’opération de services de transport en commun pour la première fois au Québec? La Caisse indique déjà qu’une partie de la rentabilité du projet proviendra de sa spéculation sur d’autres projets immobiliers situés le long du parcours. La transparence est de mise afin que la population sache à quoi s’attendre », a ajouté Nicolas Marceau.
Ligne jaune du métro – Le Parti Québécois demande la reprise des travaux de prolongement
Québec – Les députés du Parti Québécois de Longueuil, Martine Ouellet (Vachon), Bernard Drainville (Marie-Victorin) et Diane Lamarre (Taillon), demandent que le projet de prolongement de la ligne jaune du métro de Montréal soit repris, en parallèle du prolongement de la ligne bleue.
« Il est déplorable que le projet de prolongement de la ligne jaune du métro de Montréal soit arrêté et qu’aucun échéancier ne soit prévu, malgré toutes les analyses et les études entamées par le passé. Il s’agit d’un enjeu très important pour les gens de Longueuil et de la Rive-Sud, étant donné toute la congestion qu’il y a sur les ponts », a déclaré Martine Ouellet.
« Les citoyens de Longueuil et de la Rive-Sud vivent un stress immense; ils ont toujours peur d’arriver en retard au travail, sans compter que les heures qu’ils perdent sur les ponts sont des heures qu’ils pourraient passer auprès de leur famille. Il faut également prendre en considération les émissions de GES accrues et le smog que causent les voitures bloquées inutilement. Malheureusement, jusqu’à maintenant, le ministre des Transports, Jacques Daoust, n’a réussi qu’à démontrer qu’il ne prend pas la situation au sérieux », a ajouté Bernard Drainville.
« Lorsque le Parti Québécois formait le gouvernement, il y avait des projets liés à plusieurs lignes de métro. Est-ce que le ministre peut envoyer un signal clair que la ligne jaune ne sera pas abandonnée au détriment de la ligne bleue? Les projets peuvent très bien être menés parallèlement. Les résidents de la Rive-Sud ont été très patients. Le prolongement de la ligne jaune du métro est aussi synonyme de diminution des GES, un enjeu important pour tous », a conclu Diane Lamarre.
UberX – Le ministre des Transports doit déposer son projet de loi avant le 15 mai
Québec – Depuis plusieurs semaines, la députée de Vachon et porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, Martine Ouellet, presse le ministre des Transports, Jacques Daoust, de déposer un projet de loi pour encadrer les services d’UberX. Aujourd’hui en Chambre, elle a réclamé qu’il agisse d’ici le 15 mai prochain, date limite pour faire adopter un projet de loi avant la fin de la présente session parlementaire. Jusqu’à maintenant, pourtant, le ministre a refusé de s’engager en ce sens.
« Sur le terrain, la situation se détériore. Chaque jour qui passe sans projet de loi permet à UberX de poursuivre ses activités illégales. Le ministre a eu suffisamment de temps. Il doit déposer son projet de loi pour interdire le taxi illégal au plus tard le 15 mai. C’est une question de justice et d’équité : tous les services de taxi doivent être soumis aux mêmes règles. Pourquoi y aurait-il un régime particulier pour UberX, et un autre pour les taxis? Le ministre n’a plus d’excuse; comme son prédécesseur, Jacques Daoust a répété à plusieurs reprises qu’il avait l’intention de déposer un projet de loi. Pourquoi attendre? », a demandé Martine Ouellet.
« Ça fait deux ans que le dossier est étudié. Nous avons abondamment travaillé sur l’encadrement de l’industrie du taxi et le Parti Québécois a même proposé un projet de loi pour contrer le taxi illégal. Déjà, deux consultations ont été menées : une à l’été 2014, et une autre ce printemps. Le ministre Jacques Daoust a toute l’information dont il peut rêver. Il a aussi répété qu’il faisait tout pour déposer dans les délais, mais il refuse de parler du 15 mai. Il doit pourtant agir, et vite », a conclu la députée du Parti Québécois.