
L’accès à l’Internet, le grand pacte social de 2018
Montréal, le lundi 29 août 2016
C’est en vue de donner à toutes les régions du Québec un accès rapide et illimité à Internet que la candidate à la direction du Parti Québécois, Martine Ouellet, et son équipe entendent mettre au défi l’industrie des télécommunications pour rattraper le retard du Québec en terme de disponibilité et de capacité de bande passante, pour toutes les régions.
Pour la députée de Vachon, il s’agit là d’un pacte social aussi important et nécessaire que celui qui a été réalisé par René Lévesque au moment de la nationalisation de l’électricité. C’est pourquoi la candidate n’exclut pas, si les groupes de télécommunications ne collaborent pas à la hauteur des besoins de la société québécoise, d’entreprendre de nationaliser ce service pour le développer et le rendre accessible à tous.
Les entreprises de télécommunications bénéficieront d’un délai de 2 ans pour se conformer aux futures exigences du gouvernement. La nouvelle offre de service devra, au minimum, fournir une bande passante illimitée, une vitesse de 1 gigabit par seconde symétriquement et ce, sur tout le territoire québécois. Les tarifs devront également être uniformisés partout au Québec, comme ceux de l’électricité, ainsi que revus à la baisse de manière à rejoindre les moyennes des pays de l’OCDE. Elles devront aussi offrir des forfaits allégés aux ménages à faible revenu. « Il s’agit là d’une mesure visant à enrichir collectivement les Québécois. C’est un défi structurant qui contribuera à réduire les inégalités sociales tout en permettant un développement économique important et durable », a déclaré la candidate.
Un outil indispensable
Selon la députée, « l’accès à Internet doit être considéré comme un droit, car il est devenu aujourd’hui un service essentiel. Ceux et celles qui n’ont pas accès au Web se retrouvent désormais désavantagés dans la société. On peut même considérer qu’ils en sont exclus. Cet avantage est encore plus déterminant pour le secteur entrepreneurial et particulièrement en région. Pour rivaliser ou être à la hauteur d’un marché désormais global, il faut être connecté. Une personne qui se cherche un emploi et qui n’a pas accès à Internet fait face à une grande difficulté, étant donné que les offres d’emplois s’y retrouvent en très grande partie et que le courriel devient de plus en plus le seul moyen d’acheminer sa candidature. L’accessibilité est un problème réel en région. Ces dernières doivent faire face à des coûts d’accès de loin supérieurs à ceux des grandes agglomérations pour un service généralement moindre. C’est donc la plus grande partie du territoire québécois qui est mal desservie. « Nous sommes pourtant à l’ère des communications. Le Québec ne peut pas continuer à traîner de la patte ainsi et réussir économiquement. Il faut absolument que tout le monde au Québec puisse avoir la chance d’entrer de plein pied dans le 21e siècle », a affirmé l’aspirante-chef.
Une tarification mise à niveau
Les ajustements qui seront exigés de l’industrie, par l’administration Ouellet, permettront à tous les ménages d’économiser entre 500 et 1000 $ par année sur leurs factures de télécommunications, ce qui représente un montant considérable pour une famille de la classe moyenne. Le prix du gigabit sera diminué radicalement par rapport à ce qui est facturé actuellement au Québec. Pour la candidate, « il n’y a aucune raison valable qui justifie que ce service soit offert à des prix pouvant aller jusqu’à cinq fois ce qui est offert dans d’autres régions du monde. C’est inacceptable. L’industrie doit impérativement se responsabiliser! »
Toutes les études indiquent qu’une amélioration importante de l’accessibilité au Web favorise la croissance économique. « C’est un pas déterminant que notre société doit absolument franchir : il s’agit d’une formule où tout le monde gagne. En plus d’améliorer la position économique du Québec, on diminue la facture des ménages et l’industrie y trouve son compte en devenant plus concurrentielle », a conclut Martine Ouellet.

Remaniement ministériel – Transports – Le Parti Québécois demande à Laurent Lessard d’agir
Québec – La députée de Vachon et porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, de stratégie maritime et d’électrification des transports, Martine Ouellet, souhaite la bienvenue au nouveau ministre des Transports, Laurent Lessard, tout en soulignant qu’il devra agir rapidement dans certains dossiers qui traînent.
Industrie du taxi
« D’abord, en ce qui concerne UberX, une multinationale étrangère, qui fait du taxi illégal, qui ne paie pas ses taxes et qui se cache dans les paradis fiscaux, nous nous attendons à ce que Laurent Lessard respecte la parole de ses deux prédécesseurs, Jacques Daoust et Robert Poëti, et qu’il ne crée pas deux classes de chauffeurs. UberX doit être soumise aux mêmes règles que le reste de l’industrie du taxi. Laurent Lessard ne doit pas se servir des projets pilotes pour créer de la concurrence déloyale et, par la porte d’en arrière, légaliser ce qui est illégal aujourd’hui. Rappelons-nous que des dispositions du projet de loi 100 sur l’industrie du taxi, qui doivent entrer en vigueur le 8 septembre prochain, donneront des poignées supplémentaires au ministre pour contrer le taxi illégal. Le ministre et le Parti libéral n’auront plus de prétexte pour tolérer l’illégalité. Ils devront faire respecter la loi », a insisté Martine Ouellet.
Scandale au MTQ
La députée est par ailleurs d’avis qu’il est essentiel que Laurent Lessard se souvienne de la crise qu’a traversée le ministère des Transports (MTQ) au printemps dernier. « Le ministre doit poursuivre le travail commencé par Annie Trudel pour rétablir la confiance du public envers le MTQ. Il doit aussi réintégrer Louise Boily dans ses anciennes fonctions de directrice des audits du MTQ, et veiller à ce que les professionnels en conformité des processus, les PCP, ne relèvent plus des directions territoriales du MTQ, où ils sont en conflit d’intérêts, mais plutôt de la haute direction au ministère. Laurent Lessard doit également s’engager à mettre un terme à la pratique consistant à confier des contrats aux anciens employés du ministère », a-t-elle réclamé.
Transport de pétrole
« Ensuite, le terrible accident survenu il y a quelques jours sur l’autoroute 40 nous a douloureusement rappelé les risques que le transport de pétrole représente pour la sécurité des citoyens. Nous exigeons que le ministre impose plus de transparence lorsqu’il est question des trajets et de la fréquence du transport de matières dangereuses, et qu’il rende publique toute l’information quant à la nature des produits transportés et aux risques qui y sont associés, que le transport soit effectué par camion, par train ou par bateau », a ajouté Martine Ouellet.
Trafic nuisible pour la région de Montréal
« Enfin, le trafic à Montréal et dans toute la région métropolitaine est rendu tout à fait intenable. À toute heure du jour ou de la nuit, il est possible de s’y embourber dans du pare-chocs contre pare-chocs. Très clairement, il y a une mauvaise planification des travaux et, avec le retour à l’école, la situation ne va qu’empirer. C’est un coup dur pour le développement économique de toute la région métropolitaine. M. Lessard doit aller plus loin que les mesures d’atténuation annoncées dernièrement. Il doit mettre en place des mesures encore plus importantes pour le transport collectif dont, par exemple, plusieurs nouveaux départs pour les trains de banlieue et les métros. Le nouveau ministre doit aussi fournir les ressources nécessaires pour accélérer l’achèvement des travaux. Il ne revient pas aux citoyens de subir indéfiniment les conséquences d’une décennie d’incurie libérale dans l’entretien de nos infrastructures routières », a conclu la députée de Vachon.

Martine Ouellet dévoile la Constitution initiale de la République du Québec
Québec, le lundi 15 août 2016 : La députée de Vachon et candidate à la chefferie du Parti Québécois, Martine Ouellet, accompagnée d’André Binette, de Gilbert Paquette, de Xavier Barsalou-Duval et de plusieurs militants de la Capitale-nationale, est passée de la parole aux actes en déposant son projet de Constitution initiale de la République du Québec, qui a été rédigé en collaboration avec André Binette, Gilbert Paquette et Louis Bernard.
« Je mets beaucoup d’espoir dans cette démarche. On vient, pour la première fois depuis 1995, de relier le projet d’indépendance à un plan constitutif concret auquel les Québécois pourront se référer. C’est un très grand pas vers l’avant qu’on vient de faire. Aujourd’hui est un jour important pour la cause du Québec », a déclaré la candidate.
La Constitution initiale de la République du Québec sera soumise à la consultation populaire par la Commission préconstituante, tel que présenté dans le Plan Ouellet 2018-2022 pour une République du Québec. L’aspirante-chef remplie une première promesse en dévoilant le projet de Constitution initiale de la République du Québec, qui sera votée par le peuple Québécois lors d’une consultation par référendum. La question référendaire sera la suivante :
« Acceptez-vous que le Québec devienne un pays souverain et indépendant suivant la Constitution initiale proposée par l’Assemblée nationale? OUI ou NON »
« La constitution présentée aujourd’hui fera du Québec une République souveraine et indépendante. Faire une république, c’est redonner le pouvoir au peuple en rejetant la monarchie britannique. Nous remplacerons le poste de lieutenant-gouverneur du Québec par celui de Président de la République du Québec. Faire une république, c’est établir une véritable démocratie », a déclaré Martine Ouellet.
Les droits et libertés
Martine Ouellet prévoit dans son projet de constitution l’enchâssement de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec : « Nous allons nous débarrasser de la Charte des droits et libertés canadienne et de son multiculturalisme ghettoïsant. Nous allons la remplacer par la Charte des droits et libertés de la personne du Québec! »
Égalité entre les hommes et les femmes
Les droits et libertés devront s’exercer et être interprétés dans le respect des valeurs d’égalité entre les hommes et les femmes. « C’est une valeur centrale dans les relations sociales au Québec. Nous sommes un des peuples les plus égalitaires au monde. Nous devons nous assurer de toujours faire respecter, sans compromis, l’égalité entre hommes et les femmes », a déclaré la candidate.
Une république laïque
Pour Martine Ouellet, la séparation entre les religions et l’État, la neutralité religieuse et le caractère laïque de nos institutions, sont des éléments incontournables : « La laïcité de l’État est un grand consensus au Québec. Depuis la Révolution Tranquille, les Québécois ont séparé la religion de l’État et notre équipe s’inscrit dans cette lignée historique. L’État du Québec sera laïc, et assurera une neutralité devant toutes les croyances ».
Français : langue officielle et commune du Québec
Tel qu’annoncé en juillet dernier, Martine Ouellet a enchâssé le français comme langue officielle et commune du Québec à l’intérieur de son projet de constitution.
« La Cour suprême du Canada a charcuté, décision après décision, la Charte de la langue française en se basant sur la constitution canadienne qui n’a jamais été adoptée par le peuple du Québec. Aujourd’hui, le français et l’anglais se retrouvent sur un pied d’égalité, tant au niveau de la législation que de la justice, ce qui a conduit à une bilinguisation de l’État. Le peuple québécois est le seul peuple des Amériques à être de langue française. La langue officielle du Québec c’est le français et nous l’enchâsserons dans la Constitution de la République du Québec », a déclaré Martine Ouellet.
Autochtones : Établir des relations de nation à nation
L’équipe de Martine Ouellet a inscrit dans la Constitution initiale que celle-ci doit être interprétée de manière compatible avec la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, adoptée en 2007. La candidate propose aussi la mise en place d’un Conseil sur les droits des peuples autochtones qui pourra faire des propositions pour mettre fin à la triste réalité imposée par le régime canadien.
« C’est un tournant historique dans nos relations avec les peuples autochtones. Nous mettrons fin aux injustices et à la négligence du régime canadien. L’indépendance du Québec donnera plus d’autonomie tant en matière de gestion du territoire qu’en matière d’épanouissement culturel aux nations abénaquise, algonquine, atikamek, crie, huronne, innue, malécite, micmaque, mohawk, naskapie et inuit », a affirmé Martine Ouellet.
Monnaie, territoire et traités internationaux
Conformément aux règles du droit international, le Québec conservera ses frontières et assurera la continuité de l’ensemble des traités et des relations internationales, tels qu’ils seront au moment de la proclamation de son indépendance.
La Constitution initiale déposée par Martine Ouellet prévoit aussi de conserver la monnaie canadienne. Les petits et les grands épargnants, les consommateurs et les commerçants, les travailleurs et les entreprises, ont avantage à avoir de la stabilité et de la prévisibilité économiques.
« Si vous allez sur le terrain et que vous parlez avec des PDG de grandes entreprises ou de PME, ce qu’ils vous dirons, c’est qu’ils veulent pouvoir prévoir ce qui se passera après la victoire du OUI. Ils sont évidemment d’accord que produire un seul rapport d’impôt c’est moins de paperasse que deux, mais ils ont aussi besoin de se faire rassurer sur la politique monétaire et ce qu’on leur dit aujourd’hui, c’est que la stabilité monétaire sera au rendez-vous », a affirmé Martine Ouellet.
L’eau : une ressource patrimoniale
Pour Martine Ouellet, qui a été porte-parole et présidente d’Eau Secours!, la protection de l’environnement et de l’eau doit être enchâssée dans la constitution : « Nous sommes en 2016. Notre économie doit arriver au XXIe siècle. Nous devons effectuer un virage économique majeur, comme je l’ai proposé dans mon plan de développement économique intelligent Climat Québec 2030. Nous devons dorénavant utiliser le génie humain pour développer une économie du savoir et des hautes-technologies afin de positionner le Québec comme un véritable leader de la nouvelle économie mondiale ».
Vers la Constitution définitive
Une assemblée constituante sera mise sur pied au lendemain d’une victoire du OUI pour la République du Québec afin de rédiger et d’adopter sa Constitution définitive.
Elle devra prévoir la décentralisation vers des instances locales et régionales avec des pouvoirs spécifiques, ainsi que des ressources fiscales et financières adéquates.
Elle devra aussi garantir à la communauté anglophone la préservation de son identité et de ses institutions. Elle aura aussi l’obligation de reconnaitre aux peuples autochtones le droit de se gouverner sur des terres leur appartenant en propre. Et le tout devra s’exercer dans le respect de l’intégrité du territoire québécois.
Finalement, la constitution établie par l’assemblée constituante devra définir le système électoral du Québec, après avoir évalué les modes de scrutin proportionnels. La Constitution permanente devra aussi établir quel type de régime politique ce sera, que ce soit un régime présidentiel, un régime parlementaire ou un hybride qui soit finalement choisi.
« Le projet de l’indépendance du Québec doit se faire avec l’ensemble des franges qui constituent notre société. Pour ce faire, il est impératif de dresser la liste des valeurs derrières lesquelles nous convergeons. Ce document maintenant, il existe. Les objectifs qu’il porte vont au-delà des intérêts de la course à la direction du Parti Québécois. Cette constitution, c’est aux Québécois que je la remets. C’est au peuple québécois qu’elle appartient à présent et c’est à lui d’en disposer pleinement », a conclu Martine Ouellet.
Pour consulter le document intégral :

Stratégie maritime: Avec un si mince bilan, le premier ministre n’a pas de quoi se « péter les bretelles »
« Le premier ministre se pavane en Europe alors qu’il n’est pas en mesure de faire réparer le quai de Rimouski, ville phare de l’expertise québécoise. Comment peut-il, dans sa stratégie maritime, s’attribuer le mérite de ces investissements dans des infrastructures fédérales? Pour le reste, il s’agit d’un amalgame d’annonces qu’il utilise pour gonfler artificiellement sa stratégie. De plus, ces annonces découlent principalement de la stratégie touristique mise en place par le gouvernement du Parti Québécois », a déclaré Martine Ouellet.
« C’est la façon de faire de ce gouvernement, des mots creux, des annonces vides. Les libéraux ne sont même pas en mesure de régler la protection de la zone de reproduction du béluga à Cacouna. Ils insistent pour faire un pôle logistique à Soulanges qui, en plus d’être situé sur les meilleures terres agricoles de la région, favorise le port de New York au détriment du port de Montréal. Sans parler des nombreuses sagas de la Société des traversiers : dépassement de coûts, mauvaise communication dans les commandes, hausses de tarifs. Pour une vraie stratégie maritime, il faut rapatrier tous nos actifs : ports, quais, voie maritime, et pour ce faire, le Québec doit être indépendant », a-t-elle conclu.

Plan Ouellet 2018-2022 : Pour une République du Québec
Montréal, le 12 juillet 2016 : La députée de Vachon et candidate à la chefferie du Parti Québécois, Martine Ouellet, accompagnée de Louis Bernard, secrétaire général du Conseil exécutif avec René Lévesque et Jacques Parizeau ; Gilbert Paquette, ministre du Parti Québécois avec René Lévesque ; Vincent Lemay-Thivierge, candidat de Québec Solidaire dans St-Jérôme en 2012 et 2014 ; et de Nic Payne, candidat à la chefferie d’Option Nationale en 2013, a déposé son plan pour redonner le pouvoir au peuple avec la mise en place d’une République du Québec
« L’indépendance se fera par et pou r tous les Québécois. Faire une République, c’est redonner le pouvoir au peuple en rejetant la monarchie britannique et en établissant une véritable démocratie. En 2018, c’est clair : le Parti Québécois et l’indépendance du Québec seront les seules alternatives au régime monarchique britannique, rejeté par la grande majorité des Québécois. Nous ferons, ensemble, la République du Québec ! », a déclaré Martine Ouellet.
En effet, la Reine Elizabeth II est constitutionnellement le chef d’État en titre du Canada. Ce régime archaïque, en lien avec le droit divin et du sang et hérité de la colonisation anglaise, est rejeté par 86% des Québécois (Léger, 2009). Martine Ouellet souhaite que le Québec quitte ce régime archaïque de monarchie constitutionnelle pour redonner le pouvoir au peuple avec la mise en place de la République du Québec.
L’indépendance, par et pour le peuple
Dès son élection, le gouvernement indépendantiste de Martine Ouellet aura le mandat de réaliser l’indépendance du Québec. Alors, pour la première fois de son histoire, le peuple québécois aura la chance de se doter d’une constitution. Il réalisera ainsi, par le rapatriement au sein de l’État du Québec de toutes ses lois, de tous ses impôts et de tous ses traités, la République du Québec.
Le gouvernement indépendantiste de Martine Ouellet adoptera une démarche constituante en trois temps : un grand débat national sur la République du Québec, un référendum sur l’indépendance du Québec et finalement, la concrétisation de la République du Québec.
Débat national sur la République du Québec
Le gouvernement de Martine Ouellet mettra sur pied une Commission préconstituante, formée de commissaires représentatifs de tous les milieux, qui sera chargée de consulter les Québécois de toutes les régions sur un Livre vert portant sur le projet de société et sur la Constitution initiale de la République du Québec.
C’est à partir du rapport de la Commission que sera élaboré le Livre blanc sur la République du Québec. Ce livre illustrera concrètement ce qui pourra être entrepris en tant que pays, en ce qui concerne, notamment, la décentralisation des compétences et des ressources dans les régions, le développement de l’emploi et la sécurité du revenu des personnes, l’essor du français et l’accueil des immigrants, les institutions démocratiques et la justice.

Merci à Louis Bernard, secrétaire général du Conseil exécutif avec René Lévesque et Jacques Parizeau, Gilbert Paquette, ministre du Parti Québécois avec René Lévesque, Nic Payne, candidat à la chefferie d’Option Nationale en 2013, et Vincent Lemay-Thivierge, candidat de Québec Solidaire dans St-Jérôme en 2012 et 2014, d’avoir été à mes côtés ce matin lors de la présentation du plan!
Le gouvernement de Martine Ouellet permettra aux Québécois de se prononcer, par référendum, sur le statut politique du Québec ainsi que sur la constitution initiale du Québec indépendant.
« La démocratie est une valeur fondamentale au Québec. Le référendum est une décision prise par le peuple et pour le peuple, c’est le meilleur outil de démocratie directe qui soit. Nous avons l’ambition de redonner le pouvoir aux Québécois en construisant un pays qui correspond à leurs aspirations. Pour y arriver, nous devons les consulter sur ce qu’ils souhaitent et les impliquer dans les décisions. Nous ne ferons pas comme le Canada », a affirmé Martine Ouellet.
Concrétiser l’indépendance
Dès le lendemain de la victoire indépendantiste, le gouvernement de Martine Ouellet mettra sur pied une Assemblée constituante. Elle représentera les Québécois de tous les milieux et de toutes les régions, incluant les représentants de la communauté anglophone, et aura pour mission d’élaborer la Constitution définitive de la République du Québec. Elle tiendra aussi compte des discussions à établir avec les Premières nations du Québec et les Inuit.
Le gouvernement du Parti Québécois, sous la direction de Martine Ouellet, engagera rapidement les discussions avec le gouvernement canadien sur le partage des actifs et des passifs, pour assurer un transfert ordonné des administrations publiques, pour la continuité des relations commerciales et pour le maintien des relations amicales entre les deux États.
« Avec ce plan, nous nous donnons les moyens de réaliser concrètement l’indépendance et de mettre en place les fondements démocratiques et légaux de la République du Québec. Avec ce plan, nous nous donnons les moyens de nos ambitions ! », a conclu Martine Ouellet.

Martine Ouellet investira 450 M $ en culture et en communications
Montréal, le mardi 5 juillet 2016 – Martine Ouellet, députée de Vachon et candidate à la direction du Parti Québécois, accompagnée des artistes Marie-Anne Alepin, Sylvie Legault et Denis Trudel, a présenté aujourd’hui ses propositions en culture qui s’appuient sur un investissement majeur de 450 millions $ sur cinq ans.
Un investissement gagnant
Dès la première année du gouvernement Ouellet, le milieu culturel québécois verra les investissements en culture augmenter de 90 millions $, pour un total de 450 millions $ sur 5 ans.
« La culture, c’est l’âme d’un peuple et je compte soutenir nos créateurs, nos auteurs, pour une plus grande diversité créative au Québec et ce, dans toutes nos régions. Avec un investissement de 450 M$ sur cinq ans, la culture québécoise et nos artistes pourront rayonner encore davantage, tant sur la scène nationale qu’internationale. La culture est l’un des trois secteurs les plus créateurs d’emplois et donc un investissement très rentable, surtout avec un tel bassin de créateurs ! », a déclaré la candidate.
Arrimer nouvelles technologies et équité
La multiplication des plateformes de diffusion dans l’industrie culturelle a grandement affecté les revenus que les artistes tirent de leur art. Par exemple, un artiste québécois ne touche que 10,2 cents en redevances pour chaque 1000 écoutes sur le logiciel d’écoute libre Spotify. Il importe donc de se pencher sur cette problématique.
« Il ne faut pas que les nouvelles technologies soient synonymes d’appauvrissement de nos créateurs. Elles augmentent notre capacité de diffuser l’art et la culture, mais il faut trouver une façon de s’adapter afin de garantir un retour équitable aux artistes. Je m’engage à trouver les solutions appropriées en travaillant de concert avec tous les intervenants concernés par la question des redevances. Dans un Québec indépendant, on aura tous les leviers pour intervenir face à cette situation préoccupante et en constant changement », a affirmé la candidate.
TQI, réseau panquébécois d’information régionale
Martine Ouellet compte aussi créer Télé-Québec Information, une chaîne québécoise d’information en continue, ouverte sur le monde et alimentée par des bureaux régionaux. Une plateforme web viendrait s’ajouter en support à TQI. À Télé-Québec, elle compte aussi ajouter un bulletin quotidien d’information.
« En créant Télé-Québec Information, nous aurions accès à un réseau panquébécois d’information régionale en continu. Cela donnerait aux Québécois des informations de toutes les régions. Afin d’être ouvert sur le monde, nous comptons doter TQI d’une structure lui permettant de partager des contenus avec les services de médias étrangers », a soutenu Martine Ouellet.
Par ailleurs, lorsque le Québec sera indépendant, Télé-Québec serait intégré à la portion québécoise du financement et de l’expertise de Radio-Canada.
Des mesures diversifiées et ciblées pour tous nos artistes
Martine Ouellet propose aussi les mesures suivantes, qui visent plusieurs acteurs milieux de notre vie culturelle :
- Investir dans de nouveaux concours pour la relève musicale tels que Secondaire en spectacle, Cégeps en spectacle, le Concours musical international de Montréal, le Festival international de la chanson de Granby et Ma première place des arts.;
- Augmenter le nombre de sorties artistiques pour les élèves du primaire et du secondaire. En plus d’être bénéfique pour la jeunesse, cette proposition engendre une plus grande diversité artistique en région et elle crée des emplois pour les artistes ;
- Créer des bourses de déplacement et d’hébergement pour nos artistes, en collaboration avec nos délégations et nos futures ambassades ;
- Soutenir les créateurs directement en augmentant les bourses aux artistes et aux écrivains du Conseil des lettres et des arts du Québec (CALQ) ;
- Augmenter la diffusion de nouveaux films d’auteur et de documentaires québécois à Télé-Québec. Il est d’une importance capitale d’encourager les cinéastes du Québec à continuer leur travail essentiel de création. Grâce à eux, le Québec rayonne dans le monde.
- Soutenir l’achat de livres québécois dans les écoles primaires et secondaires. Cela permettrait d’ajouter 200 000 nouveaux livres dans nos écoles et ainsi d’appuyer nos auteurs et l’ensemble du milieu littéraire.
« On a une culture diversifiée, vivante et forte au Québec. On a qu’à penser à Robert Lepage, Xavier Dolan, Dany Laferrière, Yannick Nézet-Séguin, Céline Dion, le Cirque du Soleil et tous les autres. Il faut faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que les artistes québécois continuent de rayonner chez nous et partout à travers le monde ! », a conclu Martine Ouellet.

Plan Ouellet 2018 : Pour la victoire des indépendantistes
Québec, le jeudi 30 juin 2016 : Martine Ouellet, députée de Vachon et candidate à la direction du Parti Québécois, accompagnée de Maude-Amélie Verville, présidente du Parti Québécois de La Peltrie, Araceli Fraga, présidente du Parti Québécois de Louis-Hébert, de France Salvaille, militante aux OUI-Québec Capitale-Nationale, et de Philippe Lavoie, conseiller aux communications au CRJPQ Capitale-Nationale, a présenté aujourd’hui son plan d’action préélectoral 2016-2018 devant l’Assemblée nationale.
Ça commence maintenant !
Le Plan Ouellet 2018 se développe sur trois axes : mobiliser le Parti Québécois, soutenir la convergence des indépendantistes et consulter la population sur le projet de pays. En somme, c’est une série d’engagements constituant la route de la victoire des indépendantistes à l’élection d’octobre 2018. « Qu’on le veuille ou non, la prochaine campagne électorale portera sur l’indépendance du Québec. On doit se préparer. Avec ce plan, on sera prêt à livrer et à remporter une campagne qui portera sur l’indépendance, tant au niveau de la mobilisation que du contenu. Si nous aspirons à une victoire à la prochaine élection et si nous voulons réaliser l’indépendance du Québec, on doit commencer dès maintenant ! », a déclaré Martine Ouellet.
« Nous avons tout un travail de mobilisation et de pédagogie à faire. Nous devons inspirer de nouveau la confiance et la fierté, tout en étant à l’écoute des préoccupations des gens. C’est exactement ça que le Plan Ouellet 2018 apporte », a ajouté la candidate.
Se donner les moyens de nos ambitions
Pour faire une mobilisation efficace, les indépendantistes doivent se donner les moyens de leurs ambitions. Le Parti Québécois de Martine Ouellet mettra donc des outils d’information à la disposition des militants, par exemple, les 50+1 réponses pour l’indépendance.
« Il faut vulgariser ce que sera l’indépendance et ce que ça impliquera dans le quotidien des gens. Qu’est-ce qui va arriver avec la monnaie? Avec les pensions? Avec l’armée? Avec les frontières? Avec l’assurance-emploi? Qu’est-ce qu’on a à y gagner? L’objectif est de faire en sorte que tout soit compréhensible, dès le premier coup d’œil. Il faut parler à tout le monde, pas juste aux initiés. D’ailleurs, non seulement il sera produit en français, mais aussi en plusieurs autres langues ! », a affirmé la députée.
La candidate s’engage aussi à soutenir solidement la convergence des indépendantistes en participant de façon proactive à la table des OUI-Québec. De plus, avec Martine Ouellet comme chef du Parti Québécois, le parti s’engagera dans un dialogue social avec l’ensemble de la population. Il consacrera les ressources nécessaires à l’organisation d’événements populaires et intégrera dans sa plateforme de 2018 les principaux consensus résultants de cette consultation.
Renverser le fardeau de la preuve
Sous la direction de Martine Ouellet, le Parti Québécois illustrera en quoi les décisions du fédéral nuisent aux Québécois. Les indépendantistes doivent absolument travailler ensemble, à tous les paliers, pour démontrer concrètement en quoi le système canadien contraint et limite le Québec. « En unissant nos voix, nous pourrons faire une critique sévère du gouvernement libéral, mais aussi des conséquences du régime canadien pour les Québécois ! », a déclaré la candidate.
Un plan jusqu’à l’indépendance
Martine Ouellet présentera prochainement son plan suivant la victoire électorale de 2018 pour convaincre une majorité de Québécois de réaliser l’indépendance du Québec à l’intérieur de ce mandat.
Le document complet:

Martine Ouellet dépose son bulletin de mise en candidature et entre officiellement dans la course à la direction du Parti Québécois
« Que cette campagne soit celle de l’indépendance. Les Québécois sont prêts à former un pays. Il ne s’agit que de se faire confiance et d’emboîter le pas. Cette course, je la fais pour la gagner ! »
– Martine Ouellet
Montréal, le 23 juin 2016 – Martine Ouellet a déposé aujourd’hui, à la permanence du Parti Québécois, son bulletin de mise en candidature à la chefferie. La députée de Vachon a ainsi récolté plus de 2100 signatures d’appui à sa candidature de la part de militants de partout au Québec, en plus d’avoir recruté plus de 700 nouveaux membres, dont un grand nombre sont des Québécois d’adoption. Elle déposera également un premier chèque de 10 000 $. Cet événement donne donc officiellement le coup d’envoi de sa campagne.
Deux nouveaux appuis se sont également ajoutés aujourd’hui à l’élan qu’apporte Martine Ouellet. Il s’agit de Robert Dean, qui a été Ministre du Revenu et Ministre délégué de l’Emploi et de la Concertation dans le cabinet de René Lévesque et de Vincent Lemay-Thivierge, qui est auteur-compositeur-interprète et ex-candidat de Québec Solidaire dans la circonscription de Saint-Jérôme à l’élection québécoise de 2012.
Pour Robert Dean, « la capacité qu’a Martine Ouellet à demeurer fidèle à ses convictions malgré les tempêtes, jumelé à son expérience acquise dans la période où elle était ministre des Ressources naturelles, et lorsqu’elle était cadre à l’intérieur de notre grande société d’État qu’est Hydro-Québec, font d’elle, à mon avis, la leader dont le Québec a besoin pour aller vers son émancipation. » Quant à Vincent Lemay-Thivierge, « c’est sa volonté d’aller droit au but pour l’indépendance » qui l’a inspiré. « Martine, c’est une rassembleuse. Elle mobilise des gens de partout et de toutes les origines, tout en défendant l’option indépendantiste sans complexe. C’est précisément ce type d’approche qu’il nous faut pour le Québec », a déclaré le jeune militant. En effet, depuis quelques semaines, l’équipe Ouellet a déposé un grand nombre de nouveaux membres provenant de tous les continents et issus de tous les milieux.
La course de Martine Ouellet est déjà pleinement déployée partout au Québec. Des militants de toutes les régions sont déjà à pied d’œuvre. « Cette campagne, je la fais pour la gagner et ce sera grâce au travail de toutes ces personnes convaincues et motivées que nous réussirons », a affirmé la candidate. « Le Parti Québécois doit impérativement garder le cap vers l’indépendance. Nous ne pouvons pas nous permettre de présenter aux électeurs québécois une formule qui met au rancart notre option indépendantiste ou qui cultive un flou. Pour gagner l’élection de 2018, notre parti doit rester uni et le ciment qui maintient le tout en place, c’est l’indépendance. En 2018, ce n’est pas le défaitisme qu’il faut cultiver, c’est la volonté d’aller dans la voie qui nous mènera à bâtir notre pays. Le thème choisi pour la course, Assumer notre indépendance, résume bien le cœur de ce que nous mettrons de l’avant », a-t-elle ajouté.
Lors de cette course à la direction, l’équipe Ouellet compte proposer une démarche claire qui conduira le Parti Québécois à former le gouvernement, en plus d’une feuille de route qui comprendra les différentes étapes qui amèneront le Québec vers son projet de pays. « Je compte amener des idées claires sur les bases de ce que sera un Québec indépendant. Un Québec qui sera un chef de file dans l’économie mondiale, un Québec qui sera un précurseur en matière environnementale, un Québec où les forces du changement sont à l’œuvre, un Québec capable de grandes choses », a conclu la candidate.
Le Québec mérite mieux que le marketing libéral
« Faire entrer les transports du Québec au 21e siècle est un objectif réaliste et atteignable. Ce n’est qu’une question de volonté politique ! »
– Martine Ouellet
Longueuil, le 22 juin 2016 – Dans la foulée du 29e symposium international de la voiture électrique, qui se tient cette semaine à Montréal, Philippe Couillard a annoncé ce lundi qu’il compléterait un corridor de recharge pour véhicules électriques sur l’autoroute 20. Pour Martine Ouellet et son équipe, cette mesure est insuffisante et démontre le réel manque de volonté politique du PLQ d’amener un plan à la hauteur des capacités du Québec en termes de développement économique. « Le Québec doit faire plus et exploiter toute son expertise. C’est tout un potentiel que nous avons et il est encore très peu entrepris. Nous avons des connaissances très enviées en matière de composantes électriques. Il faut continuer de les développer et d’encourager les innovations réalisées ici », a déclaré Martine Ouellet.
La députée a également rappelé que plusieurs projets innovants et très prometteurs, tel que le projet Nomade, de l’Institut du véhicule innovant, ou celui du monorail électrique qui relirait les principales villes du Québec qu’elle a mis de l’avant alors qu’elle était ministre. Depuis, ils ont été abandonnés par le PLQ. « Le sort que réserve Philippe Couillard et son gouvernement aux projets structurants d’électrification des transports ne fait qu’illustrer le manque d’intérêt flagrant dans ce dossier. Déjà, au début du mois de juin, les libéraux de Couillard ont avoué qu’ils rateraient leur propre cible de 100 000 voitures électriques en 2020. Pour le PLQ, l’électrification des transports n’est pas une vision d’avenir, mais seulement du marketing politique », a affirmé la candidate.
Le Québec peut devenir un leader mondial en matière de diminution des émissions de gaz à effets de serre (GES) et l’électrification des transports est une étape incontournable à la réalisation de ce projet. En référence à son plan de développement économique intelligent Climat Québec 2030, Martine Ouellet et son équipe s’engagent à investir pour permettre l’électrification de 1 000 000 de voitures, de 150 000 camions légers, de 8 000 autobus scolaires et de plus de 3 000 autobus municipaux. Cet objectif, qui peut paraître à première vue comme étant très audacieux, est tout à fait réaliste. Le Québec possède tous les atouts nécessaires.
Le gouvernement Ouellet investira donc 4 milliards dans ce programme qui créera 25 000 emplois.
« Pour amener le Québec à devenir un exemple mondial en matière de lutte au réchauffement climatique, et par le fait même, à développer son économie, il faut avoir de la vision et du leadership. Malheureusement, Philippe Couillard nous a encore démontré cette semaine qu’il ne possède aucune de ces qualités », a déclaré la candidate à la direction du Parti Québécois.
Au Québec, nous avons tout à notre disposition pour réussir un développement d’envergure en matière d’électrification des transports. Nous sommes privilégiés par le fait que nous pouvons compter sur l’appui de plusieurs éléments clés, tels qu’énumérés dans le plan Climat Québec 2030, nous bénéficions de centres de recherches plus que performants, d’une industrie manufacturière de composantes électriques en émergence, d’une industrie de matériel de transport bien établie (Bombardier Transport à Saint-Bruno, Paccar à Ste-Thérèse, BRP à Valcourt, Nova Bus à Saint-Eustache et Autobus Lion à Saint-Jérôme), nous fabriquons des bornes de recharge (AddÉnergie à Québec et à Shawinigan, Gentec à Québec), nous produisons un des moteurs électriques les plus performants au monde chez TM4 à Boucherville et nous fabriquons également des batteries électriques chez Bathium, aussi à Boucherville.
Le Québec a de l’énergie renouvelable en abondance et à un prix compétitif. Le sol québécois contient du lithium et des terres rares, éléments essentiels pour la production des batteries. Il est évident pour l’aspirante chef du Parti Québécois « que tous les ingrédients de la recette qui mènera le Québec à se démarquer en tant que référant mondial en électrification des transports est à portée de mains, il ne s’agit que d’oser pour réussir. Pour y arriver, le Québec a besoin de tous ses moyens financiers, de toutes ses représentations pour le commerce international et ses outils réglementaires et législatifs. Le Québec doit devenir indépendant ! »
Bilan de session parlementaire : Nous faisons face à gouvernement faible, paralysé par les scandales et insensible aux besoins des citoyens!
LONGUEUIL, le 21 juin 2016 – Les députées Diane Lamarre, Taillon, et Martine Ouellet, Vachon, dressent un bilan catastrophique de la session parlementaire du premier ministre et du gouvernement libéral. « Philippe Couillard dirige un gouvernement embourbé et dysfonctionnel, incapable d’avancer. Chaque fois que ce gouvernement bouge, c’est pour reculer ou s’enfoncer davantage dans ses propres sables mouvants », ont-t-elles déclaré d’emblée.
Transport et industrie du taxi
«Nous l’avons dit en avril dernier et nous le répétons : les valses hésitations du Parti libéral en matière de transport font qu’aucun projet structurant ne voit le jour. Il y a bien le projet du Réseau électrique métropolitain (REM) de la Caisse de dépôt et placement du Québec, mais encore là, les citoyens de l’est de Montréal restent sur leur faim, et surtout, rien sur le prolongement de la ligne jaune du métro et le transport en commun à Longueuil», a affirmé Martine Ouellet.
«De plus, c’est terriblement cynique la manière dont le ministre Daoust a finalisé le projet de lois sur le taxi. On souhaitait adopter ce projet de loi tel que déposé au départ. Nous avons collaboré activement lors des derniers mois. Mais après maints signaux d’espoirs, le ministre a sorti un lapin de son chapeau à la dernière minute, ce qui a complètement altéré le projet de loi et qui ouvre la porte à créer deux catégories de travailleurs dans l’industrie du taxi. C’est sous le bâillon et dans ce bourbier que la session parlementaire s’est terminée, et sur fonds de scandale de la clé USB au ministère des Transports», a-t-elle ajouté.
Rien pour les patients depuis deux ans
En santé, nous avons constaté les dégâts causés par une approche du « tout-aux-médecins ». Après deux réformes et une augmentation faramineuse du salaire des médecins, les résultats parlent d’eux-mêmes : plus d’un million de Québécoises et de Québécois n’ont toujours pas de médecin de famille, et le Québec figure en queue de peloton en Occident en ce qui a trait à la durée de l’attente aux urgences. « Des projets novateurs et efficaces, comme la clinique d’infirmières SABSA et Jonquière Médic, sont en péril. Et les réformes centralisatrices du ministre Barrette figurent parmi les facteurs liés à la crise que vivent actuellement les centres jeunesse », a déclaré Diane Lamarre.
« Je suis néanmoins fière d’avoir réussi à faire reculer le ministre de la Santé sur les frais accessoires. Soutenue par des regroupements de médecins, des associations de personnes âgées et retraitées, et autres, j’ai vu clair dans les obscures stratégies du ministre pour imposer aux Québécois qu’ils paient deux fois pour leurs services de santé. Du côté de la fécondation in vitro et de la procréation assistée, je constate également que notre travail l’ait fait reculer à un certain niveau par rapport aux décisions inhumaines qu’il a prises », a-t-elle poursuivi.
Emplois : promesse, objectif, mythe
Philippe Couillard avait promis de créer 250 000 emplois. Or, il ne s’en est créé que 18 000 depuis un an; c’est extrêmement faible. De plus, les investissements ont chuté de 2,4 %. « Ce qui était une promesse est devenu un objectif et constitue aujourd’hui un mythe. Sous les libéraux, la protection de nos sièges sociaux a reculé, avec la vente de St-Hubert et celle de Rona, qui a été présentée comme une « bonne nouvelle ». Visiblement, le Parti libéral n’est pas le parti de l’économie », a également constaté Martine Ouellet.
Depuis le 31 mars, des suites de la décision du gouvernement Couillard de sabrer dans les pouvoirs aux régions, Longueuil est amputée de leviers de développement qui lui permettait d’investir localement. « La Conférence régionale des élus ainsi que le mandat de Centre local de développement ne font plus partie de nos outils de concertation et de développement local et régional. C’est une perte nette dans la vitalité dans notre localité et il s’agit d’une décision libérale qui fera mal longtemps », ont-elles déploré.
La réussite scolaire, grande absente des priorités du gouvernement
« Le premier ministre a eu le culot de faire son bilan dans une école, alors qu’il dirige le gouvernement qui a le moins investi en éducation au cours des 15 dernières années. La réussite de tous les élèves devrait être une priorité absolue, et ce, dès leur plus jeune âge. Or, le démantèlement du réseau public des services de garde s’est poursuivi durant la session. Quand je vais dans les écoles de Taillon et que je participe à des manifestations dans les CPE, je constate les enfants, les jeunes et les familles ne sont pas la priorité de ce gouvernement. C’est ça, le bilan libéral », a ajouté Diane Lamarre.
Des gains pour les Québécois grâce au PQ
« Nous, l’équipe du Parti Québécois, terminons cette session avec le sentiment du devoir accompli. Nous avons réussi à faire retirer du projet de loi 59 la partie portant sur les discours haineux, qui instaurait une véritable police de la pensée. En santé, c’est l’équipe du Parti Québécois qui a déposé un projet de loi pour abolir les frais accessoires. Cette même équipe a également agi pour protéger nos terres agricoles, qui sont si nécessaires à la quête et au maintien de notre souveraineté alimentaire », ont énuméré Martine Ouellet et Diane Lamarre.
« Nous faisons partie de l’équipe qui défend d’abord les Québécoises et les Québécois, car nous avons réussi à réaliser de nombreux gains et nous continuerons d’exiger de ce gouvernement qu’il rende des comptes. La population peut se fier à l’équipe du Parti Québécois pour défendre l’économie, l’éducation et les familles, comme nous l’avons toujours fait et comme nous allons continuer de le faire pour faire avancer le Québec », d’ajouter les deux députées.
« Les manquements au sens de l’État de Philippe Couillard, les scandales qui se multiplient, l’incapacité du premier ministre à prendre les bonnes décisions, à jouer franc-jeu et à créer des emplois, tout cela a coûté cher aux familles du Québec, aux travailleurs et aux travailleuses. En matière d’intégrité, nous avons retrouvé le bon vieux Parti libéral de Jean Charest. Nous saluons d’ailleurs le travail effectué en ce sens, avec rigueur, par notre ancien collègue, Bernard Drainville, qui a débusqué plusieurs situations. Rappelons que trio économique des libéraux a été remplacé par le trio éthique : Daoust, Hamad et de Santis. Avec eux viennent une crise majeure au ministère des Transports, de graves contradictions dans l’affaire Rona, des manquements à l’éthique du côté de Sam Hamad, et déclarations inconsidérées de la ministre responsable de la Loi électorale; ce gouvernement a encore un sérieux problème sur le plan de l’intégrité », ont-elles conclu.