• Brise-glaces pour la Davie : Martine Ouellet exige que Justin Trudeau tienne parole!

    La députée à l’Assemblée nationale Martine Ouellet a déposé aujourd’hui, conjointement avec le Parti Québécois, la Coalition Avenir Québec, Québec solidaire, le député de Gaspé et le député de Groulx, une motion qui demande au gouvernement du Canada d’octroyer le contrat des brise-glaces au chantier de la Davie au plus tard le 31 mars 2018. Le gouvernement de Philippe Couillard a refusé son consentement à cette motion qui, autrement, aurait été unanime.

     » Un gouvernement du Québec qui refuse d’exiger que le gouvernement du Canada tienne ses promesses faites aux travailleurs de la Davie, c’est désolant, a déploré Martine Ouellet. C’est bien beau faire des marches et prendre des engagements de fermeté, quand vient le temps de faire la demande claire, le gouvernement de Philippe Couillardrecule et s’esquive. Par crainte d’offusquer le gouvernement canadien, le gouvernement libéral abandonne les centaines de travailleurs de la Davie.  »

    Voici la motion présentée par Martine Ouellet :

    Que l’Assemblée prenne acte que le 18 janvier dernier, le premier ministre Justin Trudeau, alors en visite à Québec, a affirmé que des négociations seraient entreprises dès le 19 janvier pour le contrat des brise-glaces au chantier maritime Davie;

    Qu’elle note que le 12 mars 2018, l’Association des fournisseurs du Chantier Davie demandait à Justin Trudeau qu’il s’engage à conclure enfin le contrat des brise-glaces.

    Que l’Assemblée nationale constate qu’en date d’aujourd’hui, aucune annonce dans ce sens n’a été faite et que des centaines d’emplois au chantier Davie et chez ses fournisseurs sont en péril;

    Que l’Assemblée nationale demande au gouvernement du Canada qu’elle octroie à la Davie le contrat des brise-glaces, et ce, au plus tard le 31 mars 2018.

    « C’est devenu quasiment indécent, ce silence d’Ottawa, a lancé Martine Ouellet.  C’est bien beau venir à Québec, faire des sourires et dire à quel point les travailleurs de la Davie sont excellents, mais ça ne règle rien du côté de la perte de centaines d’emplois! Justin Trudeau  doit octroyer le contrat des brise-glace sans attendre! Le chef de la direction de la Davie, Spencer Fraser, attendait une réponse au plus tard… hier! Ça suffit de rire des travailleurs du Québec!  Déjà que les Québécois et les Québécoises verseront  25 milliards de dollars pour la Stratégie maritime du Canada en contrepartie de moins de 1% des contrats… Il est grandement temps que le Québec puisse lui-même octroyer ses contrats et faire des investissements structurants et créateurs d’emploi!  »

  • Le Bloc Québécois veut encadrer les salaires abusifs

    La chef du Bloc Québécois et députée à l’Assemblée nationale, Martine Ouellet, et le chef parlementaire du Bloc Québécois, Xavier Barsalou-Duval, s’indignent face aux salaires démesurés octroyés à certains dirigeants de grandes entreprises. Rappelons que le Journal de Montréal dévoilait ce matin que les PDG des sept plus grandes banques au Canada se sont partagés une rémunération de 68 M$ en 2017.

    C’est pourquoi le Bloc Québécois croit qu’il est nécessaire de légiférer pour limiter la rémunération des dirigeants d’entreprises à un ratio de 1 pour 35, c’est-à-dire qu’ils ne pourraient être payé plus de 35 fois le salaire de l’employé le moins bien rémunéré de l’entreprise.

    «Il s’agit d’une mesure essentielle afin de réduire les inégalités économiques et de rétablir une équité entre les travailleurs d’une entreprise et les patrons de ceux-ci. Il est impensable que les employés qui sont les principaux responsables du succès d’une entreprise voient le PDG gagner un salaire complètement disproportionné.» explique Martine Ouellet.

    De plus, en début d’année, le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) a calculé que les 100 PDG d’entreprises les mieux payés au Canada ont reçu 209 fois plus d’argent que le travailleur moyen alors qu’il y a 30 ans, ce ratio était de un pour quarante.

    «C’est insensé de voir que les 100 PDG les mieux payés au Canada ont une rémunération 209 fois plus élevé que le salaire moyen. Plus les années passent plus les écarts se creusent. Ils font leur fortune sur le dos de ceux qui travaillent dur. C’est tout bonnement indécent de se donner des salaires de cette ampleur.» s’exclame Xavier Barsalou-Duval.

    «Il est primordial que nos travailleurs aient confiance dans notre système économique et pour cela, nous devons limiter les abus que peuvent occasionner la rémunération des dirigeants d’entreprise.» conclut Martine Ouellet.

  • Martine Ouellet demande que la programmation soit maintenue 100 % en français

    La députée à l’Assemblée nationale Martine Ouellet a déposé aujourd’hui, conjointement avec Pascal Bérubé, leader du Parti Québécois, Gaétan Lelièvre, député de Gaspé et Gabriel Nadeau-Dubois, député de Gouin, une motion afin que l’Assemblée nationale demande au CRTC de renouveler la demande de licence de Télé-Québec en maintenant sa programmation complètement en français. Une motion rejetée par le gouvernement libéral.

    Voici la motion présentée par Martine Ouellet :

    Que l’Assemblée nationale rappelle que Télé-Québec est une société financée par l’État du Québec;

    Qu’elle rappelle que l’État du Québec a une seule langue officielle: le français;

    Qu’en conséquent, l’Assemblée nationale demande au CRTC de renouveler la demande de licence de Télé-Québec en maintenant sa programmation complètement en français.

    «Tant que le Québec ne sera pas indépendant, c’est le CRTC qui renouvelle les licences de nos antennes québécoises. Nous devons être extrêmement vigilants afin que la dérive institutionnelle du gouvernement libéral de Philippe Couillard n’influence ni le CRTC, ni les intervenants dans les dossiers de renouvellement », a déclaré Martine Ouellet. «Les anglophones du Québec, la minorité linguistique la mieux traitée sur la planète, ont déjà plus que leur part et ils en demandent encore plus! Seulement du côté de la télévision publique, 1 chaîne sur 3 au Québec est anglophone à 100%, soit 33% de la télévision publique en anglais… pour 9,6% de la population.»

    Hier, on apprenait que l’organisme English Language Arts Network (ELAN) suggère au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) d’imposer à Télé-Québec de consacrer 10 % de son budget et de sa programmation à la communauté anglo-québécoise.

    «Il s’agit d’un exemple patent d’une demande totalement disproportionnée!», a poursuivi Martine Ouellet. «Avec le laxisme dont fait preuve le gouvernement de Philippe Couillard quant au statut de langue officielle du français, pas étonnant que la communauté anglophone se sente légitimée de revendiquer encore plus. Ils doivent sentir que le gouvernement libéral est prêt à en faire moins pour le français, alors qu’il devrait en faire beaucoup plus», a-t-elle conclu.

  • Martine Ouellet exige de Justin Trudeau qu’il tienne ses promesses! Motion unanime adoptée à l’Assemblée nationale

    La députée à l’Assemblée nationale Martine Ouellet a déposé aujourd’hui une motion afin que l’Assemblée nationale exige du gouvernement du Canada qu’il n’y ait aucune brèche dans la gestion de l’offre dans le cadre du nouveau Partenariat Trans-Pacifique. La motion a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale.

    Voici la motion présentée par Martine Ouellet :

    Que l’Assemblée nationale note que le Canada a conclu, en janvier dernier, une entente de principe pour la signature, en mars prochain, d’une nouvelle version du Partenariat Trans-Pacifique ;

    Qu’elle rappelle qu’en octobre 2017, Justin Trudeau a affirmé aux producteurs agricoles du Lac-Saint-Jean « qu’il ne concéderait rien au sujet de la gestion de l’offre » dans le cadre du nouveau PTP ;

    Que l’Assemblée nationale rappelle aussi qu’elle s’est prononcée, par une motion unanime, le 26 avril 2017, sur le maintien complet de la gestion de l’offre au Québec dans le cadre de l’ALÉNA ;

    Que l’Assemblée nationale exige du gouvernement du Canada qu’il n’y ait aucune brèche dans la gestion de l’offre dans le cadre du nouveau Partenariat Trans-Pacifique.

    «Tant que le Québec ne sera pas indépendant, c’est malheureusement le Canada qui négocie à notre place. Le maintien de la gestion de l’offre est essentiel à la survie des industries du lait, des œufs et de la volaille. C’est également incontournable si nous voulons préserver notre modèle de fermes de type familiales. Le Québec ne doit pas payer pour l’enrichissement d’autres marchés ailleurs au Canada », a déclaré Martine Ouellet.

    Une copie de la motion sera envoyée au premier ministre Justin Trudeau, à la ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland, au ministre du Commerce international François-Philippe Champagne, ainsi qu’aux dix pays en négociations avec le Canada, soit le Japon, le Mexique, l’Australie, le Brunei, le Chili, la Malaisie, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam.

  • Martine Ouellet veut notre 20 milliards pour le Québec

    La députée à l’Assemblée nationale  Martine Ouellet  a déposé une motion afin que l’Assemblée nationale demande au  gouvernement canadien d’octroyer au Québec sa juste part des contrats qui permettrait au Chantier Davie d’augmenter le nombre d’emplois de même que les contrats avec les sous-traitants. La motion était appuyée par le Parti Québécois, la Coalition Avenir Québec et Québec Solidaire.

    La motion présentée par Martine Ouellet

    Que l’Assemblée nationale rappelle que le chantier Davie de Lévis est le plus important au Canada, qu’il possède à lui seul 50 % de la capacité de production du Canada et qu’il a été nommé meilleur chantier naval d’Amérique du Nord en 2015;

     
    Qu’elle souligne que la Davie est le seul chantier à avoir livré un navire dans le cadre de la stratégie de construction navale canadienne, l’Astérix, au quart du coût de ses compétiteurs et selon l’échéancier prévu;

    Qu’elle rappelle également que la Davie n’a reçu à ce jour que moins de 1 % de la stratégie de construction navale du Canada qui est maintenant estimée à plus de 100 milliards de dollars, une injustice qui doit être corrigée;

    Qu’elle souligne que les Québécois et les Québécoises payeront de leur poche 20 milliards de dollars pour cette stratégie;

    Que l’Assemblée nationale demande au gouvernement canadien d’octroyer au Québec sa juste part des contrats qui vont permettre au Chantier Davie d’augmenter le nombre d’emplois de même que les contrats avec les sous-traitants.

    Le gouvernement a refusé son consentement

    « Les chiffres les dérangent, semble-t-il, s’est étonnée Martine Ouellet.  Pourtant, ce ne sont que des faits : plus de 100 milliards au total pour la stratégie de construction navale canadienne, c’est tiré directement d’un rapport du Bureau du Vérificateur général du Canada en 2013 et un étude de la bibliothèque du Parlement du Canada en 2015. Et le 20 milliards, c’est la part que le Québec  assume compte tenu de la répartition de l’assiette fiscale, rien de nouveau sous le soleil. Je ne comprends pas le refus du parti libéral, compte tenu de la participation de Philippe Couillard accompagné de plusieurs ministres, à la marche de soutien, dimanche passé.  Son discours, ce jour-là, me laisse espérer que le gouvernement peut se ressaisir et que l’on pourra faire adopter la motion d’ici la pause des Fêtes.  », a conclu Martine Ouellet.

  • Les producteurs en serre du Québec sont prêts à fournir les besoins du marché québécois

    La députée à l’Assemblée nationale, Martine Ouellet, s’est dite ravie d’entendre les propos de messieurs André Mousseau et Claude Laniel, respectivement président et directeur général de regroupement Les producteurs de serre du Québec, ce matin, à l’occasion des consultations particulières sur le projet de loi 157, Loi constituant la Société québécoise du cannabis (SCQ).

    « Nous avons recueilli beaucoup d’informations très intéressantes, a-t-elle lancée. Contrairement à ce que les représentants du ministère de la Santé et des Services Sociaux nous avaient répondu lors du briefing technique, les producteurs québécois seraient en mesure de fournir le marché québécois. Ils ont déjà fait leurs devoirs et sont prêts à se mettre au travail rapidement et à être fonctionnels pour l’entrée en vigueur de la loi le 1er juillet 2018, à condition qu’on leur accorde les permis nécessaires et qu’on leur garantisse des contrats de la part de la SCQ. Nous avons déjà demandé que l’entrée en vigueur soit reportée, mais manifestement, Justin Trudeau est bien pressé dans ce dossier en particulier… »

    Une production québécoise, pour des emplois et des retombées économiques ici!

    La production totale estimée pour répondre annuellement aux besoins est environ 144 tonnes. Les producteurs de serres du Québec ont déjà la capacité et les connaissances pour fournir au minimum 50 % du marché, voire 100% si la demande est là. Et ce n’est de 3 à 6 % des 300 hectares actuellement en production qui serait nécessaire afin de combler cette demande, et ce, pour 30 fois moins cher que ce que le gouvernement du Québec entendait payer.

    « Il est donc clair qu’il ne s’agit que d’une volonté politique pour permettre que les consommateurs québécois s’approvisionnent de cannabis produit par des agriculteurs québécois, a conclu madame Ouellet. L’agriculture est aussi une compétence partagée du Québec. »

  • Français : Philippe Couillard renie la volonté unanime de l’Assemblée nationale

    La députée à l’Assemblée nationale, Martine Ouellet, a déposé une motion demandant au gouvernement du Québec de mettre fin au bilinguisme institutionnel en mettant en vigueur l’article 1 de la Loi 104, seule disposition encore non effective de cette loi, afin que les communications écrites avec les personnes morales établies au Québec se fassent uniquement dans la langue officielle, soit en français.

    « Cette norme vise à contrer le bilinguisme institutionnel qui est pratiqué par les autorités publiques. C’est une réelle menace à notre langue et le gouvernement refuse d’agir, malgré les demandes formelles faites notamment par la Société Saint-Jean-Baptiste et par Partenaires pour un Québec français», a déploré Martine Ouellet.

     

    Voici la motion présentée par Martine Ouellet :

    Que l’Assemblée nationale rappelle qu’elle a voté, le 12 juin 2002, à l’unanimité, la Loi 104, loi qui modifiait la Charte de la langue française;

    Qu’elle souligne que 5 députés du parti Libéral, 3 députés du parti Québécois et 1 député de la Coalition Avenir Québec encore présents ici étaient membres de l’Assemblée nationale à ce moment;

    Que l’Assemblée nationale demande au gouvernement que l’article 1 de la Loi 104, seule disposition encore non effective de cette loi, soit enfin mise en vigueur afin que les communications écrites avec les personnes morales établies au Québec se fassent uniquement dans la langue officielle, c’est-à-dire en français.

     

    «En plus d’être un mépris de la démocratie – refuser de mettre en vigueur un article de loi adopté à l’unanimité – c’est une vraie honte de voir que le gouvernement de Philippe Couillard refuse de faire du français la véritable langue de l’Administration publique», a conclu Martine Ouellet.

  • « Pablo Rodriguez est obligé d’aller réparer les erreurs de Justin Trudeau » -Martine Ouellet

    La chef du Bloc Québécois et députée à l’Assemblée nationale, Martine Ouellet, et Mario Beaulieu, député du Bloc Québécois dans La Pointe-de-l’Île ont exigé que le Canada rembourse le Québec pour les frais encourus dans la gestion des demandeurs d’asile  d’ici à  ce que le Québec puisse gérer de a à z le dossier de l’immigration.

    « C’est le gouvernement du Québec qui doit payer pour la négligence, qu’on pourrait même qualifier d’incurie, du gouvernement canadien dans sa gestion des demandeurs d’asile. Le Canada est complètement dépassé !  Les délais de traitement des dossiers sont inacceptables.  Pour les permis de travail qui pourraient être émis en 2-3 jours au terme de l’enquête de sécurité, on parle de mois.  Pour l’analyse des demandes de réfugiés qui devrait se faire, selon les normes du gouvernement canadien, entre 30 et 60 jours, donc au maximum en 2 mois, on parle actuellement d’années.  Ces délais ont des coûts très importants pour le gouvernement du Québec qui doit pallier dans l’intervalle.   Depuis le début de l’année seulement, on parle d’un montant de 20 millions de dollars,  que le Québec a dû débourser à cause du cafouillage du gouvernement canadien. Celui-ci a tellement perdu le contrôle que Pablo Rodriguez est obligé d’aller réparer les erreurs de Justin Trudeau. » a critiqué Martine Ouellet.

    Le Québec a accueilli quelque 17 205 demandeurs d’asile entre le 1er janvier et le 30 septembre 2017. En attendant le traitement des dossiers par le gouvernement canadien, le gouvernement du Québec doit assumer les coûts reliés à l’encadrement des demandeurs d’asile. Le Canada ne cesse d’accumuler les délais et a accordé des permis de travail à moins de 20% des demandeurs d’asile.

    «Justin Trudeau a fait plein de belles promesses en faisant miroiter aux demandeurs d’asile que le Canada les accueillerait à « bras ouverts », mais dans la réalité ce n’est pas tout à fait vrai.  Justin Trudeau a fait de la fausse représentation car la réalité c’est que 50% des demandes de statuts de réfugiés sont acceptées en moyenne.  Pour les demandeurs d’asile, cela se transforme souvent en des années d’incertitude qu’ils devront vivre avec leur famille. » a conclu Mario Beaulieu.

  • Netflix: Le Québec doit utiliser le champ fiscal laissé vacant par le Canada

    La députée de Vachon, Martine Ouellet, a interpellé ce matin le gouvernement de Philippe Couillard, l’enjoignant de taxer en totalité les entreprises faisant affaire en ligne. « En concluant une entente avec Netflix qui octroie à l’entreprise un congé de taxes pour un minimum de cinq ans, la ministre du Patrimoine canadien a, dans les faits, abandonné un champ fiscal dont le gouvernement du Québec doit occuper », a avancé madame Ouellet. « En refusant de demander à Netflix de percevoir la TPS et la TVQ, la décision du gouvernement Trudeau revient à donner une exemption fiscale à cette entreprise, puisque son service est taxable selon les règles actuelles. Cela s’appelle de la concurrence déloyale et injuste puisque les autres entreprises du Québec, elles, doivent taxer », ajoute Mme Ouellet

    Un premier pas c’est bien, mais deux, c’est mieux 

    Dans une lettre envoyée au début de la semaine à son homologue canadien Bill Morneau, le ministre québécois des Finances, Carlos Leitão, propose à Ottawa de revoir sa position et l’avise que, en cas de refus, Québec percevra quant à lui la TVQ. « C’est un pas dans la bonne direction, explique Martine Ouellet, mais ce n’est pas suffisant. Nous devons impérativement adapter l’entièreté de nos systèmes de taxation aux réalités du XXIe siècle. Sinon, nous cautionnons une iniquité de nos régimes fiscaux. La seule façon d’être juste et conséquent, c’est d’appliquer l’ensemble des taxes de vente à toutes les entreprises qui font du commerce électronique. »

    Martine Ouellet rappelle que le Québec a toute la légitimité pour occuper un champ fiscal laissé vacant pour le gouvernement canadien. En l’espèce, le gouvernement Trudeau choisit de ne pas percevoir la TPS auprès des entreprises en ligne, le gouvernement du Québec peut percevoir une taxe à la hauteur de la TPS et de la TVQ combinées.

  • Affaire Rozon: Le gouvernement du Québec doit agir pour que le crime ne paie pas

    La députée de Vachon et chef du Bloc Québécois, Martine Ouellet, a tenu ce matin un point de presse en réaction à l’annonce de la création du Festival du rire de Montréal. Initiative de l’humoriste Martin Petit, ce nouveau festival, supporté par la mise sur pied d’une OSBL, regroupe une cinquantaine d’humoristes qui partage un souhait : ne pas contribuer à l’enrichissement de Gilbert Rozon en achetant son entreprise ou en participant à lui donner de la valeur. Doté de principes éthiques comme la responsabilité sociale, l’équité salariale et le respect des artistes, des artisans et du public, le Festival du rire de Montréal est là pour rester, selon ses fondateurs.

    C’est dans cet état d’esprit et afin d’appuyer cet objectif que Martine Ouellet demande au gouvernement du Québec de faire également sa part en retirant toute subvention à l’entreprise de Gilbert Rozon, ainsi qu’aux acquéreurs subséquents, afin qu’il ne puisse s’enrichir à même les fonds gouvernementaux.

    « Cette prise en main rapide des acteurs du milieu, à la suite d’une crise sans précédent, est admirable. Ils n’ont pas cherché la facilité, mais plutôt la justice, en proposant une solution qui évite que Gilbert Rozon ne s’enrichisse encore plus », a souligné Martine Ouellet.

    Le crime ne paie pas!

    «Cette affaire met en lumière une problématique importante : comment éviter qu’un présumé violeur ne s’enrichisse par la vente obligée de son entreprise. Ce serait indécent, inacceptable et particulièrement odieux pour ses victimes!« a poursuivi madame Ouellet. « Il m’apparaît essentiel que le gouvernement du Québec s’engage, dès aujourd’hui, à ne pas financer, directement ou indirectement, quelques initiatives qui auraient comme résultat d’enrichir Gilbert Rozon. »

    «C’est dans cette perspective que j’entends questionner le premier ministre à ce sujet lors de la période de questions de ce matin. Je souhaite que lui et son gouvernement se rallient d’emblée à ce message essentiel qui doit être réitéré : le crime ne paie pas!», a conclu Martine Ouellet.