• Des projets qui doivent être soutenus afin de réduire la pauvreté à Longueuil

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    Québec, le 3 décembre 2015 – À l’Assemblée nationale, cet après-midi, les députés de Longueuil, Bernard Drainville, Diane Lamarre et Martine Ouellet, le directeur général de la Corporation de Développement Communautaire de l’agglomération de Longueuil (CDC), Martin Boire, Antoine Perreault, du projet « Cultiver nos savoirs » ainsi que Dave Turcotte, porte-parole de l’opposition officielle en matière de lutte à la pauvreté et de solidarité, se sont rencontrés pour faire le point sur la situation des seize projets de lutte à la pauvreté qui se terminent le 31 décembre prochain. L’objectif de la réunion était de coordonner les actions pour préserver ces seize projets. Dans un premier temps, il a été convenu que le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale sera interpelé puisque c’est son ministère qui a permis le développement de ces projets.

    « Sachant que le nouveau plan d’action gouvernemental pour la solidarité et l’inclusion sociale ne sera pas en vigueur avant 2017, il n’y a pas de raison pour que le ministre Sam Hamad refuse de travailler avec nous afin de trouver une solution pour assurer la poursuite de ces projets pour les deux prochaines années. Si le ministre a réellement à cœur la lutte à la pauvreté, nous lui tendons la main pour trouver une façon de sauver ces projets. Nous sommes très inquiets de voir disparaître des initiatives structurantes qui ont un impact direct sur la qualité de vie de nos concitoyens. Les services offerts par ces projets sont directement en lien avec les besoins des résidents de Longueuil », soutient Bernard Drainville.

    C’est pourquoi le directeur général de la CDC de l’agglomération de Longueuil est allé déposer plus de 700 lettres d’appui au cabinet du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale. « Ce sont des milliers de citoyennes et citoyens qui ont été touchés dans le cadre de ces projets. Ce sont des dizaines d’intervenants et d’acteurs communautaires qui ont eu les moyens de développer des milieux de vie stimulants et d’œuvrer afin de briser l’isolement et l’exclusion sociale. Nous avons maintenant une responsabilité collective de pérenniser ces projets qui ont démontré toute la portée de leur impact social ces deux dernières années », souligne Martin Boire.

    « Pour Saint-Hubert, c’est le projet Passerelle qui est en péril. Cette initiative du Regroupement Anti-Pauvreté vise à engager une intervenante qui facilitera l’intégration au marché du travail des citoyens sur l’aide sociale. Est-ce que le ministre du Travail veut vraiment mettre en danger Passerelle, lui qui prétend vouloir inciter les citoyens à trouver un emploi ? », ajoute Martine Ouellet.

    « J’ai vu dans la circonscription de Taillon, l’impact positif de projets comme « Cultiver nos savoirs » « Notre quartier, notre demeure » « Jardiner pour mieux manger » sur les jeunes, sur leur persévérance scolaire, sur leur confiance en eux et en l’avenir. L’abolition de ces projets est un mauvais calcul. Le démarrage d’un projet nécessite tellement d’énergie et d’investissement, or, c’est justement au moment où toutes ces initiatives atteignent leur rythme de fonctionnement et démontrent un impact positif pour les élèves, les familles, les Québécois d’adoption, que le gouvernement libéral décide de les supprimer. Pour vaincre la spirale de la pauvreté, il faut plus que des projets de quelques mois, il faut persévérer. C’est le devoir de l’État de contribuer à la santé, à la qualité de vie et à l’égalité des chances des citoyens les plus vulnérables. C’est  par l’égalité des chances que nous améliorerons la dignité de chacun et le développement de tous. Merci aux intervenants scolaires et sociaux qui se sont dépassés pour ces projets auxquels ils ont cru avec raison. », a déclaré Diane Lamarre, députée de Taillon.

    « On constate une augmentation des jeunes, des familles et des aînés qui ont besoin d’aide. En contrepartie, les organismes ont de moins en moins de ressources pour les accompagner. Le refus du gouvernement de rehausser le financement des organismes communautaires contraint ceux-ci à rationner leurs services et nuit au soutien offert à des milliers de personnes vulnérables. En tant que porte-parole de l’opposition officielle en matière de lutte à la pauvreté et de solidarité, il est primordial d’interpeller le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale pour que son ministère préserve ces seize projets. Le gouvernement doit s’asseoir avec les organismes et reconnaître, enfin, tout le précieux travail qu’ils réalisent quotidiennement et le filet social qu’ils représentent. », de conclure le député Dave Turcotte.

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