Le Québec mérite mieux que le marketing libéral
« Faire entrer les transports du Québec au 21e siècle est un objectif réaliste et atteignable. Ce n’est qu’une question de volonté politique ! »
– Martine Ouellet
Longueuil, le 22 juin 2016 – Dans la foulée du 29e symposium international de la voiture électrique, qui se tient cette semaine à Montréal, Philippe Couillard a annoncé ce lundi qu’il compléterait un corridor de recharge pour véhicules électriques sur l’autoroute 20. Pour Martine Ouellet et son équipe, cette mesure est insuffisante et démontre le réel manque de volonté politique du PLQ d’amener un plan à la hauteur des capacités du Québec en termes de développement économique. « Le Québec doit faire plus et exploiter toute son expertise. C’est tout un potentiel que nous avons et il est encore très peu entrepris. Nous avons des connaissances très enviées en matière de composantes électriques. Il faut continuer de les développer et d’encourager les innovations réalisées ici », a déclaré Martine Ouellet.
La députée a également rappelé que plusieurs projets innovants et très prometteurs, tel que le projet Nomade, de l’Institut du véhicule innovant, ou celui du monorail électrique qui relirait les principales villes du Québec qu’elle a mis de l’avant alors qu’elle était ministre. Depuis, ils ont été abandonnés par le PLQ. « Le sort que réserve Philippe Couillard et son gouvernement aux projets structurants d’électrification des transports ne fait qu’illustrer le manque d’intérêt flagrant dans ce dossier. Déjà, au début du mois de juin, les libéraux de Couillard ont avoué qu’ils rateraient leur propre cible de 100 000 voitures électriques en 2020. Pour le PLQ, l’électrification des transports n’est pas une vision d’avenir, mais seulement du marketing politique », a affirmé la candidate.
Le Québec peut devenir un leader mondial en matière de diminution des émissions de gaz à effets de serre (GES) et l’électrification des transports est une étape incontournable à la réalisation de ce projet. En référence à son plan de développement économique intelligent Climat Québec 2030, Martine Ouellet et son équipe s’engagent à investir pour permettre l’électrification de 1 000 000 de voitures, de 150 000 camions légers, de 8 000 autobus scolaires et de plus de 3 000 autobus municipaux. Cet objectif, qui peut paraître à première vue comme étant très audacieux, est tout à fait réaliste. Le Québec possède tous les atouts nécessaires.
Le gouvernement Ouellet investira donc 4 milliards dans ce programme qui créera 25 000 emplois.
« Pour amener le Québec à devenir un exemple mondial en matière de lutte au réchauffement climatique, et par le fait même, à développer son économie, il faut avoir de la vision et du leadership. Malheureusement, Philippe Couillard nous a encore démontré cette semaine qu’il ne possède aucune de ces qualités », a déclaré la candidate à la direction du Parti Québécois.
Au Québec, nous avons tout à notre disposition pour réussir un développement d’envergure en matière d’électrification des transports. Nous sommes privilégiés par le fait que nous pouvons compter sur l’appui de plusieurs éléments clés, tels qu’énumérés dans le plan Climat Québec 2030, nous bénéficions de centres de recherches plus que performants, d’une industrie manufacturière de composantes électriques en émergence, d’une industrie de matériel de transport bien établie (Bombardier Transport à Saint-Bruno, Paccar à Ste-Thérèse, BRP à Valcourt, Nova Bus à Saint-Eustache et Autobus Lion à Saint-Jérôme), nous fabriquons des bornes de recharge (AddÉnergie à Québec et à Shawinigan, Gentec à Québec), nous produisons un des moteurs électriques les plus performants au monde chez TM4 à Boucherville et nous fabriquons également des batteries électriques chez Bathium, aussi à Boucherville.
Le Québec a de l’énergie renouvelable en abondance et à un prix compétitif. Le sol québécois contient du lithium et des terres rares, éléments essentiels pour la production des batteries. Il est évident pour l’aspirante chef du Parti Québécois « que tous les ingrédients de la recette qui mènera le Québec à se démarquer en tant que référant mondial en électrification des transports est à portée de mains, il ne s’agit que d’oser pour réussir. Pour y arriver, le Québec a besoin de tous ses moyens financiers, de toutes ses représentations pour le commerce international et ses outils réglementaires et législatifs. Le Québec doit devenir indépendant ! »