• Le parlement catalan déclare l’indépendance : Le Bloc Québécois reconnaît la Catalogne en tant que pays!

    C’est avec émotion que la chef du Bloc Québécois et députée à  l’Assemblée nationale, Martine Ouellet, a déclaré que son parti reconnaissait la légitimité de la déclaration d’indépendance votée par le parlement de la Catalogne. Elle a invité les gouvernements québécois et canadien à faire de même.
    « C’est un moment historique que nous vivons en ce moment! Le peuple catalan a dit oui à son avenir, fièrement et clairement. Les menaces et les agissements répressifs de Madrid n’ont servi qu’à conforter les catalans dans leur désir d’émancipation.», a lancé Martine Ouellet.
    La naissance d’un État
    Avec la déclaration d’indépendance votée par un parlement légitime, la Catalogne deviendra le 194e état à joindre l’Organisation des Nations Unies.
    « Le peuple a parlé lors du référendum du 1er octobre, un processus légitime et démocratique qui s’est tenu de manière pacifique par les catalans. Le parlement a entendu cette voix et je souhaite de tout cœur que les pays membres de l’ONU, pour qui la démocratie doit primer, reconnaîtront rapidement la Catalogne comme pays », a poursuive la chef indépendantiste.
    Une leçon de fierté et de courage
    « Nous étions plusieurs Québécois sur place le 1er octobre dernier et nous avons pu constater à quel point les catalans étaient résolus à exercer leur droit de vote dans le calme et la sérénité.  J’ai été émue et impressionnée par leur courage et leur détermination. Je me sens privilégiée d’avoir été à leurs côtés. Je suis revenue au Québec inspirée et encore plus déterminée à parler d’indépendance, partout, jusqu’à ce que l’on se donne aussi un pays à la hauteur de ce que nous sommes comme peuple, Viva Catalunya! », a conclu Martine Ouellet.
  • Le Bloc Québécois demande un débat d’urgence sur Bombardier aux Communes

    Le Bloc Québécois demande un débat d’urgence à la Chambre des communes portant sur la décision abusive et sans fondement du département du Commerce américain d’imposer des droits compensatoires de 220 % à Bombardier.
     
    « C’est une tentative d’assassinat commercial contre Bombardier par les Américains. Nous avons demandé un débat d’urgence à Ottawa pour que la Chambre condamne sans équivoque la décision du département du Commerce américain et s’engage à défendre nos travailleurs coûte que coûte », a déclaré la chef du Bloc Québécois et députée à l’Assemblée nationale, Martine Ouellet.
     
    Un débat d’urgence a eu lieu au Salon bleu à l’Assemblée nationale. De plus, les parlementaires québécois ont adopté à l’unanimité une motion condamnant la décision du Département du commerce américain et réitérant leur soutien aux travailleurs de l’aérospatiale.  Un débat d’urgence doit également se tenir à la Chambre des communes car d’ici à ce que le Québec soit indépendant et gère lui-même ses relations commerciales, c’est du Canada que doit venir la réplique pour protéger l’industrie aéronautique.
     
    « C’est un pilier de l’économie québécoise qui en jeu. Il faut que tous les élus parlent d’une seule voix résolue au nom des milliers de travailleurs québécois. Il faut conjuguer tous nos efforts avec le gouvernement du Québec pour que cette décision sans fondement des Américains soit renversée avant l’entrée en vigueur des tarifs complètement ridicules qui mettent en péril notre industrie », a conclu Gabriel Ste-Marie, porte-parole du Bloc Québécois en matière de commerce international.
  • Nouvelle mouture de la réforme fiscale Morneau : « Du favoritisme pour les riches corporations » -Martine Ouellet

    La chef du Bloc Québécois, Martine Ouellet, le chef parlementaire Xavier Barsalou-Duval et le porte-parole en finances du parti, Gabriel Ste-Marie, dénoncent l’opération cosmétique menée par le ministre des Finances Bill Morneau dans sa mise à jour économique présentée aujourd’hui.

    « En instaurant une clause grand-père sur les revenus de placement qui profite au 1 % et en retirant l’exemption pour gains en capital de la réforme fiscale, c’est encore des passe-droits pour les riches corporations pendant que le gouvernement canadien continue à serrer la vis à la classe moyenne, qui, elle, va passer au cash. Une nouvelle mouture sur mesure pour Bill Morneau et ses amis de Bay Street », a déclaré Martine Ouellet.

    Le Bloc Québécois reproche au gouvernement Trudeau d’avoir abandonné les éléments intéressants de sa réforme fiscale dans une tentative de réhabiliter Bill Morneau. La formation politique s’inquiète de l’abandon de toute restriction limitant le transfert exagéré de l’exonération sur le gain en capital, qui permet de multiplier un congé fiscal de 830 000 $. Le Bloc désapprouve également l’instauration d’une clause grand-père par le gouvernement dans l’imposition des revenus de placement des entreprises. Avec cette clause grand-père, la réforme fiscale ne s’appliquera qu’aux nouveaux investissements, ce qui revient à donner congé aux milliardaires.

    « Le gouvernement trouve encore le moyen de prétendre agir pour la classe moyenne tout en s’en prenant aux petits entrepreneurs plutôt qu’aux plus riches. Il se donne le beau rôle avec des mesures comme l’indexation des prestations pour enfants, avec laquelle nous sommes d’accord, mais d’autre part, il laisse planer des inquiétudes pour les petits entrepreneurs quant au fractionnement du revenu. En abandonnant les mesures adressées aux plus riches dans sa réforme, le gouvernement démontre qu’il n’a jamais eu l’intention d’établir plus de justice fiscale. Quand un enfant de deux ans peut faire 830 000 $ de gain en capital sans payer d’impôt, ça prend pas la tête à Papineau pour réaliser qu’on a un problème », a déploré M. Barsalou-Duval.

    Puisqu’il s’agit d’une demande de longue date du Bloc Québécois, la formation politique accueille favorablement la baisse d’impôt accordée aux PME. Le Bloc Québécois accueille aussi favorablement l’indexation de l’Allocation canadienne pour enfants puisqu’elle profite aux familles moins nanties du Québec, bien qu’il aurait préféré que les sommes soient transférées au gouvernement du Québec, qui a toutes les compétences en matière de politique familiale.

    Le Bloc Québécois reproche toutefois au gouvernement Trudeau les nombreuses omissions de sa mise à jour économique. Le porte-parole en finances du parti se désole de ne pas y voir de rétablissement de la hausse des transferts en santé à hauteur de 6 %, afin d’alléger la pression sur le système de santé québécois.

    La formation politique reproche également au gouvernement d’avoir augmenté ses surplus en pigeant dans la caisse d’assurance-emploi à hauteur de 1,4 milliard. Le Bloc s’attendait plutôt à ce que le gouvernement investisse dans des projets pilote afin d’arrimer le programme aux besoins des travailleurs saisonniers des régions du Québec.

    « Les déficits moins importants que prévus ne sont pas surprenants dans la mesure où peu importe le parti au pouvoir, le fédéral exagère toujours pour se donner le rôle de père Noël à la fin de l’année. Mais il faut rappeler que ce que les libéraux offrent aujourd’hui, ils l’ont pigé en bonne partie dans nos poches. Ils ont coupé dans les transferts en santé, ce qui met en danger la qualité des services déjà éprouvée au Québec. Ils ont pigé 1,4 milliard dans la caisse d’assurance-emploi, une façon honteuse d’engranger des surplus sur le dos des travailleurs. Bref, rien de nouveau à Ottawa », a conclu M. Ste-Marie.

  • Martine Ouellet demande une étude sur la nationalisation du cannabis

    La députée à l’Assemblée nationale et chef du Bloc Québécois, Martine Ouellet, a déposé une motion ce matin demandant au gouvernement du Québec de réaliser une étude complète sur la nationalisation de la production et de la distribution du cannabis.

    « Plusieurs voix s’élèvent afin de suggérer au gouvernement de Philippe Couillard d’envisager la nationalisation du cannabis », a expliqué Martine Ouellet. Il devrait, au minimum, demander une étude complète afin d’évaluer précisément ce que la nationalisation de ce produit pourrait avoir comme retombées pour les Québécois. »

    Voici la motion présentée par Martine Ouellet :

    Que l’Assemblée nationale prenne acte du sondage mené pour l’Association pour la santé publique du Québec qui démontre que 65 % de la population du Québec est en faveur de la nationalisation du cannabis;

    Qu’elle prenne également acte de la recommandation de l’Institut de la santé du Québec qui privilégie la nationalisation du cannabis pour des raisons de santé publique;

    Que l’Assemblée nationale exige d’Ottawa d’être le maître d’œuvre de l’ensemble de la production du cannabis, comme c’est le cas pour la distribution;

    Qu’en conséquent, que l’Assemblée nationale demande au gouvernement de réaliser une étude complète sur la nationalisation de la production et de la distribution du cannabis comportant une évaluation plus précise des retombées financières, estimées à plusieurs milliards de dollars, qui pourraient servir à l’ensemble des Québécois à des fins de prévention, d’encadrement, mais aussi pour financer l’ensemble des services publics, ainsi que des avantages d’un modèle étatique pour la santé publique.

    « Je ne comprends pas comment Philippe Couillard peut accepter qu’Ottawa légifère pour enlever la production (et la distribution) du cannabis des mains du crime organisé pour transférer le tout dans les mains d’entreprises privées spéculatives souvent liées au parti libéral du Canada. C’est inacceptable. Il tourne le dos à des milliards de dollars qui, peu importe ce que l’on en pense, seront générés. Pourquoi ne pas vouloir financer la prévention, l’encadrement de la consommation, mais aussi pour financer l’ensemble des services publics», a conclu Martine Ouellet.

  • Le gouvernement refuse de condamner la violence en Catalogne : Le Bloc Québécois dénonce le silence complice de Trudeau

    « Hier, l’Espagne a brutalisé la population catalane, l’Espagne a brutalisé la démocratie. Le silence complice de Trudeau sur la violence en Catalogne le place dans le camp de ceux qui maniaient les matraques hier. Pourtant, d’habitude, il est le premier en file quand vient le temps de se draper dans la vertu. Son silence aujourd’hui en dit long sur l’importance qu’il accorde réellement aux principes démocratiques », a déclaré Martine Ouellet, chef du Bloc Québécois et députée à l’Assemblée nationale.
     
    Le porte-parole du Bloc Québécois en matière d’affaires étrangères Luc Thériault s’en est pris à son tour au refus du gouvernement canadien de condamner l’Espagne à la suite des violences contre la population qui ont marqué le référendum sur l’indépendance de la Catalogne.  
     
    Aujourd’hui en Chambre, le gouvernement Trudeau a refusé d’appuyer une motion déposée par M. Thériault qui condamne la violence de Madrid et réitère la légitimité du principe d’autodétermination des peuples.
     
    « Quand l’Espagne a tenté de saboter le référendum catalan, Ottawa n’a rien dit. Puis, quand l’Espagne a sorti la matraque contre la population qui voulait voter, encore une fois, Ottawa n’a rien dit. Il va falloir un jour que Trudeau comprenne qu’un vrai chef d’État ne défend pas la démocratie seulement les jours impairs ou quand ça fait son affaire », a conclu Luc Thériault, député de Montcalm et porte-parole en Affaires étrangères.