Avis aux médias BQ : Martine Ouellet en tournée en Abitibi-Témiscamingue
Montréal, le 30 août 2017 – Les représentants des médias sont priés de noter que la chef du Bloc Québécois et députée à l’Assemblée nationale, Martine Ouellet, sera en tournée dans la région de l’Abitibi Témiscamingue.
Martine Ouellet sera disponible pour s’entretenir avec les médias.
Horaire :
Le mercredi 30 août
Rencontre avec le maire de Val-d’Or, Pierre Corbeil, et les conseillers municipaux Sylvie Hébert et Robert Quesnel
Heure : 15 h
Lieu : Val-d’Or
Rencontre avec des militants du Bloc Québécois de Rouyn-Noranda
Heure : 17 h
Lieu : 52 Perreault St W, Rouyn-Noranda, Quebec J9X 2T4
Le jeudi 31 août
Déjeuner avec Louis Dallaire, président de Gestion de l’inforoute régionale de l’Abitibi-Témiscamingue (GIRAT)
Heure : 7 h 30
Lieu : Rouyn-Noranda
Rencontre avec Pascal Bibeau, coordonnateur de la communauté Kebaowek
Heure : 11 h 30
Lieu : Ville-Marie
Rencontre avec Sylvain Vachon, président de l’Union des producteurs agricoles de l’Abitibi-Témiscamingue
Heure : 16 h
Lieu : Rouyn-Noranda
5 à 7 d’ouverture du Festival de musique émergeante
Heure : 17 h
Lieu : 112 7e Rue, Rouyn-Noranda, QC J9X 1Z9, Canada
Le vendredi 1er septembre
Rencontre et visite du Centre d’amitié Autochtone de Val-d’Or
Heure : 10 h 30
Lieu : 1272 7e Rue, Val-d’Or, QC J9P 6W6
– 30 –
Pour plus de renseignements ou demandes d’entrevues, veuillez communiquer avec :
Camille Goyette-Gingras
Attachée de presse
camillegoyetteg@gmail.com
438 820-2655
Demandeurs d’asile : Le gouvernement canadien ne fait pas son travail
La chef du Bloc Québécois et députée à l’Assemblée nationale, Martine Ouellet, accompagnée de Mario Beaulieu, député de La Pointe-de-l’Île et porte-parole en matière d’immigration, et de Stéphane Handfield, avocat spécialisé en matière d’immigration, a dénoncé l’impuissance manifeste du Canada à gérer efficacement le dossier des demandeurs d’asile.
« On pourrait résumer le travail d’Ottawa en quelques mots : insouciance, improvisation et manque de jugement. Justin Trudeau et le gouvernement canadien ne font pas leur travail. La situation à la frontière se détériore de jour en jour », a martelé Martine Ouellet d’entrée de jeu.
Justin Trudeau : le marchand d’illusions qui crée de faux espoirs
« Il a beau se pavaner à travers le monde en disant que le Canada ouvre les bras à tous, Justin Trudeau a les deux pieds dans la même bottine quand vient le temps d’agir efficacement, a poursuivi Martine Ouellet. Il n’a pas prévu les effectifs nécessaires pour assurer une bonne gestion des dossiers des réfugiés. Avec toutes les coupes de postes des dernières années et l’absence de véritable analyse de la situation actuelle, le gouvernement canadien est la cause directe de délais aberrants, tant dans le traitement de la demande de recevabilité que dans celui du statut de réfugié. »
Stéphane Handfield a poursuivi ainsi : « Il y a quelques mois, la demande de recevabilité d’un demandeur d’asile était traitée sur-le-champ. Actuellement, le délai peut dépasser 3 mois, mois durant lesquels les ressortissants vivent de l’insécurité et doivent être pris en charge par l’État. Les délais de traitement des demandes de statut de réfugié sont quant à eux indécents. Alors qu’historiquement ces délais étaient de 2 mois, ils sont maintenant de 9 à 24 mois. Sans parler du permis de travail, dont le délai d’obtention est passé de 6 semaines, il y a un an, à 9 et même 12 mois actuellement. »
« Il est temps que Justin Trudeau arrête de se tourner les pouces et octroie les ressources nécessaires, tant financières qu’humaines, afin de régler la situation. Le Québec envoie au Canada 50 milliards de dollars par année pour la gestion des compétences fédérales. Ce n’est clairement pas un manque d’argent qui empêche Justin Trudeau d’agir », a ajouté pour sa part Mario Beaulieu.
« Il faut aussi rappeler que malgré les grandes déclarations d’ouverture de Justin Trudeau, près de 50 % des demandes de statut de réfugié des ressortissants haïtiens ont été refusées en 2016. Il faudrait qu’il arrête de créer de faux espoirs aux ressortissants étrangers et qu’il donne l’heure juste », a renchéri Martine Ouellet.
Entente sur les tiers pays sûrs avec les États-Unis
Rappelons qu’actuellement, les demandeurs d’asile en provenance des États-Unis n’ont d’autre choix que de traverser la frontière de façon irrégulière, en dehors des postes frontaliers, pour pouvoir revendiquer un statut de réfugié s’ils ne veulent pas être refoulés. En effet, aux postes frontaliers, ils sont automatiquement retournés aux États-Unis en vertu de l’Entente sur les tiers pays sûrs. Cela crée deux systèmes parallèles, générant une désorganisation malsaine.
La Convention de Genève sur les réfugiés demande à tous les pays signataires d’accueillir les demandeurs d’asile le temps d’analyser leur demande. « La compassion et l’efficacité ne sont pas incompatibles, au contraire!, a lancé Martine Ouellet. Mais actuellement, l’application de l’Entente sur les tiers pays sûrs avec les États-Unis va à l’encontre même du principe du traité de Genève. Les déclarations controversées du président Trump ont créé, de facto, un sentiment d’insécurité chez les ressortissants haïtiens, à qui Barack Obama avait accordé un statut de protection temporaire suite au tremblement de terre de 2010. Il en était de même au printemps dernier lorsque le président américain a annoncé qu’il souhaitait interdire par décret l’entrée aux États-Unis de ressortissants de six pays à majorité musulmane. Et c’est loin d’être terminé : d’autres décisions sont à venir au sujet de l’expiration de statuts de protection temporaire de centaines de milliers de ressortissants de neuf autres pays. La situation risque donc de s’amplifier dans les prochaines semaines et les prochains mois et elle était prévisible depuis le printemps dernier! »
« La seule solution pour éviter deux systèmes en parallèle est la suspension temporaire des effets de l’Entente sur les tiers pays sûrs avec les États-Unis le temps de faire l’évaluation de la nouvelle situation politique, a renchéri Mario Beaulieu. Cette suspension est totalement justifiée par les récentes déclarations du gouvernement américain. Invoquer la peur d’incidents diplomatiques revient à plier l’échine devant l’administration Trump, qui a elle-même créé cette nouvelle situation avec ses déclarations intempestives. C’est le maintien de l’application de cette entente qui est responsable de la situation intenable aux frontières du Québec. »
Quand le Québec sera indépendant, il pourra gérer correctement ses frontières
En rapatriant tous nos pouvoirs en relations internationales, le Québec pourra :
- suspendre les effets de l’Entente sur les tiers pays sûrs avec les États-Unis afin de mettre fin aux passages irréguliers à la frontière et ainsi respecter la lettre et l’esprit de la Convention de Genève.
En rapatriant notre 50 milliards de taxes et d’impôts canadiens ainsi que la gestion de l’immigration, le Québec pourra se donner les moyens d’accueillir efficacement les demandeurs d’asile. Le Québec pourra :
- déployer les effectifs nécessaires afin que la demande de recevabilité se fasse dans un délai de 24 heures et que le permis de travail soit délivré en même temps que la demande de recevabilité;
- s’assurer que les demandes de statut de réfugié soient traitées dans un délai de 2 mois.
Devant ce constat d’échec de gestion de la situation des demandeurs d’asile, le Bloc Québécois demande qu’Ottawa donne au Québec les moyens d’agir efficacement en la matière. « Pour le moment, en attendant que nous ayons rapatrié nos impôts et nos lois, le minimum serait qu’Ottawa nous retourne une partie de notre 50 milliards pour faire un travail que, manifestement, il refuse de faire », a conclu Martine Ouellet
CRTC et productions originales en français : « Le Bloc restera vigilant aux côtés des créateurs » – Martine Ouellet
« C’est une autre victoire, mais le Bloc restera vigilant aux côtés des créateurs », a déclaré la chef du Bloc Québécois et députée à l’Assemblée nationale, Martine Ouellet.
« Comme pays, la culture du Québec n’aura plus à dépendre des décisions néfastes du CRTC. C’est particulièrement déplorable que ça ait pris des mois de mobilisation du milieu culturel québécois et plusieurs dizaines d’interventions du Bloc pour qu’Ottawa oblige finalement le CRTC à refaire ses devoirs. Le CRTC nous livre la preuve que seul un Québec indépendant pourra protéger la culture québécoise », a poursuivi la chef du Bloc Québécois.
Le Bloc Québécois avait écrit à la ministre Joly le 12 juin dernier pour lui demander plus précisément d’annuler la décision CRTC 2017-145 offrant au groupe Corus la possibilité d’élaguer sa production originale en français au profit d’émissions traduites. Trois projets québécois de séries télévisées sont tombés sous le couperet de la chaîne Série+ dès l’annonce de la décision du CRTC.
« Le Bloc Québécois sera toujours aux côtés des créateurs de chez nous quand il faut lutter contre l’ineptie du Canada. Le CRTC ne rate jamais une occasion de prouver que la vitalité de notre culture ne fait tout simplement pas partie de ses critères d’analyse. Nous allons nous assurer que le réexamen de ses décisions n’entraînera pas de nouvelles conséquences néfastes pour les créateurs de chez nous », a conclu Monique Pauzé, porte-parole du parti en matière de culture.
Martine Ouellet et Monique Pauzé déposent les commentaires du Bloc Québécois, en compagnie du Ralliement contre la pollution radioactive, d’Eau Secours! et du Regroupement pour la surveillance du nucléaire
Mégadépotoir de déchets radioactifs de Chalk River :
La chef du Bloc Québécois et députée à l’Assemblée nationale, Martine Ouellet, a tenu un point de presse ce matin afin de présenter les commentaires que le Bloc Québécois déposera devant la Commission canadienne de sûreté nucléaire relativement au projet de dépotoir nucléaire de Chalk River. Elle était accompagnée de Monique Pauzé, députée de Repentigny, ainsi que de représentants d’organismes qui s’opposent à l’arrivée d’un dépotoir de déchets radioactifs si près de la frontière du Québec et qui exigent qu’un autre site soit envisagé.
« Ce projet est une grave menace pour la santé des Québécois, a expliqué madame Ouellet. En cas de fuite radioactive, c’est l’eau de la rivière des Outaouais, donc l’eau potable de millions de Québécois, qui serait irrémédiablement contaminée. Une catastrophe sans précédent! »
Des inquiétudes sérieuses et fondées
Les commentaires déposés comprennent notamment ces remarques :
- La proximité du site de la rivière des Outaouais met à risque l’eau potable des populations en aval, de Gatineau et même d’Ottawa, ainsi que de la région de Montréal et le Saint-Laurent.
- Le site se trouve sur une ligne de faille sismique majeure (un petit tremblement de terre survient tous les cinq jours en moyenne dans cette zone et peut atteindre une magnitude de 6 sur l’échelle de Richter).
- La sécurité de la population doit primer sur le rendement économique. Le promoteur de ce mégadépotoir étant un consortium de sociétés multinationales à but lucratif, toutes les options n’ont pas été envisagées.
« Comment peut-on justifier le choix de ce site? Dire qu’un autre emplacement moins risqué pour la population et l’environnement serait trop dispendieux est choquant. C’est une insulte à l’intelligence, rien de moins », a martelé Martine Ouellet.
« Il est irresponsable de risquer l’approvisionnement en eau potable de la population du bassin du Saint-Laurent pour stocker des déchets nucléaires. L’accident nucléaire de Fukushima montre qu’il est impossible de décontaminer l’eau et que les dommages à l’environnement, la faune, la flore et la santé humaine sont irréversibles », dénonce Martine Châtelain, porte-parole d’Eau Secours!, la Coalition québécoise pour une gestion responsable de l’eau.
De son côté, Ginette Charbonneau, porte-parole du Ralliement contre la pollution radioactive (RCPR) s’est exprimée ainsi : « Il faut construire un site d’enfouissement en profondeur, dans des structures géologiques stables, pour les déchets radioactifs dangereux dont certains ont une durée de vie de milliers d’années. Loin des cours d’eau, sinon la contamination de l’eau de la rivière sera inévitable. Désirez-vous boire cette eau contaminée? Souhaitez-vous prendre le risque d’affecter les chromosomes des futurs bébés? Cela créerait des risques pour la santé pendant des milliers d’années. Les élus doivent exiger que les normes de l’Agence internationale de l’énergie atomique soient appliquées avec rigueur pour classifier et traiter tous les déchets radioactifs. Il faut renoncer à ce projet à Chalk River. »
« L’époque où nous utilisions les rivières comme dépotoir pour y rejeter nos eaux usées, nos poubelles ou même des contaminants industriels est révolue », a quant à lui affirmé Marc Fafard, administrateur du Regroupement des organismes de bassins versants du Québec. « L’eau, à la fois ressource précieuse et écosystème unique, est désormais reconnue comme patrimoine collectif que nous devons protéger de toute source de pollution. L’idée d’entreposer des déchets radioactifs en zone humide à proximité de la rivière des Outaouais, qui est utilisée comme source d’eau potable pour des centaines de milliers de Québécois, est inconcevable », a-t-il poursuivi.
Monique Pauzé, porte-parole du Bloc Québécois en matière d’environnement, a conclu ainsi : « Le consortium doit refaire ses devoirs. Sa proposition d’établir une installation de gestion des déchets près de la surface sur le site de Chalk River est tout simplement irrecevable. La rivière des Outaouais est un bien national qui alimente des millions de citoyens du Québec en eau potable. Il est aussi un endroit de villégiature important. Le choix d’un autre endroit pour disposer des déchets radioactifs semble s’imposer de lui-même. »
À la rencontre des populations concernées
Martine Ouellet est allée à la rencontre des citoyens et des organismes de la région concernée, la semaine dernière. La tournée a débuté mardi dans la ville ontarienne de Pembroke où Martine Ouellet participé à un pique-nique organisé par des opposants au projet. Mercredi, elle a rencontré le maire de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin, ainsi que deux groupes environnementaux locaux, soit le Conseil régional de l’environnement et du développement durable de l’Outaouais et Sentinelle Outaouais.
Jeudi, dans la MRC de Pontiac, elle a discuté avec les membres de l’Association des propriétaires de chalets de Fort William. Ce village québécois est situé sur la rive opposée aux Laboratoires nucléaires de Chalk River, que la chef du Bloc Québécois a visité par la suite.
«Avec l’indépendance, nous pourrons exiger l’étiquetage obligatoire des OGM » – Martine
Alors qu’un tout premier arrivage de saumon transgénique a pu faire son entrée en catimini sur le marché québécois, la chef du Bloc Québécois et députée à l’Assemblée nationale, Martine Ouellet, ainsi que la porte-parole du parti en matière de pêches et d’océans, Marilène Gill, réitère que le Bloc Québécois est pour l’étiquetage obligatoire des organismes génétiquement modifiés (OGM) comme la vaste majorité des Québécoises et des Québécois.
« Alors que les gens se posent de plus en plus de questions sur les aliments qui leur sont offerts, le Canada vient d’autoriser la vente du premier animal génétiquement modifié dans nos épiceries sans même que l’on puisse savoir où il a été distribué. C’est inacceptable que les familles du Québec soient soumises aux décisions unilatérales du Canada pour déterminer ce qui a sa place dans nos épiceries. Quand nous serons un pays, nous pourrons exiger l’étiquetage obligatoire des OGM, un pouvoir qui appartient actuellement au Canada. Nous pourrons alors nous assurer que les aliments vendus au Québec correspondent à nos valeurs, incluant la liberté de choix des consommateurs. Nous devons nous donner les moyens de contrôler ce qui se retrouve dans nos assiettes », a déclaré la chef bloquiste.
Vendredi, la compagnie américaine AquaBounty Technologies déclarait avoir vendu au Canada près de cinq tonnes de saumon génétiquement modifié en provenance du Panama. Suite à la décision du gouvernement canadien, qui rejetait en mai dernier l’étiquetage des OGM pour la neuvième fois depuis 1999, ce poisson ne sera pas identifié. Il est donc susceptible d’être déjà en vente au Québec, d’autant plus que la compagnie AquaBounty n’a pas révélé où ont été acheminées les tonnes de saumon transgénique, selon le Réseau canadien d’action sur les biotechnologies. Pourtant, une enquête menée par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec révélait en novembre dernier que pas moins de 82 % des Québécois et des Québécoises estiment que l’étiquetage des OGM est important ou très important.
« Nous ne faisons tout simplement pas les mêmes choix en matière de pêche, d’élevage et d’alimentation. Le Canada se trouve parmi les plus grands exportateurs d’OGM au monde. Le Québec mise plutôt sur des entreprises familiales destinées à nourrir la population, qui est d’ailleurs de plus en plus consciencieuse de ce qu’elle mange. Nous ne pouvons pas laisser des décisions importantes comme la vente libre d’animaux génétiquement modifiés à un pays qui ne partage pas nos valeurs en matière d’alimentation », a conclu Marilène Gill.