• Maintien des sièges sociaux au Québec: le vrai pouvoir est actuellement à Ottawa

    Québec, le 23 février 2017 – La députée de Vachon, Martine Ouellet, et le député fédéral de  Pierre-Boucher—Les Patriotes—Verchères, Xavier Barsalou-Duval  concertent leurs efforts afin de maintenir au Québec les sièges sociaux des entreprises. Cette action transparlementaire Québec-Ottawa leur apparaît essentielle puisque le vrai pouvoir de bloquer une transaction touchant un fleuron québécois est à Ottawa.

    «Tant que nous ne serons pas un pays, nous devons au minimum exiger d’avoir notre mot à dire dans ces transactions, expose la députée de Vachon. Dans son plan de 116 pages présenté mardi en grande pompe, le gouvernement libéral du Québec  abdique, en lançant de la poudre aux yeux. Donc 116 pages  et  aucune, mais aucune mesure qui pourra empêcher l’exode de nos sièges sociaux.  Pire, il a même profité de l’occasion pour baisser les revenus de l’État en donnant des nouveaux cadeaux fiscaux à une microélite ultra-fortunée.»

    Le pouvoir de dire non à l’exode de nos sièges sociaux existe… ailleurs

    Il existe un outil qui permet de s’opposer à l’exode des sièges sociaux des entreprises québécoises. Il s’agit de l’examen d’investissement en vertu de la partie IV de la Loi sur Investissement Canada. Cet exercice permet au ministre de s’assurer que la transaction est ‘’à l’avantage net du Canada’’. Pour ce faire, il doit tenir compte de divers facteurs comme les effets sur le niveau et la nature de l’activité économique, notamment sur les emplois, l’effet sur la concurrence, sur le développement et la recherche. Ce fut le cas en 2010 lorsque le gouvernement de Stephen Harper a interdit la prise de contrôle de Potash Corp. en Saskatchewan.

    «J’ai questionné le ministre fédéral du Développement économique, M. Bains, à plusieurs reprises concernant la vente de RONA en lien avec la Loi sur Investissement Canada. J’ai même fait une demande d’accès à l’information, explique Xavier Barsalou-Duval. Pour finalement comprendre que le ministre a signé l’autorisation de l’exode du siège social de RONA sans études d’impact économiques, quasiment les yeux fermés. Lui et le gouvernement Trudeau sont insensibles aux emplois et aux PME fournisseurs du Québec.»

    Une motion pour que Québec ait son mot à dire sur les sièges sociaux, rejetée par le PLQ

    Comme le Québec n’est pas indépendant et que le vrai pouvoir de décision est actuellement à Ottawa, la députée de Vachon a proposé une motion à ce sujet, ce matin, au Salon bleu de l’Assemblée nationale. Elle demande que l’Assemblée nationale  exige du gouvernement canadien que le gouvernement du Québec autorise conjointement toute transaction mettant en cause une entreprise québécoise et que, pour ce faire, l’Assemblée nationale s’inspire de la manière de procéder en matière de traités internationaux.

    «Il est inconcevable que le gouvernement canadien puisse autoriser l’exode de sièges sociaux du Québec sans que le gouvernement du Québec n’ait son mot à dire!, poursuit madame Ouellet.  Il n’y a aucun empêchement, constitutionnel  ou autre, à ce que le Québec exige d’entériner conjointement les transactions mettant en cause les entreprises québécoises.  Pourquoi prendre trois ans à mettre sur pied un supposé programme pour les sièges sociaux qui n’a aucun réel pouvoir de décision alors qu’on pourrait tout simplement autoriser conjointement chaque vente d’entreprises québécoises en vertu de la Loi sur Investissement Canada, à l’image de ce qui se fait depuis presque toujours  en matière de traités internationaux, soit la ratification par le Québec  lorsque cela touche un de ses champs de compétences.»

    Malheureusement, le PLQ a refusé son consentement. Est-ce leur aveuglement fédéraliste qui les empêche de protéger les emplois et les entreprises du Québec?

    «Être un pays nous permettra de mettre en place nos propres mesures de maintien et de protection de nos fleurons entrepreneuriaux. Ils sont vitaux pour notre économie. Au lieu d’être en mode attente passive, on agirait de manière concrète et efficace. D’ici là, le gouvernement du Québec doit au minimum exiger d’avoir un pouvoir conjoint de décision dans ces transactions» a conclu Martine Ouellet.

  • Martine Ouellet pour une première fois de passage à Ottawa et reçoit l’appui de 3 autres députés du Bloc Québécois

    Martine Ouellet, candidate à la direction du Bloc Québécois

    Ottawa, le 13 février 2017 – C’est aujourd’hui que Martine Ouellet, candidate à la direction du Bloc Québécois, a fait son premier passage sur la colline parlementaire d’Ottawa. Lors de cette première visite, la candidate a présenté trois nouveaux appuis du caucus du Bloc Québécois, en plus de commenter et de communiquer ses attentes face à la visite officielle que rendra le premier ministre canadien, Justin Trudeau, au président américain Donald Trump. La députée de Vachon en a également profité pour réaffirmer ses recommandations quant à la renégociation probable de l’ALÉNA.

    Martine Ouellet reçoit l’appui de 3 députés du Bloc Québécois

    C’est avec fierté et enthousiasme que la candidate a annoncé que les élus Monique Pauzé, députée de Repentigny, Michel Boudrias, député de Terrebonne ainsi que Simon Marcil, député de Mirabel, donnent leur appui à sa candidature à la chefferie du Bloc Québécois.

    « Martine Ouellet est une femme qui sait rassembler, une femme dont les compétences et la volonté d’agir ne sont plus à prouver. Ex-ministre des Ressources naturelles, son engagement dans la cause environnementale résonne particulièrement chez moi, étant critique de notre parti en matière d’environnement et de développement durable. Elle a mon appui le plus sincère », affirme Monique Pauzé.

    « Je l’ai dit une première fois lorsque Martine Ouellet amorçait sa réflexion quant à son avenir au Bloc Québécois et je le répète : elle représente une candidature d’exception pour notre parti. Aujourd’hui, c’est avec fierté que je me joins à une militante indépendantiste infatigable, à une femme d’action et de conviction», a ajouté Michel Boudrias.

    « Je me bats depuis des mois pour que soit respecté notre système de gestion de l’offre, alors que l’importation de lait diafiltré des États-Unis met en péril l’industrie laitière du Québec.  Les propositions de Martine Ouellet sur l’Accord de libre-échange nord-américain me donnent l’assurance que les agriculteurs du Québec trouveront chez elle un soutien indéfectible », affirme le député de Mirabel Simon Marcil.

    Ces trois nouveaux appuis s’ajoutent à ceux de Gabriel Ste-Marie, député de Joliette, de Marilène Gill, députée de Manicouagan et de Xavier Barsalou-Duval, député de Pierre-Boucher-les-Patriotes-Verchères. Il y a donc maintenant six députés sur dix qui appuient Martine Ouellet dans sa course. « L’équipe des députés du Bloc Québécois rayonne par son dynamisme et sa conviction. L’expertise de chaque membre de ce caucus est complémentaire et contribue à la grande efficacité dont ils ont fait preuve depuis leur élection. C’est donc avec la valeur du travail en collégialité que je brigue la direction du parti. Et en ce qui concerne la course, ce n’est plus ma campagne à la direction du parti, mais notre campagne. Il me fait immensément plaisir de vous présenter la forme qu’aura notre équipe à partir d’aujourd’hui ! », a poursuivi Martine Ouellet.

    Rencontre Trump-Trudeau : Martine Ouellet appelle à moderniser l’ALÉNA

    L’équipe Ouellet propose des modifications à l’ALÉNA afin d’assurer les intérêts du Québec lors de la renégociation que le nouveau président américain a annoncée.

    « Nous avons pu constater l’empressement exprimé par le nouveau président des États à revoir le contenu du traité de l’ALÉNA. Entre un protectionnisme étroit prôné par Donald Trump et le libre-échangisme effréné et débridé de Justin Trudeau, le Québec risque fort d’en payer encore le prix. Nous souhaitons un libre-échange, mais ce doit en être un qui est équitable pour l’ensemble des citoyens. Le libre-échange doit servir d’abord les citoyens, les travailleurs, plutôt que de profiter presque exclusivement aux multinationales et aux entreprises étrangères », expose Martine Ouellet.

    La députée propose notamment de retirer la ‘’clause investisseur’’, qui permet aux entreprises de poursuivre les gouvernements, de conserver le Bois d’œuvre dans l’ALÉNA tout en supprimant les accords parallèles qui en diminuent la portée, de maintenir la gestion de l’offre dans le secteur agricole et de se doter d’une politique s’inspirant du Buy American Act. 

    « Étant encore dans l’impossibilité de négocier nos propres traités en fonction de nos intérêts et en respect de nos priorités, nous devons au moins avoir des positions claires. Je n’accepterai pas que les Québécoises et les Québécois continuent de n’être que des figurants dans la signature et la négociation de traités internationaux. La ‘’clause investisseur’’ constitue une atteinte grave à la démocratie et à la souveraineté des États », dénonce la candidate.

    Martine Ouellet, de passage à Ottawa pour rencontrer des députés du Bloc Québécois et l’équipe parlementaire, travaillera activement à ce que l’Accord de libre-échange nord-américain soit modernisé et corresponde mieux aux besoins du marché québécois.

     

    Pour consulter l’entièreté de la position de Martine Ouellet sur l’ALÉNA : http://martineouellet.quebec/actualite/renegociation-de-lalena-le-gouvernement-du-quebec-doit-se-positionner/

     

  • Martine Ouellet appuie le Salon du livre jeunesse pour la 3e année consécutive

    Saint-Hubert, lundi 13 février 2017 – La 11e édition du Salon du livre jeunesse de Longueuil a eu lieu du 10 au 12 février. L’évènement a accueilli de nombreuses écoles et familles qui ont pu bouquiner et assister à plusieurs activités gratuites. C’était l’occasion pour Martine Ouellet, députée de Vachon, de s’associer à l’évènement et d’aider les écoles de sa circonscription.

    La députée de Vachon s’associe à la Fête de la lecture et du livre jeunesse de Longueuil pour la 3 e année consécutive. Grâce à cette collaboration, c’est plus de 1 500 livres qui ont été donnés dans les écoles de Saint-Hubert. Près de 15 000 enfants ont ainsi la chance de découvrir et d’apprécier la lecture à travers ces nouveaux livres d’auteurs québécois. Cette année, les livres ont été distribués en présence des représentants de quatre établissements scolaires : l’école Paul Chagnon, l’école d’Iberville, l’école du Jardin Bienville et l’école de La Mosaïque. Dix écoles profiteront de nouveaux livres cette année.

    Martine Ouellet croit en l’importance d’encourager la lecture d’œuvre d’auteur d’ici. « Pour moi, c’est essentiel d’encourager la lecture chez les jeunes. Les auteurs et les illustrateurs jeunesse font un travail extraordinaire : ils créent avec passion des univers fascinants qui interpellent nos jeunes. Il faut les soutenir pour faire vivre cet élément important de notre culture » a déclaré Martine Ouellet. Mme Ouellet est heureuse de constater que son initiative a inspiré la nouvelle députée de MarieVictorin, Mme Catherine Fournier, qui s’est jointe à la collaboration. Plus il y aura de députés qui appuieront l’accès à la lecture, plus il y aura d’enfants qui pourront éveiller leur imaginaire.

  • Renégociation de l’ALÉNA: le gouvernement du Québec doit se positionner

    Renégociation de l’ALÉNA: le gouvernement du Québec doit se positionner

    10 Éléments pour un accord d’ALÉNA d’aujourd’hui

     

    Québec, le 9 février 2017 – La députée de Vachon, Martine Ouellet, demande au gouvernement du Québec de s’empresser de se positionner clairement au sujet de l’ALÉNA afin d’assurer les intérêts du Québec lors de la renégociation que le nouveau président américain a annoncée.

    «Étant encore dans l’impossibilité de négocier nos propres traités en fonctions de nos intérêts et en respects de nos priorités, nous devons au moins être clairs dans nos positions. Nous avons pu constater l’empressement exprimé par le nouveau président des États à revoir le contenu du traité de l’ALÉNA. Entre un protectionnisme étroit prôné par Donald Trump et le libre-échangisme effréné et débridé de Justin Trudeau, le Québec risque fort d’en payer encore le prix. Nous souhaitons un libre-échange, mais un libre-échange qui est équitable pour l’ensemble des citoyens», a exposé la députée de Vachon.

    Vers une nouvelle ère

    Plusieurs juristes, politologues et autres analystes considèrent l’ALÉNA comme un traité d’un autre siècle, qui n’est plus du tout adapté à la réalité contemporaine. Le temps est venu de changer la donne et de faire des traités de libre-échange de véritables outils de croissance économique et sociale dans le respect de l’environnement pour les citoyens et les collectivités, selon Martine Ouellet.

    «Avec la renégociation annoncée, nous avons une belle occasion de moderniser l’ALENA en fonction de la réalité de 2017.  Après 25 ans de pratique, nous avons eu l’occasion d’expérimenter les avantages, mais aussi les inconvénients de cet accord.  Voici donc 10 éléments pour une modernisation de l’ALENA afin que cet accord reflète les enjeux de notre société», soumet Martine Ouellet.

    10 Éléments pour un accord d’ALÉNA d’aujourd’hui :

    1. protéger la culture
    2. maintenir la gestion de l’offre dans le secteur agricole;
    3. appliquer l’ALÉNA au Bois d’œuvre sans ententes protectionnistes en parallèle qui nuisent grandement au secteur forestier québécois;
    4. retirer la ‘’clause investisseur’’ qui permet aux investisseurs de poursuivre les gouvernements, constitue une atteinte à la démocratie et à la souveraineté des États, en plus d’avoir des impacts directs ici, au Québec (chapitre 11);
    5. maintenir l’exception culturelle
      • protéger nos entreprises culturelles et de télécommunications
      • prévoir des mécanismes de rétribution adéquats pour la propriété intellectuelle de nos créateurs
      • développer un standard pour les vitrines d’accueil afin de mettre en valeur les créations québécoises par géolocalisation
      •  encadrer le commerce électronique en rendant obligatoire la perception des taxes par équité fiscale;
    6. maintenir l’exclusion des services publics pour les citoyens;
    7. protéger les travailleurs en tenant compte des accords de l’Organisation internationale du travail (OIT) qui assure que le profit des entreprises ne se fasse pas au prix d’une dégradation des conditions d’emploi;
    8. se donner les moyens de protéger l’environnement en détenant tous les leviers nécessaires;
    9. permettre l’instauration d’un équivalent québécois du Buy American Act;
    10. maintenir l’exclusion du commerce de l’eau dans l’accord.

    «Le libre-échange doit servir d’abord les citoyens, les travailleurs plutôt que de profiter presque exclusivement qu’aux multinationales et aux entreprises étrangères. La clause investisseur, qui permet aux entreprises de poursuivre un gouvernement une atteinte à la démocratie et à la souveraineté des États, en plus d’avoir des impacts directs ici, au Québec. Un tel accord ne devrait pas entraîner une dégradation de l’environnement, de pertes d’emploi ou de baisse des conditions de travail. Il devrait permettre la diffusion des meilleures pratiques plutôt qu’un nivellement par le bas. Dans cette perspective de l’intérêt citoyen, il est essentiel de maintenir l’exclusion des services publics et du commerce de l’eau.»   La députée propose également que le  Québec  s’assure de pouvoir mettre en place un équivalent québécois du Buy American Act afin de favoriser les marchés locaux, les circuits courts, les emplois d’ici pour les contrats publics.

    Le Bois d’œuvre

    D’autres enjeux cruciaux pour le Québec sont en jeu dans cette négociation. «Le Bois d’œuvre, qui risque d’entrer de nouveau dans un conflit coûteux pour les Québécois, est compris dans l’ALÉNA, mais a fait l’objet d’ententes spécifiques protectionnistes en parallèle qui ont soustrait le Bois d’œuvre de l’ALENA faisant ainsi perdre plus de 20 000 emplois au Québec dû  aux quotas et aux surtaxes.  Même les décisions  favorables du  tribunal de l’ALENA n’ont pas été respectées par les États-Unis.  Il est grand temps  de corriger la situation pour l’industrie forestière et ses travailleurs», poursuit Martine Ouellet.

    Agriculture, culture et commerce électronique

    La gestion de l’offre en agriculture pour le lait, les œufs et le poulet permet la planification de la production en fonction de la demande des consommateurs et qui offre aux citoyens un accès à des produits d’ici, de grandes qualités, à des prix raisonnables doit aussi être protégée. Il en va de l’avenir de notre souveraineté alimentaire et de l’agriculture de type familiale au Québec.

    «Tout ce qui touche le secteur de la culture doit demeurer exclu de l’accord, c’est non négociable pour notre identité culturelle et la diversité», poursuit la députée. L’exception culturelle doit être conservée, mais on doit également s’assurer que la création d’ici soit protégée, diffusée et rémunérée adéquatement dans un contexte où le commerce électronique ne cesse de croître.  Au sujet du  commerce électronique, avec la croissance fulgurante des dernières années, il est essentiel de rendre obligatoire la perception de la taxe par justice fiscale.

     

    « Profitons de cette renégociation pour se doter d’un accord moderne, en lien avec la réalité de 2017 et qui permettra la croissance des emplois, des entreprises québécoises à travers les exportations privées tout en utilisant les marchés publics pour favoriser le maintien et le développement de notre expertise», a conclu Martine Ouellet.