
Martine Ouellet pénalisera les compagnies contrevenantes
Québec, le mardi 27 septembre 2016 – La députée de Vachon, Martine Ouellet, s’engage à signer au nom du Parti Québécois la déclaration commune « Mettons fin à l’ère des paradis fiscaux » si elle est élue chef du Parti Québécois. Cette déclaration, initiée par OXFAM-Québec, Alain Deneault, Échec aux paradis fiscaux et Écosociété, demande aux gouvernements québécois et canadiens de faire de la lutte aux paradis fiscaux une priorité absolue. « Chaque dollar d’impôt gagné avec des paradis fiscaux sur le dos de l’État par les grandes entreprises et les particuliers fortunés, c’est un dollar de moins pour les élèves et les malades. Cette déclaration commune audacieuse de la société civile montre la voie à suivre pour que le Québec devienne un leader mondial de la lutte aux paradis fiscaux », a déclaré Martine Ouellet.
Une première ministre qui ne se défilera pas
Dès son accession au poste de première ministre, Martine Ouellet compte utiliser tous les pouvoirs de l’État québécois pour renforcer les lois et les règlements contre l’évasion et l’évitement fiscale. Il est urgent de s’attaquer aux filiales créées par les entreprises dans les pays qui ont des taux d’imposition quasi nuls. Selon Statistique Canada, les entreprises canadiennes avaient placé au moins 199 milliards $ dans les dix principaux paradis fiscaux en date de 2014. Au Québec, l’estimation très conservatrice d’Alain Deneault et son équipe pour 2013 est de 34 milliards $. « C’est aux gouvernements, appuyés par la société civile, de trouver les solutions pour mettre fin au drainage des revenus de l’État. Le Québec doit jouer un rôle de chef de file dans le cadre des discussions et des initiatives internationales visant à endiguer le phénomène des paradis fiscaux », a continué Martine Ouellet, ajoutant sa voix aux signataires de la déclaration commune (Union des consommateurs, syndicats, groupes et citoyens).
Comme première ministre, Martine Ouellet s’engage à mandater Revenu Québec pour qu’il mette en place un Registre public des entreprises ayant recours aux paradis fiscaux. Graduellement, ces entreprises ne pourront plus avoir accès au processus d’octroi de contrats du gouvernement québécois et de ses bras financiers telle la Caisse de dépôt et placement (CDPQ). Également, tous les investissements du gouvernement et de la CDPQ seront graduellement retirés des fonds ayant recours aux paradis fiscaux et réinvestis dans des véhicules financiers qui respectent notre pacte social.
De plus, la députée compte augmenter les ressources de l’État québécois afin de lutter contre le détournement fiscal. À l’heure actuelle, les entreprises et les particuliers fortunés ont toujours une longueur d’avance sur l’État, car ils se paient les services de nombreux fiscalistes afin d’élaborer des stratagèmes fiscaux. C’est pourquoi, des fiscalistes supplémentaires seront engagés au gouvernement afin de lutter à armes égales. « Trop souvent, le gouvernement du Québec est une manche en retard par rapport aux firmes privées. Comme première ministre, je ne me défilerai pas devant les lobbys et je renforcerai les outils de l’État», a poursuivi Martine Ouellet.
Le glissement canadien vers les paradis fiscaux
Le gouvernement du Québec doit cesser de trop se fier à l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour les enjeux internationaux. L’ARC a subi des coupures draconiennes d’effectifs au cours des dernières années, minant sa capacité à retrouver notre argent. De plus, c’est le gouvernement canadien lui-même qui a fait augmenter le recours aux paradis fiscaux en signant des accords bilatéraux. Même M. Paul Martin, alors ministre des Finances du Canada, avait recours au paradis fiscal de la Barbade pour sa compagnie de bateaux Canada Steamship Line. « À l’époque, le message était clair, si même le ministre des Finances du Canada le fait, tout le monde peut le faire! », a ironisé la candidate.
Pour Martine Ouellet, il est clair qu’une fois que le Québec sera indépendant, il disposera de plus de moyens pour diminuer l’évasion et l’évitement fiscale. Ceci dit, d’ici à ce que l’objectif premier du Parti Québécois se réalise, la candidate « n’hésitera pas à établir une législation fiscale proactive contre les paradis fiscaux, même si elle doit aller plus loin que celle du Canada».

Accords de libre-échange Canada-Europe et Partenariat transpacifique : Martine Ouellet s’opposera aux deux traités de libre-échange tels que présentés
Montréal, le samedi 10 septembre 2016 – La candidate à la chefferie du Parti Québécois et députée de Vachon, Martine Ouellet, a déclaré qu’elle s’opposera à l’accord Canada-Europe et au Partenariat transpacifique (PTP) que le Canada s’apprête à ratifier. « Comme présentés actuellement, ces traités avantagent les grandes corporations au détriment de l’économie québécoise. Ce n’est pas normal que des multinationales aient le pouvoir de poursuivre des pays, c’est au peuple de fixer les règles», a soutenu la candidate.
La candidate ajoute sa voix à celle de Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, qui a recommandé au Canada en avril dernier de rejeter le PTP qui est défavorable pour les travailleurs. Selon l’économiste de renom, ce traité fera perdre beaucoup d’emplois et il réduira nos pouvoirs en matière de réglementation, notamment en environnement. « Les traités économiques doivent encourager la création d’emploi au Québec et respecter nos normes du travail, pas seulement rapporter aux grandes entreprises », a ajouté Martine Ouellet.
Pour ces deux accords, une fois de plus, le Québec est un spectateur face aux décisions qui sont cruciales pour son développement économique. Alors qu’en Europe, les 27 pays vont exercer leur souveraineté politique pour ratifier l’accord Canada-Europe, ou non, le Québec devra se fier au Canada. « Le Québec doit devenir un pays indépendant pour négocier les traités internationaux afin de maximiser les bénéfices pour son économie. Comme pays souverain, le Québec pourra avantager les agriculteurs et le fromage québécois au lieu d’avantager le bœuf de l’Ouest comme le font les Canadiens », a conclu la candidate à la chefferie du Parti Québécois, soulignant que les nouveaux traités que le Québec va signer devront éviter d’inclure des clauses qui réduisent la souveraineté des pays, comme l’article 11 de l’Accord de libre-échange nord-américain.

Vers la gratuité scolaire avec Martine Ouellet
Montréal, le mardi 6 septembre 2016 – Martine Ouellet, candidate à la chefferie du Parti Québécois et députée de Vachon, a annoncé qu’elle ira vers la gratuité scolaire de la maternelle à l’université pour enrichir tout le Québec. « La gratuité scolaire, ce n’est pas une dépense publique, c’est un investissement payant! À long terme, la mesure se finance d’elle-même puisqu’en moyenne, dans les pays qui l’ont instaurée, les citoyens vont plus longtemps à l’école, gagnent ensuite des salaires plus élevés et payent donc plus d’impôts. La gratuité scolaire, c’est du développement économique intelligent », a déclaré la candidate.
La gratuité scolaire, c’est payant
La question qu’il faut se poser, ce n’est pas si le Québec a les moyens de se payer la gratuité scolaire, mais plutôt est-ce que nous avons les moyens de nous en passer? « Avec le vieillissement de la population qui crée une rareté de la main-d’œuvre et la forte compétition internationale, le Québec doit mettre en place des politiques ambitieuses pour rivaliser avec les économies avancées », a ajouté Martine Ouellet. « Notre plus grande richesse, c’est notre matière grise et c’est pourquoi nous devons faire tomber les barrières qui nous empêchent d’atteindre notre plein potentiel, » a poursuivie la candidate.
Pour le Québec, la gratuité scolaire, c’est environ 600 millions $ par année, c’est-à-dire 0,6 % du budget 2015-2016. Afin de financer cette politique structurante, la candidate s’engage à rétablir la taxe sur les banques et celle sur le capital en dormance qui ont été abolies par le gouvernement Charest. De plus, avec l’indépendance du Québec et le rapport d’impôt unique, c’est 600 millions $ que le Québec va économiser chaque année. À long terme, la mesure va s’autofinancer.
Brillons parmi les meilleurs
Comme chef du Parti Québécois, Martine Ouellet s’engage à mettre tout en œuvre pour faire briller le Québec parmi les meilleurs au monde. « Déjà, huit pays de l’OCDE dont la Suède, la Finlande et la Norvège ont instauré la gratuité scolaire et leurs économies brillent parmi les meilleures», a conclu Martine Ouellet.

Réussir le rassemblement de l’après-course
Montréal, le dimanche 4 septembre 2016 – Martine Ouellet, candidate à la chefferie du Parti Québécois et députée de Vachon, croit que le rassemblement de l’après-course, tant du côté des députés, des membres du parti ou de la population, s’articulera autour d’une volonté renouvelée de contribuer à notre objectif commun, l’indépendance du Québec. En effet, c’est en favorisant un fonctionnement où l’expertise et l’expérience de tous seront mises à contribution qu’elle entend y arriver. « Pour réussir, nous devrons compter sur tout le savoir-faire auquel nous avons accès. C’est essentiel. Nous avons la chance de pouvoir compter sur des talents d’exception, tant au sein du caucus du Parti Québécois que du rassemblement des indépendantistes », a déclaré la candidate.
Un leadership rassembleur
Une fois élue chef du Parti Québécois, Martine Ouellet s’engage à tenir un caucus extraordinaire de trois jours, dans les jours suivants son élection, afin de consulter ses collègues et de ramener l’indépendance au menu des priorités de la session parlementaire : « Je veux entendre toutes les suggestions et toutes les préoccupations de mes collègues afin que l’on construise sur des bases solides. Il faudra également discuter des orientations et des positions que nous prendrons au Salon Bleu, exercice essentiel pour atteindre notre objectif indépendantiste. Trois jours ça ne sera pas de trop ! »
Une équipe du tonnerre
Martine Ouellet misera sur l’apport significatif que ses collègues élus peuvent amener. Déjà, elle entrevoit des scénarios pour ses troupes. « Je pense à Jean-François Lisée et à son grand talent pour débattre. Il serait un excellent leader en chambre et ne ferait qu’une bouchée du fédéraliste Jean-Marc Fournier ! Véronique Hivon, mère de Mourir dans la dignité et juriste accomplie pourrait diriger la rédaction du premier Code criminel québécois afin que celui-ci soit empreint de la même compassion éclairée que la Loi sur l’aide médicale à mourir. Je pense à Stéphane Bergeron qui fait un excellent travail en tant que whip et à Alexandre Cloutier, le constitutionnaliste, qui pourrait diriger les consultations sur la Constitution initiale et le Livre vert sur le projet de pays du Québec. Me viennent aussi en tête André Villeneuve et son expertise avec les municipalités et les instances régionales, Pascal Bérubé pour sa fine analyse politique et ses idées pour le développement stratégique des régions. Sylvain Pagé, auteur du Manifeste pour une nouvelle culture politique, pourrait être la personne toute désignée pour contribuer à moderniser l’exercice de notre démocratie et Carole Poirier, s’impose naturellement comme celle avec qui je travaillerai au sujet de la Condition féminine, particulièrement en ce qui a trait aux conditions de vie des femmes autochtones. Mathieu Traversy pour son grand talent d’organisateur et de réseautage avec les groupes de la société civile. Mireille Jean pour sa connaissance des PME et de l’innovation. Je pense également à tous mes autres collègues et à leurs forces qui, mises ensemble, nous permettront de battre le PLQ en 2018 et de réaliser l’indépendance du Québec. Sans oublier Paul St-Pierre Plamondon, le futur député et générateur d’idées, que j’ai bien hâte de consulter afin qu’il nous prête main-forte avec sa créativité », a déclaré Martine Ouellet.
Miser sur les instances du Parti Québécois
La candidate promet aussi une réforme des statuts du parti : un Congrès aux deux ans plutôt qu’aux six ans et quatre Conseils nationaux par année plutôt que deux, avec des colloques et des prises de position en vue de préparer les Congrès.
« Je suis convaincue que c’est en redonnant à nos membres la place qui leur revient que le PQ retrouvera son efficacité et reconnectera beaucoup plus facilement avec la population. Nous devons aussi redonner aux assemblées générales annuelles leur véritable rôle : être le lieu d’imagination du Québec de demain. Redonnons à notre parti l’élan qui en a fait le porteur du Québec souhaité par les Québécois. Remettons les instances du Parti Québécois au travail pour bénéficier de cet immense potentiel », a affirmé la candidate.
Mettre à contribution le peuple
Dans le Plan Ouellet 2018 : Pour la victoire des indépendantistes et le Plan 2018-2022 pour la République du Québec déposés par l’équipe Ouellet, il est prévu, en plus de la réalisation de la convergence des partis et mouvements indépendantistes, que le peuple soit également amené à jouer un rôle clé. Que ce soit au niveau des consultations de la Commission préconstituante ou de l’alimentation des débats entourant le référendum portant sur la constitution initiale et l’indépendance, tout sera mis en œuvre pour que les idées puissent jaillir. « Nous devons absolument recommencer à travailler avec l’ensemble des Québécois en mettant en place des mécanismes de démocratisation active. Les Québécois souhaitent participer à l’élaboration des solutions. L’avènement du Québec pays passera par un grand chantier d’idées. Ce sera le plus grand exercice de démocratie participative de l’histoire du Québec », a affirmé la candidate.
C’est une approche d’ouverture, rassembleuse et démocrate, que la députée de Vachon veut instaurer. « Le Parti Québécois doit redevenir le parti du changement, le parti de l’avant-garde et le parti de tous les Québécois. C’est une étape incontournable pour arriver à ce Québec nouveau et pour réaliser l’indépendance du Québec », a conclu Martine Ouellet.

Martine Ouellet adopte les mesures du programme de Véronique Hivon
Montréal, le vendredi 2 septembre 2016 – Martine Ouellet, députée de Vachon et candidate à la direction du Parti Québécois, annonce aujourd’hui qu’elle endossera le programme de Véronique Hivon, notamment en matière de justice, de réforme de l’exercice de la démocratie, de prévention en santé, de lutte aux paradis fiscaux, d’agriculture, d’indépendance au pétrole, de famille et de relations avec les autochtones.
Un héritage précieux
Considérant le travail extraordinaire effectué par Véronique Hivon et son équipe afin de proposer aux Québécois un projet emballant et rassembleur, Madame Ouellet souhaite garder vivantes ces idées et les inclure dans son programme.
« Notre marche vers l’indépendance du Québec n’avait pas le même rythme, mais je considère qu’au-delà de cette question, Véronique Hivon proposait un programme novateur et inspirant, hautement compatible avec ce que mon équipe et moi mettons de l’avant. Nous préconisons toutes les deux la mise sur pied d’une assemblée constituante, ce qui nous distingue d’emblée des autres candidats. Surtout, Madame Hivon faisait de la convergence des principaux acteurs du mouvement indépendantiste une condition de succès pour 2018 », a déclaré la candidate.
Martine Ouellet estime être la mieux placée pour susciter cet essentiel rassemblement puisqu’elle est la seule à vouloir faire l’indépendance dans un premier mandat, condition sine qua non posée par Option nationale et Québec solidaire. Elle rappelle que son Plan 2018 pour la victoire des indépendantistes, déposé en juin dernier, souligne l’importance de la convergence qui a commencée à se développer à travers les États généraux sur la souveraineté, lancés en 2012; discussions qui se poursuivent actuellement dans le cadre d’une table de concertation coordonnée par les OUI-Québec.
Des propositions fortes pour un Québec meilleur
« L’indépendance du Québec fera en sorte que les Québécois auront en main tous les outils nécessaires pour assumer pleinement leur destin à travers la mise en place de diverses mesures », a expliqué Martine Ouellet.
« Prenons par exemple le système judiciaire. Nous pourrons nommer tous nos juges, structurer nos propres tribunaux et adopter un Code criminel québécois. En matière d’agriculture, plus question d’être liés par des traités internationaux que nous n’avons pas signés et qui désavantagent nos agriculteurs. Nous stopperons l’accaparement des terres, miserons sur la souveraineté alimentaire et obligerons l’étiquetage des OGM. En santé, nous mettrons en place une politique nationale sur la prévention et, sans l’empiètement du fédéral qui nous oblige à suivre les politiques dictées par Ottawa, nous aurons un système de santé plus efficace et plus cohérent », déclaré la candidate.
Madame Ouellet cite également le plan d’indépendance au pétrole pour 2050, la fin de la modulation des tarifs en CPE, la conciliation travail-famille, l’essentiel rapprochement avec les autochtones et la lutte aux paradis fiscaux au nom de l’équité fiscale, toutes des idées qu’elle souhaite concrétiser dans un Québec indépendant.
« La réforme de l’exercice de la démocratie m’apparait incontournable afin de rebâtir le lien de confiance avec les citoyens. Je compte donc, moi aussi, réformer le mode de scrutin, assouplir la ligne de parti et revaloriser le rôle de député », a poursuivie la députée.
Additionner plutôt que diviser ou comment faire de la politique autrement
« Faire de la politique autrement, ce n’est pas qu’un slogan : il faut l’incarner par nos paroles et par nos gestes. On doit pouvoir écouter, rassembler et reconnaître les bonnes idées, peu importe qu’elles viennent de nous ou pas. Il faut redonner à la façon de faire de la politique une vérité, une noblesse qui s’est un peu perdue. C’est ce qu’incarne Véronique Hivon et c’est ce que je souhaite proposer aux Québécois », conclut Martine Ouellet.