
Redonner au français son véritable statut de langue officielle du Québec
Montréal, le mardi 26 juillet 2016 : Pour la candidate à la direction du Parti Québécois et députée de Vachon, Martine Ouellet, reprendre le dossier mis de l’avant par les Pères de la Charte de la langue française, le docteur Camille Laurin et le Premier ministre René Lévesque, sera une priorité. À la suite de son élection à la tête du gouvernement, la députée promet de restaurer les dispositions initiales de la Loi 101 dans la législation, la justice et le marché du travail.
« Nous devons enfin mettre un terme à cette question. Il est essentiel de faire en sorte qu’il soit définitivement clair et établi officiellement que le visage du Québec est français, au même titre que celui de l’Allemagne est allemand, ou celui du Brésil est portugais. Pour que ce soit réalisable, nous devons mettre en place toutes les mesures nécessaires pour que la langue française redevienne la langue de l’État », a affirmé Martine Ouellet.
Selon la députée, « La diversité culturelle est une grande richesse qui agrémente toutes les sociétés du monde. La francophonie en Amérique fait partie de cette diversité. Notre culture possède un noble bagage dont nous devons être fiers. C’est le Québec qui en est le foyer. Nous avons le droit de pouvoir en disposer sans contrainte, ni complexe. Je crois fortement que ce principe doit s’appliquer à toutes les appartenances du monde ».
Pour orienter le processus, Martine Ouellet, souhaite collaborer avec la table de concertation des Partenaires pour un Québec français qui a pour mission de faire du français la seule langue commune et officielle au Québec. L’organisme uni 11 organisations dont les principales centrales syndicales du Québec et les mouvements de la société civile se portant à la défense du français. « Je veux m’assurer d’agir en étant connectée avec les différents milieux qui seront davantage concernés par ces mesures. Il y a toute une expertise qui s’est développée sur l’enjeu de la langue au fil du temps au Québec. Je compte m’y référer et travailler avec l’ensemble des acteurs », a ajouté la candidate.
Le français, langue officielle
En proclamant « le français, langue officielle » du Québec, la Loi 101 originelle reconnaissait le français « langue de la législation et de la justice ». Des jugements de la Cour Suprême du Canada ont toutefois invalidé les dispositions qui spécifiaient que « seul le texte français des lois et des règlements est officiel » et que la justice devait être rendue en français.
La Loi 101 stipulait également que le français était la langue de l’administration publique dans son fonctionnement interne, dans ses relations avec les autres gouvernements et personnes morales établies au Québec, de même qu’avec les citoyens. L’usage de l’anglais était considéré comme une exception.
Aujourd’hui, le français et l’anglais sont sur un pied d’égalité pour la législation et la justice, et le bilinguisme est devenu pratique courante dans l’administration publique. « Le français est la langue officielle ou elle ne l’est pas. Actuellement, elle ne l’est plus. Nous ferons en sorte qu’elle le redevienne. Nous reviendrons aux dispositions d’origine de la Loi 101 pour la législation et la justice », d’affirmer Martine Ouellet.
Le français, langue commune
La Loi 101 visait à ce que le français devienne la langue « normale et habituelle » dans le monde du travail. Dans plusieurs milieux, ce n’est toujours pas le cas. Des secteurs échappent à la législation et le laxisme règne dans les secteurs assujettis à cette loi. L’équipe Ouellet s’engage à étendre les dispositions de la Loi 101 aux entreprises qui relèvent du Code canadien du travail – 135 000 employés dans 1760 entreprises (banques à charte, Air Canada, etc.) – et aux entreprises de 25 employés et plus. Les comités de francisation dans les entreprises seront revitalisées et leurs actions raffermies en instaurant une obligation de résultats.
Constitutionnaliser la langue française
« Les juges de la Cour Suprême du Canada réduisent la Charte de la langue française à une série de droits individuels, alors que le docteur Camille Laurin avait insisté, dans le Livre blanc à l’origine de la Loi 101, sur la singularité de la Charte parce qu’« à la différence des autres lois, elle porte sur l’ensemble de la vie en commun ». Selon lui, la Charte avait pour objectif de « compléter, en matière de langue, les droits reconnus aux individus par la Charte québécoise des droits et libertés de la personne ». Je m’engage à poursuivre son œuvre en enchâssant dans la Constitution initiale et définitive d’un Québec indépendant la langue française comme langue officielle de la République du Québec », de déclarer Martine Ouellet.
Lorsque l’on demande à la très grande majorité des Québécois quel est leur vecteur d’appartenance premier à la société à laquelle ils appartiennent, ils répondent : la langue française. « Le sentiment d’appartenance et la possibilité de pouvoir bien communiquer entre nous, forment les piliers du caractère sain de notre démocratie. Il est de notre responsabilité d’en être garant », a conclu la députée.

Martine Ouellet déplore la dérive du débat
Montréal, le 17 juillet 2016 – La candidate à la chefferie du Parti Québécois et députée de Vachon, Martine Ouellet, déplore la dérive dans laquelle ses collègues Alexandre Cloutier et Jean-François Lisée plongent le débat présentement.
« Mes collègues Jean-François Lisée et Alexandre Cloutier font des artifices avec un mélange de laïcité et de vœux religieux, ils font du clientélisme pour dévier le débat des véritables enjeux de cette course, l’indépendance du Québec. Ils font le jeu de nos adversaires en évitant de prendre l’engagement de faire l’indépendance dans le prochain mandat », a déclaré la candidate.
« Pour avoir toute la marge de manœuvre nécessaire, pour avoir les coudées franches, afin de faire du Québec un État laïc, il faut ne plus être astreint à la Constitution canadienne, il ne faut plus être contraint par la Charte des droits et libertés canadienne et ne plus être soumis aux décisions de la Cour Suprême du Canada. Ça nous prend un État indépendant. J’ai d’ailleurs déposé notre Plan Ouellet 2018-2022 pour la République du Québec afin que nous nous dotions enfin de notre propre Constitution, avec notre propre Charte des droits et liberté et nos propres tribunaux », a affirmé Martine Ouellet.
« Ce que l’ensemble des autres candidats proposent aux membres du Parti Québécois et à tous les Québécois, c’est la même recette qu’à l’élection de 2014 où l’indépendance est tassée. C’est une recette qui ne lève pas, c’est une recette perdante. Que ce soit en reportant l’indépendance aux calendes grecques ou encore en attendant 6 mois avant la prochaine élection pour le dire, c’est du pareil au même. Ces recettes ne feront que perpétuer la fragmentation des indépendantistes. Pour gagner, il faut remettre l’indépendance au cœur des engagements du Parti Québécois. Les Québécois sont prêts à prendre leur pleine liberté, leur pleine responsabilité », a affirmé Martine Ouellet.
« On constate qu’il y a actuellement un désintérêt envers la course. Ce n’est toutefois pas en reproduisant 2014 comme le font mes collègues que nous susciterons l’intérêt et l’enthousiasme, mais plutôt en apportant l’approche franche, assumée et rassembleuse qu’est celle de la République du Québec », a déclaré la députée.

Stratégie maritime: Avec un si mince bilan, le premier ministre n’a pas de quoi se « péter les bretelles »
« Le premier ministre se pavane en Europe alors qu’il n’est pas en mesure de faire réparer le quai de Rimouski, ville phare de l’expertise québécoise. Comment peut-il, dans sa stratégie maritime, s’attribuer le mérite de ces investissements dans des infrastructures fédérales? Pour le reste, il s’agit d’un amalgame d’annonces qu’il utilise pour gonfler artificiellement sa stratégie. De plus, ces annonces découlent principalement de la stratégie touristique mise en place par le gouvernement du Parti Québécois », a déclaré Martine Ouellet.
« C’est la façon de faire de ce gouvernement, des mots creux, des annonces vides. Les libéraux ne sont même pas en mesure de régler la protection de la zone de reproduction du béluga à Cacouna. Ils insistent pour faire un pôle logistique à Soulanges qui, en plus d’être situé sur les meilleures terres agricoles de la région, favorise le port de New York au détriment du port de Montréal. Sans parler des nombreuses sagas de la Société des traversiers : dépassement de coûts, mauvaise communication dans les commandes, hausses de tarifs. Pour une vraie stratégie maritime, il faut rapatrier tous nos actifs : ports, quais, voie maritime, et pour ce faire, le Québec doit être indépendant », a-t-elle conclu.

Plan Ouellet 2018-2022 : Pour une République du Québec
Montréal, le 12 juillet 2016 : La députée de Vachon et candidate à la chefferie du Parti Québécois, Martine Ouellet, accompagnée de Louis Bernard, secrétaire général du Conseil exécutif avec René Lévesque et Jacques Parizeau ; Gilbert Paquette, ministre du Parti Québécois avec René Lévesque ; Vincent Lemay-Thivierge, candidat de Québec Solidaire dans St-Jérôme en 2012 et 2014 ; et de Nic Payne, candidat à la chefferie d’Option Nationale en 2013, a déposé son plan pour redonner le pouvoir au peuple avec la mise en place d’une République du Québec
« L’indépendance se fera par et pou r tous les Québécois. Faire une République, c’est redonner le pouvoir au peuple en rejetant la monarchie britannique et en établissant une véritable démocratie. En 2018, c’est clair : le Parti Québécois et l’indépendance du Québec seront les seules alternatives au régime monarchique britannique, rejeté par la grande majorité des Québécois. Nous ferons, ensemble, la République du Québec ! », a déclaré Martine Ouellet.
En effet, la Reine Elizabeth II est constitutionnellement le chef d’État en titre du Canada. Ce régime archaïque, en lien avec le droit divin et du sang et hérité de la colonisation anglaise, est rejeté par 86% des Québécois (Léger, 2009). Martine Ouellet souhaite que le Québec quitte ce régime archaïque de monarchie constitutionnelle pour redonner le pouvoir au peuple avec la mise en place de la République du Québec.
L’indépendance, par et pour le peuple
Dès son élection, le gouvernement indépendantiste de Martine Ouellet aura le mandat de réaliser l’indépendance du Québec. Alors, pour la première fois de son histoire, le peuple québécois aura la chance de se doter d’une constitution. Il réalisera ainsi, par le rapatriement au sein de l’État du Québec de toutes ses lois, de tous ses impôts et de tous ses traités, la République du Québec.
Le gouvernement indépendantiste de Martine Ouellet adoptera une démarche constituante en trois temps : un grand débat national sur la République du Québec, un référendum sur l’indépendance du Québec et finalement, la concrétisation de la République du Québec.
Débat national sur la République du Québec
Le gouvernement de Martine Ouellet mettra sur pied une Commission préconstituante, formée de commissaires représentatifs de tous les milieux, qui sera chargée de consulter les Québécois de toutes les régions sur un Livre vert portant sur le projet de société et sur la Constitution initiale de la République du Québec.
C’est à partir du rapport de la Commission que sera élaboré le Livre blanc sur la République du Québec. Ce livre illustrera concrètement ce qui pourra être entrepris en tant que pays, en ce qui concerne, notamment, la décentralisation des compétences et des ressources dans les régions, le développement de l’emploi et la sécurité du revenu des personnes, l’essor du français et l’accueil des immigrants, les institutions démocratiques et la justice.

Merci à Louis Bernard, secrétaire général du Conseil exécutif avec René Lévesque et Jacques Parizeau, Gilbert Paquette, ministre du Parti Québécois avec René Lévesque, Nic Payne, candidat à la chefferie d’Option Nationale en 2013, et Vincent Lemay-Thivierge, candidat de Québec Solidaire dans St-Jérôme en 2012 et 2014, d’avoir été à mes côtés ce matin lors de la présentation du plan!
Le gouvernement de Martine Ouellet permettra aux Québécois de se prononcer, par référendum, sur le statut politique du Québec ainsi que sur la constitution initiale du Québec indépendant.
« La démocratie est une valeur fondamentale au Québec. Le référendum est une décision prise par le peuple et pour le peuple, c’est le meilleur outil de démocratie directe qui soit. Nous avons l’ambition de redonner le pouvoir aux Québécois en construisant un pays qui correspond à leurs aspirations. Pour y arriver, nous devons les consulter sur ce qu’ils souhaitent et les impliquer dans les décisions. Nous ne ferons pas comme le Canada », a affirmé Martine Ouellet.
Concrétiser l’indépendance
Dès le lendemain de la victoire indépendantiste, le gouvernement de Martine Ouellet mettra sur pied une Assemblée constituante. Elle représentera les Québécois de tous les milieux et de toutes les régions, incluant les représentants de la communauté anglophone, et aura pour mission d’élaborer la Constitution définitive de la République du Québec. Elle tiendra aussi compte des discussions à établir avec les Premières nations du Québec et les Inuit.
Le gouvernement du Parti Québécois, sous la direction de Martine Ouellet, engagera rapidement les discussions avec le gouvernement canadien sur le partage des actifs et des passifs, pour assurer un transfert ordonné des administrations publiques, pour la continuité des relations commerciales et pour le maintien des relations amicales entre les deux États.
« Avec ce plan, nous nous donnons les moyens de réaliser concrètement l’indépendance et de mettre en place les fondements démocratiques et légaux de la République du Québec. Avec ce plan, nous nous donnons les moyens de nos ambitions ! », a conclu Martine Ouellet.

Martine Ouellet investira 450 M $ en culture et en communications
Montréal, le mardi 5 juillet 2016 – Martine Ouellet, députée de Vachon et candidate à la direction du Parti Québécois, accompagnée des artistes Marie-Anne Alepin, Sylvie Legault et Denis Trudel, a présenté aujourd’hui ses propositions en culture qui s’appuient sur un investissement majeur de 450 millions $ sur cinq ans.
Un investissement gagnant
Dès la première année du gouvernement Ouellet, le milieu culturel québécois verra les investissements en culture augmenter de 90 millions $, pour un total de 450 millions $ sur 5 ans.
« La culture, c’est l’âme d’un peuple et je compte soutenir nos créateurs, nos auteurs, pour une plus grande diversité créative au Québec et ce, dans toutes nos régions. Avec un investissement de 450 M$ sur cinq ans, la culture québécoise et nos artistes pourront rayonner encore davantage, tant sur la scène nationale qu’internationale. La culture est l’un des trois secteurs les plus créateurs d’emplois et donc un investissement très rentable, surtout avec un tel bassin de créateurs ! », a déclaré la candidate.
Arrimer nouvelles technologies et équité
La multiplication des plateformes de diffusion dans l’industrie culturelle a grandement affecté les revenus que les artistes tirent de leur art. Par exemple, un artiste québécois ne touche que 10,2 cents en redevances pour chaque 1000 écoutes sur le logiciel d’écoute libre Spotify. Il importe donc de se pencher sur cette problématique.
« Il ne faut pas que les nouvelles technologies soient synonymes d’appauvrissement de nos créateurs. Elles augmentent notre capacité de diffuser l’art et la culture, mais il faut trouver une façon de s’adapter afin de garantir un retour équitable aux artistes. Je m’engage à trouver les solutions appropriées en travaillant de concert avec tous les intervenants concernés par la question des redevances. Dans un Québec indépendant, on aura tous les leviers pour intervenir face à cette situation préoccupante et en constant changement », a affirmé la candidate.
TQI, réseau panquébécois d’information régionale
Martine Ouellet compte aussi créer Télé-Québec Information, une chaîne québécoise d’information en continue, ouverte sur le monde et alimentée par des bureaux régionaux. Une plateforme web viendrait s’ajouter en support à TQI. À Télé-Québec, elle compte aussi ajouter un bulletin quotidien d’information.
« En créant Télé-Québec Information, nous aurions accès à un réseau panquébécois d’information régionale en continu. Cela donnerait aux Québécois des informations de toutes les régions. Afin d’être ouvert sur le monde, nous comptons doter TQI d’une structure lui permettant de partager des contenus avec les services de médias étrangers », a soutenu Martine Ouellet.
Par ailleurs, lorsque le Québec sera indépendant, Télé-Québec serait intégré à la portion québécoise du financement et de l’expertise de Radio-Canada.
Des mesures diversifiées et ciblées pour tous nos artistes
Martine Ouellet propose aussi les mesures suivantes, qui visent plusieurs acteurs milieux de notre vie culturelle :
- Investir dans de nouveaux concours pour la relève musicale tels que Secondaire en spectacle, Cégeps en spectacle, le Concours musical international de Montréal, le Festival international de la chanson de Granby et Ma première place des arts.;
- Augmenter le nombre de sorties artistiques pour les élèves du primaire et du secondaire. En plus d’être bénéfique pour la jeunesse, cette proposition engendre une plus grande diversité artistique en région et elle crée des emplois pour les artistes ;
- Créer des bourses de déplacement et d’hébergement pour nos artistes, en collaboration avec nos délégations et nos futures ambassades ;
- Soutenir les créateurs directement en augmentant les bourses aux artistes et aux écrivains du Conseil des lettres et des arts du Québec (CALQ) ;
- Augmenter la diffusion de nouveaux films d’auteur et de documentaires québécois à Télé-Québec. Il est d’une importance capitale d’encourager les cinéastes du Québec à continuer leur travail essentiel de création. Grâce à eux, le Québec rayonne dans le monde.
- Soutenir l’achat de livres québécois dans les écoles primaires et secondaires. Cela permettrait d’ajouter 200 000 nouveaux livres dans nos écoles et ainsi d’appuyer nos auteurs et l’ensemble du milieu littéraire.
« On a une culture diversifiée, vivante et forte au Québec. On a qu’à penser à Robert Lepage, Xavier Dolan, Dany Laferrière, Yannick Nézet-Séguin, Céline Dion, le Cirque du Soleil et tous les autres. Il faut faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que les artistes québécois continuent de rayonner chez nous et partout à travers le monde ! », a conclu Martine Ouellet.