• Projet de train électrique de la CDPQ – Le Parti Québécois accueille favorablement le projet, mais restera vigilant

    MO_PDP_TAXIS

    Québec – La députée de Vachon et porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, Martine Ouellet, et le porte-parole en matière de finances et de revenu, Nicolas Marceau, posent plusieurs questions au nom des usagers du futur système de transport collectif annoncé ce matin par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ).

    « Globalement, nous accueillons favorablement ce projet de transport collectif électrique dans la grande région de Montréal, mais nous serons vigilants sur plusieurs questions. Par exemple, comment la Caisse compte-t-elle rencontrer ses obligations de rendement envers les retraités tout en maintenant des tarifs compétitifs? Il n’y a aucune société de transport au Québec qui n’est pas fortement subventionnée par le gouvernement et, malgré cela, plusieurs connaissent des difficultés financières. Or, tous les détails du projet semblent connus, sauf un : les tarifs. La Caisse doit être transparente avec la population de la région métropolitaine. Si elle est en mesure, aujourd’hui, de parler publiquement des heures de service, des temps de déplacement et du nombre de stations, elle devrait être capable de s’avancer sur les tarifs qu’elle entend imposer pour atteindre la rentabilité et générer des profits, comme elle le prévoit », a déclaré Martine Ouellet.

    Les députés rappellent que le Parti Québécois avait posé la question lors de l’étude détaillée du projet de loi instituant la CDPQ-Infra et la réponse était claire : le gouvernement ne peut pas subventionner la CDPQ-Infra, comme il le fait pour les autres sociétés de transport en commun.

    « Plusieurs autres questions se posent, donc. Par exemple, quelles sont les garanties, pour les retraités, que leur argent est protégé, lorsque la Caisse se lance dans la construction et l’opération de services de transport en commun pour la première fois au Québec? La Caisse indique déjà qu’une partie de la rentabilité du projet proviendra de sa spéculation sur d’autres projets immobiliers situés le long du parcours. La transparence est de mise afin que la population sache à quoi s’attendre », a ajouté Nicolas Marceau.

  • Ligne jaune du métro – Le Parti Québécois demande la reprise des travaux de prolongement

    mo_pdq_021016

    Québec – Les députés du Parti Québécois de Longueuil, Martine Ouellet (Vachon), Bernard Drainville (Marie-Victorin) et Diane Lamarre (Taillon), demandent que le projet de prolongement de la ligne jaune du métro de Montréal soit repris, en parallèle du prolongement de la ligne bleue.

    « Il est déplorable que le projet de prolongement de la ligne jaune du métro de Montréal soit arrêté et qu’aucun échéancier ne soit prévu, malgré toutes les analyses et les études entamées par le passé. Il s’agit d’un enjeu très important pour les gens de Longueuil et de la Rive-Sud, étant donné toute la congestion qu’il y a sur les ponts », a déclaré Martine Ouellet.

    « Les citoyens de Longueuil et de la Rive-Sud vivent un stress immense; ils ont toujours peur d’arriver en retard au travail, sans compter que les heures qu’ils perdent sur les ponts sont des heures qu’ils pourraient passer auprès de leur famille. Il faut également prendre en considération les émissions de GES accrues et le smog que causent les voitures bloquées inutilement. Malheureusement, jusqu’à maintenant, le ministre des Transports, Jacques Daoust, n’a réussi qu’à démontrer qu’il ne prend pas la situation au sérieux », a ajouté Bernard Drainville.

    « Lorsque le Parti Québécois formait le gouvernement, il y avait des projets liés à plusieurs lignes de métro. Est-ce que le ministre peut envoyer un signal clair que la ligne jaune ne sera pas abandonnée au détriment de la ligne bleue? Les projets peuvent très bien être menés parallèlement. Les résidents de la Rive-Sud ont été très patients. Le prolongement de la ligne jaune du métro est aussi synonyme de diminution des GES, un enjeu important pour tous », a conclu Diane Lamarre.

  • UberX – Le ministre des Transports doit déposer son projet de loi avant le 15 mai

    mo_pdq_1304

    Québec – Depuis plusieurs semaines, la députée de Vachon et porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, Martine Ouellet, presse le ministre des Transports, Jacques Daoust, de déposer un projet de loi pour encadrer les services d’UberX. Aujourd’hui en Chambre, elle a réclamé qu’il agisse d’ici le 15 mai prochain, date limite pour faire adopter un projet de loi avant la fin de la présente session parlementaire. Jusqu’à maintenant, pourtant, le ministre a refusé de s’engager en ce sens.

    « Sur le terrain, la situation se détériore. Chaque jour qui passe sans projet de loi permet à UberX de poursuivre ses activités illégales. Le ministre a eu suffisamment de temps. Il doit déposer son projet de loi pour interdire le taxi illégal au plus tard le 15 mai. C’est une question de justice et d’équité : tous les services de taxi doivent être soumis aux mêmes règles. Pourquoi y aurait-il un régime particulier pour UberX, et un autre pour les taxis? Le ministre n’a plus d’excuse; comme son prédécesseur, Jacques Daoust a répété à plusieurs reprises qu’il avait l’intention de déposer un projet de loi. Pourquoi attendre? », a demandé Martine Ouellet.

    « Ça fait deux ans que le dossier est étudié. Nous avons abondamment travaillé sur l’encadrement de l’industrie du taxi et le Parti Québécois a même proposé un projet de loi pour contrer le taxi illégal. Déjà, deux consultations ont été menées : une à l’été 2014, et une autre ce printemps. Le ministre Jacques Daoust a toute l’information dont il peut rêver. Il a aussi répété qu’il faisait tout pour déposer dans les délais, mais il refuse de parler du 15 mai. Il doit pourtant agir, et vite », a conclu la députée du Parti Québécois.

     

  • «Cessons l’austérité et redonnons confiance et espoir par l’éducation et la prospérité»

    IMG_2670

    Longueuil, le 11 avril 2016 – À l’occasion du deuxième anniversaire des élections de 2014, les députés Bernard Drainville, Diane Lamarre et Martine Ouellet ont tenu à faire le point sur les deux premières années du régime libéral. Le chef libéral Philippe Couillard s’est fait élire en promettant essentiellement deux choses : être le gouvernement de l’économie et diriger un «nouveau» Parti libéral, plus transparent et plus respectueux de l’éthique. Or, force est de constater qu’il a failli dans tous ces domaines. «Le Parti libéral est devenu le parti de l’échec. Aussi bien sur le plan de l’économie que sur celui de l’éthique. En plus, ils ont coupé dans nos écoles, favorisé la privatisation des services de garde et augmenté les tarifs des CPE jusqu’à 20$. En matière de santé, les réformes Bulldozer du ministre Gaétan Barrette ont créé beaucoup d’insécurité, fragilisé les CLSC, sans réduire le temps d’attente pour les patients», estiment les députés de Marie-Victorin, Taillon et Vachon à l’Assemblée nationale du Québec.

    Le gouvernement doit cesser de malmener nos écoles et réinvestir dans l’avenir de nos enfants

    L’éducation, c’est le meilleur investissement individuel et collectif qu’on ne puisse se donner comme société. L’école donne à nos enfants les moyens de développer leur plein potentiel humain afin de devenir des citoyens capables de contribuer à leur propre bonheur tout en contribuant à l’avancement de toute la société. «Il faut investir dans l’école pour qu’elle soit encore plus attrayante et stimulante pour nos enfants. Nos écoles sont vieillissantes, « renipons-les ». À celles qui ont besoin d’être réparées, rénovées, faisons-le. Donnons aux enseignants tous les moyens pour qu’ils transmettent à leurs élèves la soif d’explorer, la soif d’apprendre, la passion d’aller au bout de leur curiosité et de leurs talents. Quand le gouvernement coupe dans l’aide aux devoirs, dans les petits déjeuners, dans les services aux élèves en difficulté, il coupe dans le « goût » d’aller à l’école, qu’on soit enfant ou enseignant. Il faut, au contraire, investir dans l’école pour donner encore plus le goût de l’école. C’était d’ailleurs le sens du mouvement « Je protège mon école publique» et des chaînes humaines qui se sont formées devant les écoles Armand-Racicot et Christ-Roi auxquelles j’ai essayé de participer le plus souvent possible», soutient Bernard Drainville.

    «J’ajoute ceci», insiste Bernard Drainville : «malgré l’austérité, nos écoles restent des milieux de vie extraordinaires. Je le sais depuis toujours et je l’ai constaté à nouveau ces derniers mois alors que j’ai amorcé la tournée des écoles du comté. Une par une. J’ai vu des enseignants passionnés, des directions d’école tout entière investies dans la réussite scolaire; des frimousses souriantes et énergisantes. Malgré les difficultés, la ruche continue de bourdonner. J’essaie de faire ma part en contribuant modestement, ici dans un projet pour regarnir une bibliothèque (école Christ-Roi), là dans des cours d’écoles (Jacques-Ouellette, des Petits-Explorateurs et Sainte-Claire) et depuis cinq ans, dans des bourses de persévérance scolaire (Gérard-Filion, St-Jean-Baptiste, LeMoyne d’Iberville et Jacques-Ouellette). Plus globalement, le gouvernement doit se donner un plan économique pour créer de la richesse et de la prospérité. Il doit en particulier miser sur l’émergence de nouveaux entrepreneurs qui vont participer à la création d’emplois d’avenir bien rémunérés et durables».

    Moins de services pour la classe moyenne

    «L’austérité a été créée de toutes pièces pour couper directement dans les services à la classe moyenne. À Saint-Hubert, on sent concrètement les effets directs de l’austérité libérale sur les familles. Plus que tout, elle met en danger l’avenir de nos enfants. Depuis son retour au pouvoir, le PLQ s’attaque à nos tout petits en coupant dans les services de garde. Les écoles de Saint-Hubert sont également touchées. La pétition initiée par Alain Riendeau, commissaire à Saint-Hubert, appuyée par la Commission Scolaire Marie-Victorin et la fédération des comités de parents, que j’ai parrainée et déposée, pour des investissements massifs et des services dans nos écoles, a d’ailleurs obtenu des milliers de signatures. De plus, je rencontre les conseils d’établissements des écoles primaires du comté, et c’est clair, les parents et les enseignants sont inquiets pour l’avenir de leurs enfants», a soutenu Martine Ouellet.

    «En transport, les libéraux n’offrent rien de concret. Ça fait deux ans que le PLQ retarde le projet de système léger sur rail (SLR) sur le nouveau pont Champlain. Du côté du prolongement de la ligne jaune du métro de Longueuil, tout est au point mort. À quand la mise en place du bureau de projet ? La Rive-Sud a besoin de ces projets structurants pour assurer son développement économique et pour désengorger le trafic. Alors qu’on demande aux familles de se serrer la ceinture, pendant ce temps-là, les libéraux se paient une grosse campagne de 2M$ pour un autre budget austère. L’austérité n’est visiblement pas la même pour tout le monde», a conclu Martine Ouellet.

    Réformes improvisées du ministre Barrette

    «Depuis deux ans que je suis élue députée de Taillon je n’ai cessé de dénoncer les manques d’accès criant aux services de santé. L’accès, non seulement ne s’est pas amélioré, mais les réformes improvisées du ministre Barrette l’ont aggravé. Les décisions sont encore plus éloignées des besoins du terrain, donc des patients. À Longueuil, outre le Centre Nazareth Louis-Braille pour lequel j’ai fait reculer le ministre, l’administration des services qui se faisait depuis Longueuil se fait désormais à St-Hyacinthe. Les délais en chirurgie, notamment pour les gens atteints de cancer, doivent être corrigés en priorité, mais le ministre trouve toute sorte d’autres priorités sur ses seules impressions et préjugés; la plupart favorisant le privé et des coûts pour les citoyens comme les frais accessoires.

    Alors que la population en Montérégie est parmi la plus vieillissante au Québec, rien n’est venu améliorer les soins à domicile. Quand cela deviendra-t’il une réelle priorité pour le ministre Barrette? Plus de 10 000 personnes ont recours aux banques alimentaires chaque mois à Longueuil seulement. Les intervenants des organismes nous disent que les personnes vulnérables sont de plus en plus nombreuses et les ressources de moins en moins disponibles pour leur venir en aide. Les Québécois veulent du développement économique et le maintien des services en éducation et en santé, les piliers d’une équité sociale. Or, le gouvernement actuel démantèle les acquis fondamentaux que les Québécois se sont donnés tous ensemble. Personne ne leur a donné ce mandat lors de l’élection il y a deux ans. C’est un leurre perpétuel. Les mauvais choix sociaux et économiques s’accumulent !», a déclaré Diane Lamarre.

  • Projet de loi 76 sur le transport collectif – Le Parti Québécois obtient des garanties pour les couronnes nord et sud de Montréal

    OUELLET_PL76

    Québec – La porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, de stratégie maritime, d’électrification des transports et de stratégie numérique et députée de Vachon, Martine Ouellet, ainsi qu’André Villeneuve, député de Berthier, ont obtenu des garanties du ministre Jacques Daoust pour préserver le pouvoir décisionnel en transport collectif dans les couronnes nord et sud de Montréal.

    « Le Parti Québécois a réussi à obtenir des gains importants sur le fonctionnement du réseau afin que les élus de la couronne sud et ceux de la couronne nord continuent de prendre les décisions sur leur territoire respectif », a expliqué Martine Ouellet.

    Tant sur le plan de la desserte que pour la répartition du financement, des amendements au projet de loi 76 ont été obtenus par la députée de Vachon, permettant aux élus des deux couronnes de décider sur leur territoire. « Nous aurions souhaité plus d’autonomie pour la gestion du transport par autobus et adapté pour chacune des couronnes, mais la création des deux comités au sein du réseau, un pour la couronne nord et un deuxième pour la couronne sud, est une très nette amélioration du projet initial. De plus, des clauses de retrait permettent aux municipalités de décider elles-mêmes de la répartition du financement », a ajouté Martine Ouellet.

    Le Parti Québécois a également fait un gain important pour les citoyens situés hors de la zone du réseau, en obtenant l’obligation, pour le réseau, d’offrir la continuité des services de transport collectif sur les territoires en périphérie du réseau.

    « Il était important pour le Parti Québécois que la réorganisation imposée par le projet de loi 76 ne se fasse pas aux dépens des services offerts aux citoyens des régions périphériques, notamment en matière de transport adapté », a souligné André Villeneuve.