Merci à Gabriel Ste-Marie pour l’appui, c’est réciproque!
Gabriel Ste-Marie, candidat officiel du Bloc Québécois dans Joliette
Merci à Michel Boudrias, candidat du Bloc Québécois dans Terrebonne, pour ton appui!
Découvrez pourquoi François Barthe appuie Martine Ouellet!
Martine Ouellet à l’émission Caucus d’Alain Laforest
Recentrons le Parti Québécois sur l’indépendance et la sociale-démocratie.
Source vidéo : MAtv
Je propose des CLSC ouverts 24/7
Il faut que la porte d’entrée de la première ligne ce soit les infirmières et les autres professionnels de la santé et non pas juste les médecins. Je propose également de doter le Québec d’un seul régime d’assurance médicaments universel en fusionnant les régimes privés avec le régime public pour des économies de 3 milliards $. Finalement, avec moi, nous allons freiner le privé en santé.
Source vidéo : TVA
Une très mauvaise décision pour les régions du Québec
Suppression du programme d’entretien de la Route verte
Québec, le 25 mars 2015 – La députée de Vachon et porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports, Martine Ouellet, le député de Labelle et porte-parole en matière de saines habitudes de vie, de loisirs et de sports, Sylvain Pagé, le député de Bertrand et porte-parole en matière de tourisme, Claude Cousineau, ainsi que le député de Jonquière et porte-parole en matière de développement durable et d’environnement, Sylvain Gaudreault, ont de nouveau dénoncé la décision libérale d’avoir supprimé le financement du programme d’entretien de la Route verte.
« Dès l’annonce de la coupe des budgets consacrés à la Route verte, nous avons questionné le ministre des Transports, mais il n’a cessé, depuis, de faire la sourde oreille. Cependant, nous ne sommes plus seuls à croire que cette décision est complètement insensée. Cette coupe du gouvernement libéral a généré au-delà de 150 résolutions adoptées par des municipalités, des MRC, des corporations et des associations touristiques régionales afin que soit assuré le maintien du financement de l’entretien de la Route verte. Est‑ce que le ministre va se rendre à l’évidence? Il s’agit d’une très mauvaise décision pour l’ensemble du Québec, particulièrement pour les régions », a déclaré Martine Ouellet.
« Cette coupe de 2,8 millions met en péril des axes de développement touristique devenus incontournables dans plusieurs régions du Québec. Ces infrastructures assurent la sécurité des usagers et encouragent l’activité physique de millions de Québécois. Le dernier rapport de l’Institut national de santé publique du Québec chiffre les coûts directement associés à l’obésité à 1,5 milliard de dollars par année. Pour que la nation québécoise devienne l’une des plus en forme au monde, il faut investir dans nos infrastructures ayant un impact direct sur la santé publique; en ce sens, la Route verte est une de nos plus belles réussites », a déclaré Sylvain Pagé.
La Route verte, importante pour le développement économique des régions
« Ce réseau cyclable sillonnant le Québec sur plus de 5000 kilomètres fait l’envie de tous; il a d’ailleurs été placé au sommet du palmarès des meilleures véloroutes du monde par le magazine National Geographic. La Route verte est importante pour le développement économique des régions du Québec. Selon une étude d’impact économique de l’Institut de la statistique du Québec, le parc linéaire Le P’tit Train du Nord rapporte, à lui seul, davantage au gouvernement que le coût total du programme de la Route verte », a poursuivi Claude Cousineau.
« Selon une autre étude de la Corporation du circuit cyclable « Tour du lac Saint-Jean », en 2010 uniquement, la Véloroute des Bleuets a généré des retombées de 9,5 millions de dollars. Investir dans des infrastructures comme la Route verte, non seulement cela procure-t-il des bénéfices économiques pour l’ensemble des régions québécoises mais, en plus, ça nous permet de définir les bases d’une société qui investit dans la mobilité durable et la lutte contre les changements climatiques par la réduction des gaz à effet de serre », a conclu Sylvain Gaudreault.
Le gouvernement libéral refuse de faire la lumière sur l’entente Pakatan
Désenclavement routier en Basse-Côte-Nord
Québec, le 25 mars 2015 – La députée de Duplessis, Lorraine Richard, et la députée de Vachon et porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports, Martine Ouellet, ont dénoncé le refus du gouvernement libéral de faire la lumière dans le dossier de la Corporation Pakatan Meskanau.
En effet, hier à l’Assemblée nationale, Lorraine Richard, conjointement avec le député de Groulx et le député de Mercier, a déposé une motion demandant à la vérificatrice générale de se saisir du dossier; malheureusement, la motion a été rejetée par le gouvernement libéral.
« Plusieurs villages de la Basse‑Côte-Nord sont toujours isolés, malgré les 47 millions de dollars dépensés pour la route. De nombreuses allégations d’irrégularités ont été exprimées dans la gestion de ce projet. Seulement 12 kilomètres de route ont été construits; la vérificatrice générale doit faire la lumière sur cette situation », a déclaré Lorraine Richard.
« Pour un gouvernement qui voulait être transparent, je trouve étrange que les libéraux aient rejeté cette motion. On parle de 47 millions de dollars de fonds publics! Il faut que le gouvernement libéral prenne ses responsabilités dans ce dossier », a ajouté Martine Ouellet.
La motion rejetée par les libéraux se lit comme suit :
« Que l’Assemblée nationale rappelle qu’en juillet 2013, à la suite d’allégations de nombreuses irrégularités dans les processus de gestion, le ministère des Transports du gouvernement du Parti Québécois a décidé de mettre fin à l’entente-cadre avec la Corporation Pakatan Meskanau de la Grande Séduction (Pakatan) dans le projet de désenclavement routier de plusieurs villages de la Basse-Côte-Nord.
Que l’Assemblée nationale souligne qu’en date d’aujourd’hui, 47 millions de dollars de fonds publics ont été dépensés et que seulement 12 kilomètres de route ont été construits.
Que l’Assemblée nationale souligne qu’en date d’aujourd’hui, plusieurs villages de la Basse‑Côte-Nord sont toujours isolés, malgré les sommes dépensées.
Que l’Assemblée nationale demande à la vérificatrice générale du Québec de se saisir du dossier afin de faire la lumière sur les raisons qui expliquent l’échec de l’entente survenue entre le gouvernement du Québec et le regroupement Pakatan. »
La première ligne, principal pilier de notre système de santé
Alors que les études pointent vers l’importance de la première ligne pour assurer la santé de la population et pour réduire les coûts, on assiste plutôt, bâillonnés, à une énième restructuration qui ne vise pas cet objectif. On nous impose une centralisation qui crée beaucoup d’incertitude et qui démoralise les employés, ouvrant toute grande la porte à la privatisation des services de santé. Or, 85 % des besoins de santé et de services sociaux de la population sont en première ligne, c’est là qu’il faut agir. La première ligne, c’est où on évalue le besoin de la personne et où on y répond directement, sans étape préalable. Ce peut être pour un besoin physique ou mental, pour une situation difficile à vivre ou pour un problème psychosocial.
Ce que je propose, c’est d’investir notre argent là où ça rapporte et là où sont les besoins. Ce que je propose, c’est d’investir dans une première ligne forte. Je ne propose pas d’investir plus ou d’investir moins, je propose d’investir mieux. Je propose de renforcer la première ligne en plaçant le CLSC au centre des soins de santé et de services sociaux dans nos communautés. Redonnons au CLSC ses lettres de noblesse. En ce cens, je propose :
- d’intégrer aux CLSC des cliniques d’infirmières inspirées de la clinique SABSA à Québec;
- d’ouvrir les CLSC sept jours sur sept et 24 heures sur 24 afin qu’ils deviennent le lieu naturel où les citoyens vont lorsqu’ils éprouvent des problèmes de santé du type première ligne, dans le but de libérer les urgences des hôpitaux pour … les urgences ;
- d’augmenter l’autonomie des infirmières en rendant effective l’ordonnance collective dans l’ensemble des CLSC. L’ordonnance collective permet aux infirmières, qui ont reçu une formation préalable, d’effectuer certains actes médicaux dans certains domaines tels la haute pression et le diabète. Chez les Québécois de 65 ans et plus, on dénombre pas moins de 500 000 citoyens souffrant de haute pression ;
- d’encourager le maintien à domicile des aînés qui est moins coûteux et qui répond aux attentes de la majorité des citoyens. En confier la coordination aux CLSC ;
- assurer la pérennité des CLSC sur l’ensemble de notre territoire avec un financement indépendant et stable dans le temps.
En ce qui a trait aux médicaments au Québec, plusieurs solutions doivent être explorées afin de diminuer les coûts de notre système. Chaque année, nous dépensons 7,5 milliards $ en médicaments. Plusieurs avenues sont à emprunter, il faut :
- regrouper les régimes privés d’assurance médicaments avec le régime public afin de créer un seul régime d’assurance universel. Des économies estimées à environ trois milliards $ selon le chercheur Marc-André Gagnon ;
- accélérer l’autorisation des médicaments génériques afin qu’ils soient disponibles plus rapidement ;
- mettre en place des revues de médication afin, entre autres, d’éliminer les médicaments superflus, de diminuer les interactions médicamenteuses et de vérifier la bonne utilisation des médicaments.
Pour la pérennité de notre système de santé public, nous devons également arrêter sa privatisation. Déjà en 2010, lors de ma première élection à titre de députée de Vachon, je dénonçais publiquement la dérive engendrée par la construction d’un CHSLD privé en partenariat public-privé (PPP), où le gouvernement s’est retrouvé à devoir soutenir le privé au détriment du public. Il faut arrêter les CHSLD privatisés en PPP, car la qualité des soins y est moindre, les coûts y sont supérieurs et le taux de roulement du personnel y est plus élevé. De plus, selon les évaluations du ministère de la Santé en 2010, recourir à des agences privées de placement pour des infirmières coûterait en moyenne 18 % de plus comparativement à l’emploi d’infirmières dans le réseau public. Avec moi c’est simple, la montée du privé en santé, c’est non.
La prévention est aussi la clé pour améliorer notre bilan en santé. Il faut encourager la prévention par de saines habitudes de vie tant pour l’alimentation que pour l’activité physique. Des initiatives structurantes comme le grand défi Pierre Lavoie, qui a pour mission d’encourager les jeunes à adopter de saines habitudes de vie, doivent être supportées. Il faut également que le gouvernement adopte une politique nationale du sport, comme celle proposée par mon collègue Sylvain Pagé. Il s’agit d’une politique ambitieuse : que le Québec se donne pour objectif de devenir l’une des nations les plus en formes d’ici dix ans à l’aide d’un plan d’intervention du CPE au CHSLD.
L’indépendance, c’est la fin du «pouvoir fédéral de dépenser»
À priori, plusieurs Québécois considèrent que l’indépendance du Québec ne changera rien à la gestion de notre système de santé puisque c’est déjà une compétence provinciale. La réalité est loin d’être aussi tranchée. Le rapport Lalumière-Malouin, publié l’année dernière par Québec sur les interventions d’Ottawa en santé et en services sociaux, a dénombré pas moins de 37 interventions du Canada au Québec en 10 ans. La plupart ont été effectuées via le fameux « pouvoir fédéral de dépenser » dans les champs de compétences du Québec, pouvoir qui d’ailleurs n’a jamais été reconnu par le Québec. Ces interventions créent des distorsions dans les politiques publiques québécoises. Sans oublier que si Ottawa respectait le poids démographique du Québec pour les transferts en santé, le Québec recevrait 100 millions $ supplémentaires à chaque année.
Les fédéralistes préfèrent se fermer les yeux ou au mieux « encadrer le pouvoir fédéral de dépenser ». Mais pour régler définitivement cette situation, la solution, c’est l’indépendance. Avec l’indépendance du Québec, nous contrôlerons l’ensemble de notre système de santé comme nous contrôlerons l’ensemble de nos leviers politiques, nous serons enfin réellement Maîtres chez nous.
Le développement économique intelligent
Comme première ministre du Québec, je propose de mettre le Québec sur la voie du développement économique intelligent.
Le développement économique intelligent, c’est devenir un leader mondial en électrification des transports. Nous allons créer des emplois de qualité, exporter notre savoir-faire et participer à l’effort planétaire essentiel de réduction des GES.
- Électrifier tous les autobus scolaires et municipaux d’ici 2030
- Atteindre 200 000 voitures branchables pour 2022 et un million pour 2030
- Instaurer une loi Zéro émission pour avoir plus de choix lors de l’achat d’une voiture électrique
- Encourager la mise en place d’un monorail à grande vitesse (MGV)
Le développement économique intelligent, c’est développer des régions fortes
- Mettre sur pied un Fonds de diversification économique régional d’un milliard $ sur 10 ans afin de créer 30 000 emplois
- Augmenter significativement la transformation de nos ressources naturelles au Québec comme le permet la nouvelle Loi sur les mines et la Charte du bois
- Partager les redevances sur les matières premières avec les régions
- Stimuler l’achat local en agriculture et contrer la financiarisation des terres
Le développement économique intelligent, c’est renforcer l’expertise de l’État québécois
- Implanter la Société québécoise des eaux (SQE) à Shawinigan, ce qui permettra de créer 10 000 emplois en 10 ans dans toutes nos régions
- Recréer Hydro-Québec International (HQI) afin d’exporter notre expertise en réseaux électriques et en production d’énergie renouvelable hydraulique et éolienne
- Fonder Hydro-Québec Éolien (HQÉ) à Gaspé pour gérer les futurs projets d’énergie éolienne
Le développement économique intelligent, ce n’est pas d’engager le Québec tête baissée dans le cul-de-sac des énergies fossiles
- Ce n’est pas le projet d’oléoduc Énergie Est où le Québec prend tous les risques et l’Alberta récolte les profits
- Ce n’est pas l’exploitation des gaz de schiste dans la Vallée du Saint-Laurent
Le développement économique intelligent, c’est ramener au Québec la gestion des 45 milliards $ d’impôts qu’on envoie au Canada à chaque année. C’est avoir pour la première fois de notre histoire le plein contrôle de notre économie via nos lois, nos impôts et nos traités, c’est faire du Québec un pays.
Martine Ouellet
Pour plus d’informations :
Développement économique intelligent
http://wp.me/p5pjoE-1D
Dépliant de campagne
http://wp.me/p5pjoE-9J
Société québécoise des eaux
http://wp.me/p5pjoE-bF
Il faut contrer la financiarisation des terres agricoles
Au Québec, on veut pas être des locataires de nos terres agricoles, on veut rester des propriétaires.
Source vidéo : Parti Québécois, Débat à Trois-Rivières