• Abolition de l’AMT – Le ministre Poëti contrevient à la loi sur la gouvernance et politise le transport collectif

    AMT

    Québec, le 29 avril 2015 – La députée de Vachon et porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports, Martine Ouellet, se questionne sur l’intention du ministre des Transports, Robert Poëti, d’abolir l’Agence métropolitaine de transport (AMT).

    En effet, l’AMT serait abolie pour être remplacée par deux nouvelles structures, soit l’Agence régionale des transports (ART) et le Réseau des transports métropolitains (RTM). Toutefois, la composition du conseil d’administration de l’ART contreviendrait à la Loi sur la gouvernance des sociétés d’État, qui exige que celui-ci soit formé aux deux tiers de membres indépendants.

    « La multiplication des structures proposée par le ministre Poëti contreviendrait à la loi et politiserait les décisions en transport collectif dans la région métropolitaine », a déclaré Martine Ouellet.

    Dans son rapport de l’automne 2013 sur la gouvernance de l’AMT, le Vérificateur général du Québec recommandait que soit augmenté le nombre de membres indépendants siégeant au conseil d’administration. Ce même rapport a été analysé, en novembre dernier, par la Commission de l’administration publique de l’Assemblée nationale. La première recommandation de son rapport reprenait celle du Vérificateur général.

    « Le ministre va à l’encontre d’une recommandation du Vérificateur général et d’une décision de la Commission de l’administration publique de novembre dernier, pourtant votée à la majorité par des élus libéraux. Pendant que Vancouver et Toronto dépolitisent au maximum leurs organismes de planification et de gestion du transport collectif, afin de laisser la place aux experts du domaine, le ministre libéral veut, quant à lui, politiser les décisions. Pire encore, le ministre n’est même pas capable de s’engager à ce que cette multiplication des structures n’occasionne pas d’augmentation de tarifs pour les utilisateurs », a conclu Martine Ouellet.

  • Plus de structures, mais pas plus de service pour les clients

    Québec, le 26 avril 2015 – La députée de Vachon et porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports, Martine Ouellet, s’inquiète de la décision du gouvernement libéral d’abolir l’Agence métropolitaine de transport (AMT) pour la remplacer par deux entités, soit le Réseau des transports métropolitains et l’Agence régionale de transport.

    « Cette décision est vraiment surprenante. En effet, alors que plusieurs villes dans le monde ont plutôt tendance à centraliser la planification et la gestion du transport collectif autour d’un seul et même organisme, le gouvernement libéral décide de remplacer une structure par deux structures. Il y a déjà beaucoup trop de joueurs dans ce dossier; je ne vois pas comment le fait de créer un nouvel organisme et d’en fusionner d’autres simplifiera les choses. Pour nous, il s’agit seulement d’un jeu de chaise musicale entre les intervenants. Le gouvernement n’a aucune vision réelle, à long terme, du transport collectif dans la région métropolitaine », a déclaré Martine Ouellet.

    De plus, la nouvelle configuration donnerait plus de pouvoir à la Communauté métropolitaine de Montréal, ce qui veut dire plus de pouvoir pour Montréal, mais moins aux villes en périphérie. Cette nouvelle façon de faire politiserait davantage les décisions en transport collectif dans la grande région métropolitaine.

    « Encore une fois, la décision du ministre des Transports va à l’encontre des tendances que l’on observe ailleurs dans le monde. À Vancouver et à Toronto, par exemple, on a dépolitisé au maximum les organismes de planification et de gestion du transport collectif afin de laisser toute la place aux experts en ce domaine, assurant ainsi une planification du réseau à long terme. Non seulement la réorganisation libérale politise le processus décisionnel, mais elle crée en plus un déséquilibre évident entre Montréal et les autres villes de la région métropolitaine », a conclu la députée.