
Le pipeline de pétrole Énergie Est, un pire désastre pour Montréal que le déversement de la Saskatchewan
Montréal, le 28 mars 2017 – La chef du Bloc Québécois, Martine Ouellet s’inquiète grandement des conséquences désastreuses du pipeline de pétrole Énergie Est, qui pourrait causer à Montréal une catastrophe environnementale pire que celle qu’a connu la Saskatchewan. En effet, une étude présentée au Forum sur l’environnement Americana confirme que les conséquences d’un déversement de pétrole bitumineux dilué dans le fleuve Saint-Laurent seraient encore pires qu’appréhendées. Le Bloc Québécois réaffirme donc son engagement ferme à lutter contre le projet de pipeline de pétrole Énergie Est.
« On savait déjà qu’un déversement provenant du pipeline de pétrole Énergie Est provoquerait un désastre environnemental important, puisque celui-ci traverserait plus de 800 de nos rivières et plusieurs de nos terres agricoles et forestières », a rappelé Martine Ouellet. « Maintenant, on apprend que les conséquences d’un bris de ce pipeline ardemment promu par les fédéralistes seraient une catastrophe pour les 4 millions d’habitants du Grand Montréal qui s’approvisionnent en eau potable dans le fleuve Saint-Laurent. On a déjà vu les dommages et les dégâts du déversement d’un pipeline en Saskatchewan, on ne veut pas ça chez nous », a continué Martine Ouellet.
La chef du Bloc Québécois fait référence au désastre qu’a connu la Saskatchewan l’été dernier, alors qu’un bris de pipeline de pétrole survenu à 300 mètres d’une rivière a causé une vive pollution de l’eau sur une distance de 500 km, malgré toutes les tentatives des autorités pour contenir le pétrole échappé. Des particules en suspension ont été retrouvées autant en surface qu’au fond de la rivière touchée, laissant présager le pire advenant une pareille situation ici.
« Des études comme celle présentée au Forum sur l’environnement Americana met en évidence toute l’importance du travail des députés du Bloc Québécois à Ottawa qui préparent l’indépendance du Québec en dénonçant, notamment, tous les risques liés à Énergie Est. Ce que se refusent de faire tous les autres partis à Ottawa, qui font de la surenchère aplaventriste devant les pétrolières au lieu de prendre la défense des Québécois »
« Encore une fois, on voit l’urgence pour le Québec de devenir un pays, car notre statut de province permet au Canada et à ses partenaires pétroliers de nous imposer de force un pipeline de pétrole qui polluerait les prises d’eau potable de plus de 4 millions de Québécois advenant un déversement», a soutenu Martine Ouellet. « Un Québec indépendant se ferait un honneur de miser sur l’électrification des transports et n’aurait pas à subir les conséquences néfastes de l’économie pétrolière du Canada».
La Communauté métropolitaine de Montréal rappelle qu’elle ne dispose que d’une réserve de 12 à 16 heures advenant la contamination des prises d’eau potable et que seulement 3 stations de filtration sur 26 autour du fleuve Saint-Laurent possèdent une prise d’eau alternative. Si Énergie Est pollue notre eau, il n’y a pas de plan B.
« Sachant que quelque 750 incidents sont survenus le long des principaux pipelines au Canada depuis 2008, on ne peut prendre le risque de contaminer l’eau utilisée par plus de 4 millions de personnes. Nous, au Bloc Québécois, on refuse de jouer à la roulette russe avec l’eau potable des citoyens pour enrichir les pétrolières de l’Ouest», a conclu Martine Ouellet.

Loi 99 : Justin Trudeau conteste à son tour l’existence juridique du peuple québécois
Ottawa, le 20 mars – aujourd’hui débute la contestation en Cour supérieure du Québec de la Loi 99, c’est-à-dire, la loi portant sur le droit fondamental du Québec de pouvoir décider de son avenir. À la suite d’une question du Bloc Québécois posée à la Chambre des communes aujourd’hui, on a appris que le gouvernement Trudeau refuse de retirer son appui à la contestation de la Loi 99. Il appuie donc la démarche initiée par Stephen Harper contre l’existence juridique du peuple québécois, contre le droit à l’autodétermination des Québécois, et contre la règle démocratique élémentaire du 50%+1.
« C’est une vraie honte de voir que le gouvernement du Canada utilise l’argent des contribuables du Québec pour venir contester une loi québécoise votée en toute légitimité, sans parler de la motion unanime de l’Assemblée nationale du Québec de 2013 qui demandait au gouvernement du Canada de se retirer. Aujourd’hui, Justin Trudeau a raté une belle occasion de se distinguer du gouvernement canadien précédent afin de respecter les institutions du Québec. Il préfère poursuivre une décision du gouvernement de Stephen Harper. Un autre dossier, après le pétrole, où on voit que les gouvernements de Stephen Harper et de Justin Trudeau c’est du pareil au même! », dénonce Martine Ouellet.
« Le gouvernement de Justin Trudeau méprise le droit du peuple québécois à décider de son avenir. Obliger le Québec à défendre un principe élémentaire de démocratie, c’est là que nous a conduits le fédéralisme envahisseur d’Ottawa. Le gouvernement du Canada, sous Stephen Harper, a décidé d’être partie prenante dans ce procès. Le gouvernement de Justin Trudeau vient de confirmer aujourd’hui en réponse à ma question qu’il entendait poursuivre le travail de sape contre la démocratie québécoise », exprime le chef parlementaire du Bloc Québécois, Xavier Barsalou-Duval.
Rappelons que le Bloc Québécois porte actuellement une pétition, parrainée par le député Michel Boudrias, qui demande le retrait du gouvernement du Canada dans la contestation en cour de la Loi 99 et qu’il réaffirme les principes fondamentaux formulés dans la loi.
« Des Québécois de tous les horizons, et pas seulement des indépendantistes, demandent qu’Ottawa ne se mêle pas de ce procès-là. Il y a unanimité à l’Assemblée nationale du Québec sur la question. Le Canada n’en a que faire. Il conteste le droit du Québec de tenir un référendum dont une majorité de 50%+1 serait décisionnelle, un barème pourtant reconnu à l’international, comme dans le cas du Brexit. Le Canada refuse que le gouvernement du Québec tienne sa légitimité du peuple qui habite son territoire pour décider de son avenir. Ensuite, ça veut nous faire accroire qu’Ottawa n’essaie pas d’enfermer le Québec dans le Canada », conclut Xavier Barsalou-Duval.

Caucus du Bloc Québécois – dévoilement de la composition de l’équipe parlementaire
Montréal, le 19 mars 2017 – Martine Ouellet, chef du Bloc Québécois, présente ses nominations pour les postes d’officiers du caucus de l’équipe parlementaire. En effet, après avoir rencontré tous les députés, la nouvelle chef élue du parti est maintenant prête à annoncer qui occupera les différentes fonctions d’officiers au sein du caucus.
Un chef parlementaire
L’action transparlementaire de Martine Ouellet nécessitera qu’elle siège à Québec tout en étant chef du Bloc Québécois , ce qui l’amènera à mener des opérations à Ottawa. C’est en ayant comme objectif de maintenir une représentation forte et constante au parlement d’Ottawa que la chef a décidé d’ajouter la fonction de chef parlementaire à la structure du caucus bloquiste. C’est le député du Bloc Québécois de la circonscription de Pierre-Boucher – Les Patriotes – Verchères, Xavier Barsalou-Duval à qui la chef a attribué sa confiance pour la fonction. Le chef parlementaire aura donc pour fonction de s’occuper des dossiers demandant une intervention immédiate sur la colline. De plus, il s’exprimera au nom de la chef et du parti à Ottawa, autant en chambre que lors de mêlées de presse, par exemple.
« Xavier Barsalou-Duval travaille comme deux – depuis son élection en 2015, il a su se démarquer à travers ses fonctions parlementaires, dans sa circonscription, ainsi que dans ses interventions médiatiques. Je crois sans l’ombre d’un doute que c’est la personne tout indiquée pour me représenter sur la colline d’Ottawa. Xavier a toute ma confiance. Il fera un excellent travail », a déclaré Martine Ouellet.
Leader
Quant à la fonction de leader, la chef a choisi de nommer à cette fonction importante, le député de Joliette, Gabriel Ste-Marie. Le député est particulièrement reconnu pour s’être illustré dans l’exercice de ses dossiers parlementaires. Dans des enjeux tels que la lutte aux paradis fiscaux, les transferts en santé ou la protection des consommateurs, pour ne nommer que ceux-là, le député s’est grandement démarqué. Le leader est chargé de la mise en place d’une stratégie parlementaire et requière une grande connaissance des dossiers pour amener le caucus à réagir rapidement aux enjeux d’actualité. « Ça nous prend quelqu’un de rigoureux et de très impliqué pour ce poste. Le choix de Gabriel s’impose par sa proactivité et son sens de l’analyse», a affirmé Martine Ouellet.
Pour la chef, « Gabriel Ste-Marie s’est distingué par sa forte capacité à livrer des dossiers bien ficelés et à approfondir des enjeux complexes. C’est donc sans hésiter que je lui confie les fonctions de leader, car j’ai confiance qu’il excellera dans cette nouvelle position. Gabriel a la reconnaissance de ses collègues, il travaille très bien ».
Whip
Pour la fonction de whip, le choix de la chef s’est arrêté sur la députée de la circonscription de Manicouagan, Marilène Gill. Cette députée a, en effet, montré un grand leadership, une assiduité et une force de travail, ce qui fait d’elle la personne idéale pour le poste. Le whip coordonne les travaux des députés tant au niveau parlementaire qu’à l’extérieur de la Chambre. Cette fonction nécessite un sens de l’organisation hors du commun.
« Cette députée m’a toujours impressionnée par l’effet d’entrainement qu’elle exerce autour d’elle, par son sens de la diplomatie et par le talent qu’elle a de diriger une équipe dans l’atteinte de ses objectifs. Je crois qu’elle est la personne toute désignée pour assurer ce poste dans l’équipe », exprime Martine Ouellet.
Président du caucus
Finalement, Martine Ouellet proposera à l’équipe parlementaire que Louis Plamondon maintienne ses fonctions de président du caucus. En tant que doyen de la Chambre des communes, sa grande expérience est reconnue par l’ensemble des parlementaires à Ottawa. Il y représente sa circonscription depuis plus de 30 ans. La chef du Bloc Québécois pense qu’il est un atout important pour le Bloc Québécois.
« Louis Plamondon, c’est l’expérience, c’est la mémoire du caucus du Bloc Québécois. À travers vents et marées, notre parti a toujours pu compter sur lui. Ça va donc de soi, pour moi, qu’il poursuive ses fonctions à titre de président du caucus », conclut Martine Ouellet.
Paradis fiscaux – KPMG doit servir d’exemple – Le gouvernement doit sonner la fin de la récréation
QUÉBEC, le 16 mars 2017 – La députée de Vachon, Martine Ouellet, a présenté aujourd’hui une motion visant notamment à permettre à Revenu Québec d’avoir toutes les informations afin de débusquer les fraudeurs et qu’ultimement, chacun paye sa juste part d’impôts.
« Nous sommes en pleine période où les contribuables québécois font leurs déclarations d’impôts. Alors qu’on a découvert l’entente secrète que le gouvernement canadien a conclue avec KPMG pour ses clients ultra-riches qui souhaitaient se voir éviter le paiement de millions de dollars en impôts – une entente qui élimine les pénalités et réduit le taux d’intérêt – on constate qu’il y a deux poids deux mesures quant au traitement des fraudes fiscales. Les contribuables de la classe moyenne passent au tordeur pendant qu’une petite élite ultra-riche bénéficie de petits passes droit», a lancé la députée lors d’un point de presse précédant sa motion au Salon bleu. «Au lieu de faire des passes droit qui sont quasiment des incitatifs à ”s’essayer”, on devrait faire de l’affaire KPMG un exemple en sévissant sévèrement”, a-t-elle poursuivi.
Une motion rejetée par les libéraux sous un prétexte fallacieux
La motion que Martine Ouellet a lue en chambre était libellée comme suit :
Que l’Assemblée nationale note que le dossier de KPMG démontre que le gouvernement du Canada, à travers l’Agence du revenu du Canada, a fait une entente pour éviter des pénalités aux clients fautifs de KPMG.
Qu’elle exige que l’Agence du revenu du Canada informe en temps réel Revenu Québec de toutes informations, tant nationales qu’internationales, sur les enquêtes qui concernent des individus et des compagnies québécoises afin de lui permettre de mieux lutter contre les paradis fiscaux.
Que l’Assemblée nationale demande au gouvernement fédéral de cesser de contracter avec la firme KPMG.
Que l’Assemblée nationale demande au gouvernement du Québec de ne plus contracter avec la firme KPMG.
« Il est inconcevable que les gouvernements d’Ottawa et de Québec continuent de contracter avec la firme KPMG alors qu’elle a été au centre d’un tel scandale de fraudes fiscales! La moindre des choses est de cesser immédiatement», a poursuivi la députée.
Madame Ouellet déplore également le fonctionnement en vase clos de l’Agence du revenu du Canada et de Revenu Québec. Elle demande donc que l’information récoltée à Ottawa soit transmise en temps réel à Québec.
« Malheureusement, le gouvernement libéral a refusé, par l’intermédiaire du leader adjoint, Marc Tanguay, d’entendre ma motion sous prétexte qu’elle ne concerne que le gouvernement fédéral. Depuis quand le Québec ne peut-il pas intervenir afin qu’Ottawa agisse dans un dossier qui a des répercussions directe ici ? Est-ce que le gouvernement de Philippe Couillard a décidé d’être le champion de toute l’histoire de ”l’à-plat-ventrisme” face à Ottawa? Ou est-ce parce que le premier ministre et le directeur de cabinet du ministre des Finances, Guillaume Caudron, ont eu des liens avec KPMG par le passé? Peu importe les raisons, il est déplorable que le gouvernement libéral abdique ainsi, systématiquement» a conclu Martine Ouellet.

Le Québec doit avoir tous les moyens pour lutter lui-même contre l’évasion fiscale
Pour Martine Ouellet et son équipe, il est impératif que les Québécois reconnaissent le manque de volonté du gouvernement canadien à lutter réellement contre l’évasion fiscale et qu’ils prennent collectivement le problème en main. La candidate à la direction du Bloc Québécois a donc tenu un point de presse, accompagnée par les députés Gabriel Ste-Marie et Xavier Barsalou-Duval, au cours duquel elle désavoue le gouvernement canadien, citant l’exemple criant du cafouillage avec KPMG. Elle demande que l’Agence du revenu du Canada informe en temps réel Revenu Québec de toutes informations, tant nationales qu’internationales, sur les enquêtes qui concernent des individus et des compagnies québécoises.
Ottawa n’est pas au rendez-vous
« Le gouvernement canadien ne fait pas son travail en matière de lutte fiscale et ce sont les contribuables qui en paient le gros prix », s’est désolée la candidate. En effet, juste au Québec, les pertes en impôts non-perçus sont estimées annuellement à plus d’un milliard. « Il s’agit là d’un problème inacceptable. Ce sont des sommes gigantesques qui sont volées chaque année et tout ce que le gouvernement Trudeau trouve à faire dans le dossier, c’est de récompenser les contrevenants », a dénoncé Xavier Barsalou-Duval. Rappelons que dans le dossier de KPMG, le gouvernement a offert une amnistie aux clients multimillionnaires de l’entreprise, par le biais d’une exemption des pénalités, en plus d’une réduction des intérêts qui sont normalement exigés lorsqu’il y a défaut de paiement. « Alors que l’utilisation des paradis fiscaux ne cesse de prendre de l’ampleur au Canada, le gouvernement d’Ottawa aménage son régime fiscal pour favoriser leur utilisation et envoie le message qu’il est tout à fait possible pour les contrevenants riches d’obtenir une formule faite sur mesure lorsqu’ils sont pris en défaut. Les contribuables ont raison de se questionner. Avec ses mesures d’accommodement douteuses, le gouvernement ne lutte pas contre la fraude fiscale, il en fait la promotion », s’est exprimé Gabriel Ste-Marie.
Selon les députés Ouellet, Barsalou-Duval et Ste-Marie, le scandale KPMG doit servir d’exemple dissuasif pour les futurs contrevenants et leurs complices. Ils recommandent donc au gouvernement de mettre un terme à tous les contrats avec la firme et de demander à la GRC d’ouvrir une enquête criminelle. « Aux États-Unis, pour un cas similaire impliquant KPMG, des dirigeants de l’entreprise ont été envoyés en prison. Les Québécois ne peuvent se permettent de voir leur argent se faire dilapider de la sorte dans l’insouciance complète d’Ottawa. Tant que le Québec ne sera pas un pays, il est de notre devoir de faire pression sur le Canada pour que notre trésor public soit géré convenablement », a déclaré Martine Ouellet.
Partager systématiquement l’information à Revenu Québec
Faute de pouvoir obtenir une véritable lutte à Ottawa contre les pratiques fiscales frauduleuses et considérant la perte économique énorme qu’elles occasionnent, l’équipe Ouellet se tourne vers Revenu Québec. Dans le résumé de son mémoire « Paradis fiscaux – Passer de la critique à l’action », Gabriel Ste-Marie rapporte, à propos de l’évasion fiscale, que selon « un témoin à la Commission parlementaire de l’Assemblée nationale sur les paradis fiscaux, (…) le Québec est libre d’y déroger et de lutter lui-même (…), même si Ottawa s’y refuse. » Il ajoute à cette affirmation que cependant, « pour pouvoir appliquer la Loi de l’impôt, il est indispensable d’avoir accès aux renseignements fiscaux des contribuables. L’État ne peut pas imposer des revenus dont il ignore l’existence. » C’est à partir de ce fait que prend racine l’idée d’établir des mécanismes de transmission systématiques de l’information de l’Agence de revenu du Canada vers Revenu Québec. Présentement, lorsque Revenu Québec souhaite obtenir de l’information à propos d’un dossier ou d’une enquête, l’institution doit passer par un processus long et, plus souvent qu’autrement, la réponse est acheminée seulement après l’enquête. Aussi, dans bien des cas, les requêtes sont satisfaites seulement lorsqu’il y a un verdict de culpabilité.
« Ce que nous proposons, c’est d’alléger le processus dans son ensemble et de permettre ainsi à Revenu Québec d’augmenter son efficacité pour débusquer les fautifs. En augmentant la pression sur les fraudeurs, on règlera ainsi une partie significative du problème. Ottawa doit constater ses limites et décentraliser son administration fiscale », a réclamé le député Barsalou-Duval.

Martine Ouellet misera sur le potentiel sportif du Québec
Montréal, le samedi 13 août 2016 – C’est accompagnée de la Fondation Équipe-Québec, du député bloquiste de La-Pointe-de-l’Île, Mario Beaulieu et d’athlètes de plusieurs disciplines, que Martine Ouellet, candidate à la direction du Parti Québécois, a annoncé qu’une fois élue première ministre, elle financera la mise sur pied d’équipes sportives québécoises qui participeront aux grandes compétitions internationales, dont les Jeux olympiques.
« Le Québec possède un immense potentiel sportif. Il y a énormément de talent chez les athlètes québécois. Ce que je propose, c’est de faire en sorte que ces sportifs passionnés puissent rayonner à travers le monde en portant les couleurs de leur appartenance véritable, le Québec », a déclaré Martine Ouellet. En effet, la très grande majorité des Québécois affirment vouer leur sentiment d’appartenance d’abord au Québec. « En multipliant les équipes sportives québécoises à l’international, on ouvre la porte à des retombées économiques plus que considérables et, surtout, on ouvre aux athlètes l’accès à cette magie qui entoure le sentiment d’être porté par sa nation et d’y contribuer par sa passion », a ajouté la candidate.
Un financement rentable et à coût nul
Plusieurs experts s’entendent pour dire qu’une fois rapatriée, la part que le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec envoie au Canada pour les athlètes québécois sera largement suffisante pour financer des équipes du Québec dans toutes les disciplines. En favorisant la formation de ces équipes, non seulement on crée des emplois (entraîneurs, techniciens, diététistes, joueurs, etc.), mais on ajoute également aux actifs québécois tous les bénéfices que rapporte le retentissement sportif à l’international. « Pensons à l’engouement touristique que provoquent les compétitions internationales et aux bienfaits issus de la visibilité qu’elles rapportent. La preuve que le sport est un outil efficace de développement économique, en plus d’être lucratif, n’est plus à faire. Le temps est venu pour le Québec de sauter dans l’arène » a affirmé la députée.
Le Québec aux grandes compétitions internationales
L’équipe Ouellet compte faire le nécessaire pour que le Québec soit représenté dans toutes les grandes compétitions internationales et croit que le Québec pourra faire compétitionner ses équipes dans plus d’une vingtaine de sports aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020 et participer à tous les sports aux Jeux d’hiver de Pékin, en 2022. « Je suis persuadée que les Québécois seront emplis de fierté face aux succès de leurs athlètes un peu partout sur la planète. J’anticipe que je serai moi-même très émue, lorsque je verrai pour la première fois l’équipe du Québec défiler pour la première fois lors du défilé officiel d’ouverture des Jeux olympiques à Tokyo », dit Martine Ouellet.
Libérer les athlètes du climat politique
De trop nombreux témoignages font acte d’actions répressives influencées par le climat politique que subissent des athlètes. Il y a l’exemple plus connu de Jennifer Carroll, athlète québécoise, qui en 2002 est montée sur le podium avec un drapeau du Québec, soulevant l’ire de Natation Canada et de l’entraîneur de l’équipe qui avaient alors demandé à l’athlète de s’excuser, en plus de lui retirer son brevet qui correspondait à une somme de 13 000 $ par année. Cette histoire avait provoqué une polémique au Québec.
Il y a eu ce cas par le passé, mais encore aujourd’hui, il arrive fréquemment que des situations surviennent où des athlètes se sentent discriminés par des actions motivées par le climat sociopolitique. Par exemple, depuis 25 ans, beaucoup de hockeyeurs québécois se sentent brimés dans la représentativité du Québec au sein d’Équipe Canada. Alors que 20 % du bassin des joueurs du Canada sont québécois, Équipe Canada en compte pourtant moins de 10 %. Certains y voient une injustice. « Que les interprétations ou les histoires soient justifiées ou pas, ce n’est pas là la question. Ce que nous voulons souligner, c’est qu’on peut clairement sentir qu’une pression existe chez les athlètes québécois. Pourtant, le sport doit être un milieu de trêve et de passion. C’est ça, l’esprit sportif », a conclu Martine Ouellet.

Martine Ouellet déplore la dérive du débat
Montréal, le 17 juillet 2016 – La candidate à la chefferie du Parti Québécois et députée de Vachon, Martine Ouellet, déplore la dérive dans laquelle ses collègues Alexandre Cloutier et Jean-François Lisée plongent le débat présentement.
« Mes collègues Jean-François Lisée et Alexandre Cloutier font des artifices avec un mélange de laïcité et de vœux religieux, ils font du clientélisme pour dévier le débat des véritables enjeux de cette course, l’indépendance du Québec. Ils font le jeu de nos adversaires en évitant de prendre l’engagement de faire l’indépendance dans le prochain mandat », a déclaré la candidate.
« Pour avoir toute la marge de manœuvre nécessaire, pour avoir les coudées franches, afin de faire du Québec un État laïc, il faut ne plus être astreint à la Constitution canadienne, il ne faut plus être contraint par la Charte des droits et libertés canadienne et ne plus être soumis aux décisions de la Cour Suprême du Canada. Ça nous prend un État indépendant. J’ai d’ailleurs déposé notre Plan Ouellet 2018-2022 pour la République du Québec afin que nous nous dotions enfin de notre propre Constitution, avec notre propre Charte des droits et liberté et nos propres tribunaux », a affirmé Martine Ouellet.
« Ce que l’ensemble des autres candidats proposent aux membres du Parti Québécois et à tous les Québécois, c’est la même recette qu’à l’élection de 2014 où l’indépendance est tassée. C’est une recette qui ne lève pas, c’est une recette perdante. Que ce soit en reportant l’indépendance aux calendes grecques ou encore en attendant 6 mois avant la prochaine élection pour le dire, c’est du pareil au même. Ces recettes ne feront que perpétuer la fragmentation des indépendantistes. Pour gagner, il faut remettre l’indépendance au cœur des engagements du Parti Québécois. Les Québécois sont prêts à prendre leur pleine liberté, leur pleine responsabilité », a affirmé Martine Ouellet.
« On constate qu’il y a actuellement un désintérêt envers la course. Ce n’est toutefois pas en reproduisant 2014 comme le font mes collègues que nous susciterons l’intérêt et l’enthousiasme, mais plutôt en apportant l’approche franche, assumée et rassembleuse qu’est celle de la République du Québec », a déclaré la députée.