• L’accès à l’Internet, le grand pacte social de 2018

    Montréal, le lundi 29 août 2016 

    C’est en vue de donner à toutes les régions du Québec un accès rapide et illimité à Internet que la candidate à la direction du Parti Québécois, Martine Ouellet, et son équipe entendent mettre au défi l’industrie des télécommunications pour rattraper le retard du Québec en terme de disponibilité et de capacité de bande passante, pour toutes les régions.

    Pour la députée de Vachon, il s’agit là d’un pacte social aussi important et nécessaire que celui qui a été réalisé par René Lévesque au moment de la nationalisation de l’électricité. C’est pourquoi la candidate n’exclut pas, si les groupes de télécommunications ne collaborent pas à la hauteur des besoins de la société québécoise, d’entreprendre de nationaliser ce service pour le développer et le rendre accessible à tous.

    Les entreprises de télécommunications bénéficieront d’un délai de 2 ans pour se conformer aux futures exigences du gouvernement. La nouvelle offre de service devra, au minimum, fournir une bande passante illimitée, une vitesse de 1 gigabit par seconde symétriquement et ce, sur tout le territoire québécois. Les tarifs devront également être uniformisés partout au Québec, comme ceux de l’électricité, ainsi que revus à la baisse de manière à rejoindre les moyennes des pays de l’OCDE. Elles devront aussi offrir des forfaits allégés aux ménages à faible revenu. « Il s’agit là d’une mesure visant à enrichir collectivement les Québécois. C’est un défi structurant qui contribuera à réduire les inégalités sociales tout en permettant un développement économique important et durable », a déclaré la candidate.

    Un outil indispensable

    Selon la députée, « l’accès à Internet doit être considéré comme un droit, car il est devenu aujourd’hui un service essentiel. Ceux et celles qui n’ont pas accès au Web se retrouvent désormais désavantagés dans la société. On peut même considérer qu’ils en sont exclus. Cet avantage est encore plus déterminant pour le secteur entrepreneurial et particulièrement en région. Pour rivaliser ou être à la hauteur d’un marché désormais global, il faut être connecté. Une personne qui se cherche un emploi et qui n’a pas accès à Internet fait face à une grande difficulté, étant donné que les offres d’emplois s’y retrouvent en très grande partie et que le courriel devient de plus en plus le seul moyen d’acheminer sa candidature. L’accessibilité est un problème réel en région. Ces dernières doivent faire face à des coûts d’accès de loin supérieurs à ceux des grandes agglomérations pour un service généralement moindre. C’est donc  la plus grande partie du territoire québécois qui est mal desservie. « Nous sommes pourtant à l’ère des communications. Le Québec ne peut pas continuer à traîner de la patte ainsi et réussir économiquement. Il faut absolument que tout le monde au Québec puisse avoir la chance d’entrer de plein pied dans le 21e siècle », a affirmé l’aspirante-chef.

    Une tarification mise à niveau

    Les ajustements qui seront exigés de l’industrie, par l’administration Ouellet, permettront à tous les ménages d’économiser entre 500 et 1000 $ par année sur leurs factures de télécommunications, ce qui représente un montant considérable pour une famille de la classe moyenne. Le prix du gigabit sera diminué radicalement par rapport à ce qui est facturé actuellement au Québec. Pour la candidate, « il n’y a aucune raison valable qui justifie que ce service soit offert à des prix pouvant aller jusqu’à cinq fois ce qui est offert dans d’autres régions du monde. C’est inacceptable. L’industrie doit impérativement se responsabiliser! »

     

    Toutes les études indiquent qu’une amélioration importante de l’accessibilité au Web favorise la croissance économique. « C’est un pas déterminant que notre société doit absolument franchir : il s’agit d’une formule où tout le monde gagne. En plus d’améliorer la position économique du Québec, on diminue la facture des ménages et l’industrie y trouve son compte en devenant plus concurrentielle », a conclut Martine Ouellet.

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