Martine Ouellet demande que la programmation soit maintenue 100 % en français
La députée à l’Assemblée nationale Martine Ouellet a déposé aujourd’hui, conjointement avec Pascal Bérubé, leader du Parti Québécois, Gaétan Lelièvre, député de Gaspé et Gabriel Nadeau-Dubois, député de Gouin, une motion afin que l’Assemblée nationale demande au CRTC de renouveler la demande de licence de Télé-Québec en maintenant sa programmation complètement en français. Une motion rejetée par le gouvernement libéral.
Voici la motion présentée par Martine Ouellet :
Que l’Assemblée nationale rappelle que Télé-Québec est une société financée par l’État du Québec;
Qu’elle rappelle que l’État du Québec a une seule langue officielle: le français;
Qu’en conséquent, l’Assemblée nationale demande au CRTC de renouveler la demande de licence de Télé-Québec en maintenant sa programmation complètement en français.
«Tant que le Québec ne sera pas indépendant, c’est le CRTC qui renouvelle les licences de nos antennes québécoises. Nous devons être extrêmement vigilants afin que la dérive institutionnelle du gouvernement libéral de Philippe Couillard n’influence ni le CRTC, ni les intervenants dans les dossiers de renouvellement », a déclaré Martine Ouellet. «Les anglophones du Québec, la minorité linguistique la mieux traitée sur la planète, ont déjà plus que leur part et ils en demandent encore plus! Seulement du côté de la télévision publique, 1 chaîne sur 3 au Québec est anglophone à 100%, soit 33% de la télévision publique en anglais… pour 9,6% de la population.»
Hier, on apprenait que l’organisme English Language Arts Network (ELAN) suggère au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) d’imposer à Télé-Québec de consacrer 10 % de son budget et de sa programmation à la communauté anglo-québécoise.
«Il s’agit d’un exemple patent d’une demande totalement disproportionnée!», a poursuivi Martine Ouellet. «Avec le laxisme dont fait preuve le gouvernement de Philippe Couillard quant au statut de langue officielle du français, pas étonnant que la communauté anglophone se sente légitimée de revendiquer encore plus. Ils doivent sentir que le gouvernement libéral est prêt à en faire moins pour le français, alors qu’il devrait en faire beaucoup plus», a-t-elle conclu.
Martine Ouellet exige de Justin Trudeau qu’il tienne ses promesses! Motion unanime adoptée à l’Assemblée nationale
La députée à l’Assemblée nationale Martine Ouellet a déposé aujourd’hui une motion afin que l’Assemblée nationale exige du gouvernement du Canada qu’il n’y ait aucune brèche dans la gestion de l’offre dans le cadre du nouveau Partenariat Trans-Pacifique. La motion a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale.
Voici la motion présentée par Martine Ouellet :
Que l’Assemblée nationale note que le Canada a conclu, en janvier dernier, une entente de principe pour la signature, en mars prochain, d’une nouvelle version du Partenariat Trans-Pacifique ;
Qu’elle rappelle qu’en octobre 2017, Justin Trudeau a affirmé aux producteurs agricoles du Lac-Saint-Jean « qu’il ne concéderait rien au sujet de la gestion de l’offre » dans le cadre du nouveau PTP ;
Que l’Assemblée nationale rappelle aussi qu’elle s’est prononcée, par une motion unanime, le 26 avril 2017, sur le maintien complet de la gestion de l’offre au Québec dans le cadre de l’ALÉNA ;
Que l’Assemblée nationale exige du gouvernement du Canada qu’il n’y ait aucune brèche dans la gestion de l’offre dans le cadre du nouveau Partenariat Trans-Pacifique.
«Tant que le Québec ne sera pas indépendant, c’est malheureusement le Canada qui négocie à notre place. Le maintien de la gestion de l’offre est essentiel à la survie des industries du lait, des œufs et de la volaille. C’est également incontournable si nous voulons préserver notre modèle de fermes de type familiales. Le Québec ne doit pas payer pour l’enrichissement d’autres marchés ailleurs au Canada », a déclaré Martine Ouellet.
Une copie de la motion sera envoyée au premier ministre Justin Trudeau, à la ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland, au ministre du Commerce international François-Philippe Champagne, ainsi qu’aux dix pays en négociations avec le Canada, soit le Japon, le Mexique, l’Australie, le Brunei, le Chili, la Malaisie, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam.